Gunheads

De Les Archives Infinies
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Par Solarius

Avant-Propos

Et voila la Solarius touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/229368-solarius/

Résumé

Cette fois-ci on a un groupe de combat majoritairement cadien qui se rend sur Golgotha, le monde où Yarrick s’est fait battre par Ghazkull après la deuxième guerre d’Armageddon. L’objectif du groupe est de retrouver le Fortress of Arrogance, le baneblade du vieux commissaire.

Le fluff est assez intéressant car il nous montre le déroulement d’un débarquement de la garde avec l’atterrissage des troupes, le déploiement, la prise d’objectifs… C’est assez détaillé, mais le plus important est que le bouquin insiste pas mal sur le fait que la garde opère en régiments se soutenant mutuellement. Du coup on a du blindé, de l’infanterie mechanisée, de l’infanterie classique, de l’artillerie et même un peu de kasrkins. On a aussi une multitude de personnages comme le héros de la nouvelle précédente, un jeune officier prometteur et sympa, un général con (mais qui n’est pas pour autant manichéen), un chef de tank qui ressemble à un mix Rawne/Cuu, un vieux colonel chef de shadowsword très sympa qui porte une prothèse vertébrale le faisant souffrir… Néanmoins, le bouquin se concentre vraiment sur les tanks et le haut commandement.

Malheureusement les cadiens paraissent quand même assez lambdas, on insiste pas vraiment sur leurs spécificités comparés aux autres régiments. En revanche, il y a d’autres infos bonnes à prendre :

- Le quotidien des gardes. On apprend par exemple que la gravité à l’intérieur des vaisseaux qui augmente/diminue pour que les soldats soient habitués à celle de la planète où ils vont atterrir. On a quelques détails intéressants comme le fait que les citoyens de l’Imperium soient éduqués pour haïr les xenos, le fait que revendre des dents d’orks soit puni de mort ou les jeux interdits pendant les pauses. Notez que le casque cadien est le modèle mark VIII.

- On insiste beaucoup sur le fait que toutes les planètes ne sont pas habitables, ce qui déclenche des calamités telles que des épidémies, des parasites ou des empoisonnements avec l’air irrespirable. D’ailleurs cela fera presque autant de dégâts chez les cadiens que les orks.

- La vie à l’intérieur d’un Leman Russ : l’intérieur de ces bêtes n’est pas très détaillé, mais on nous montre l’esprit de camaraderie entre tankistes ou la vénération de l’esprit de la machine du tank. Les sensations que l’équipage ressent au combat est aussi assez bien transcrite.

- Des motos impériales et des blagues de beauf à propos de magazines licencieux.

S’ensuit une série de batailles de plus en plus meurtrières, ce qui démoralise les cadiens qui préféreraient être sur Armageddon avec leurs frères plutôt que de tenter de retrouver une relique sur un monde ork. Le Fortress of Arrogance est vraiment important car il est non seulement le taxi de Yarrick mais aussi l’un des rares tanks à avoir été béni par le Mechanicum et l’Écclésiarchie. Après moult destructions, pertes humaines et dissensions au sein du commandement (le commandeur est de plus en plus obsédé par le tank), ils finiront par le retrouver après une bataille apocalyptique dans une ville ork. Après que le big boss se soit fait abattre, le commandeur se fera tué par ce dernier dans ses derniers spasmes. Finalement, sur plusieurs milliers de soldats envoyés, à peine une centaine reviendront. Le final nous montre Yarrick content d’avoir retrouvé son tank et partant au combat contre son ennemi juré.


De bonnes idées et une histoire sympa mais aussi des défauts comme des situations confuses  : une grosse armée de la garde qui parvient à échapper à une horde d’ork grâce à une tempête, une autre horde qui poursuit les gardes avant de disparaître bizarrement… On a aussi des répétitions très lassantes avec les héros qui ressassent sans arrêt les mêmes sujets et des longueurs par ci par là. Enfin, on a des intrigues secondaires qui se terminent bizarrement, dont une avec le mechanicum qui est complètement oubliée! Je trouve que Steve Parker rend bien justice à l’univers de 40k avec ses « méchants » pas vraiment manichéens, son parti de montrer les angoisses des personnages plutôt que d’insister sur l’overcheaté ou l’Imperium qui est vraiment cruel avec ces citoyens, mais on regrettera plusieurs défauts qui rendent l’histoire lassante par moment.

Ma note : 15/20