Flame and Damnation
Avant-Propos
Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/
Intro
Bonjour et bienvenue dans cette revue de ‘Flame & Damnation‘, petit recueil de six nouvelles sorti en catimini par la Black Library à la fin de l’année 2016. Comme le titre et la couverture du bouquin l’établissent sans beaucoup d’équivoque, les histoires rassemblées ici sont liées par un thème commun : les énigmatiques Space Marines de la Légion des Damnés. A ce stade, un rapide point background s’impose pour que les lecteurs de cette chronique puissent placer cette micro-faction dans l’univers de Warhammer 40,000 et comprendre de quoi il en retourne dans les nouvelles de ‘Flame & Damnation‘. Sans trop rentrer dans les détails (certains fans ont fait ça de manière très complète), la Légion des Damnés est un groupe de Space Marines se matérialisant soudainement au cœur de combats dans lesquels les forces impériales sont en train de se faire botter les fesses, et renversant le rapport de force au profit de l’Imperium. Ces guerriers mystérieux arborent une héraldique morbide n’appartenant à aucun Chapitre connu1, sont capables d’encaisser des blessures qui tueraient même un Space Marine, et font grand usage d’armes enflammées. Ils ne communiquent pas avec leurs alliés de circonstance et repartent dès que la bataille est gagnée. Absolute legends, si vous voulez mon avis.
Maintenant que le voile a été (en partie) levé sur les silencieux et pâles héros de cette anthologie, il faut également parler de la genèse de cette dernière, qui n’est pas sans son propre mystère. Toutes les nouvelles rassemblées dans ‘Fire & Damnation‘ ont été originellement publiées en 2013, époque faste pour la Légion des Damnés puisque le roman (éponyme) que lui avait consacré le vétéran Rob Sanders était sorti quelques mois plus tôt. En revanche, le mini Codex dédié à cette faction ne devait sortir qu’en 2014, ce qui laisse perplexe sur les motivations ayant poussé la Black Library à fournir un tel traitement de faveur à cette humble Légion. Parmi les contributeurs de cet ouvrage collectif, on retrouve pas moins de trois auteurs-éditeurs (Kyme, Dunn et Goulding), ce qui semble indiquer que le projet n’était pas vu comme une priorité par Nottingham, qui aurait sans doute sinon mis sur le coup quelques « pures plumes » additionnelles2. Mais assez de conjonctures et d’hypothèses sur ce l’objet de notre présente étude : il est plus que temps de plonger au cœur de l’action et de juger par nous-même si la réalité est à la hauteur du mythe.
1 : L’hypothèse la plus répandue est qu’il s’agit des survivants du Chapitre des Fire Hawks, ayant eu la mauvaise idée d’appartenir à la Fondation Maudite, et porté disparu dans une tempête Warp à la fin du 41ème millénaire.
2 : Vous allez me dire qu’il y a aussi Josh Reynolds au sommaire de ce recueil, et je vous répondrais que cela ne veut rien dire du fait de la monstrueuse capacité de travail de notre homme. Le David Annandale de 2013 était un yes man sp
Nouvelles en Anglais
Votum infernus de Nick Kyme (légion des damnées)(Vostroyens)
Remorseless de Josh Reynolds (légion des damnées)(Imperial Fist)
Ship of the Damned de C.Z. Dunn (légion des damnées)(Sœur de Bataille)
Animus Malorum de Laurie Goulding (légion des damnées)
The dark hollows of memory de David Annandale (légion des damnées)(Garde impérial)
From the flames de Graeme Lyon (légion des damnées) (Invaders)
Conclusion générale
Et voilà qui conclut cette revue de ‘Flame & Damnation’, un petit recueil sans prétention dont la principale qualité reste son prix de vente très compétitif (au moment où cette chronique est publiée, check it out). Si vous étiez, comme moi à l’époque, à la recherche d’un produit à acheter sur le site de la Black Library pour bénéficier du recueil gratuit de la Black Library Celebration, vous tenez sans doute l’article le plus « rentable » du catalogue de la BL.
Si on s’attache à présent à la qualité intrinsèque de ‘Flame & Damnation’, il faut reconnaître que, comme souvent avec les anthologies de GW-Fiction, le résultat est assez inégal, et ici, majoritairement décevant. Je dois souligner que ce sentiment est causé tant par les nouvelles prises individuellement (pour être honnête, il n’y a que les travaux de Reynolds et Goulding qui m’aient plu) que par le manque criant d’ambition de ce recueil, qui est de la responsabilité de son éditeur et non de ses contributeurs. ‘Flame & Damnation’ aurait pu être l’occasion d’explorer l’origine et les motivations de cette faction énigmatique, à l’image de ce que Goulding a tenté dans son ‘Animus Malorum’ ; au lieu de ça, on a eu le droit à plusieurs variations de « l’histoire de la Légion des Damnés », soit une intervention opportune à défaut d’être franchement amicale, pour secourir des forces impériales submergées. Si vous étiez un tant soit peu au courant du background des surhommes en noir (et os) avant d’ouvrir ce bouquin, il y a donc de fortes chances que vous le refermiez sans avoir appris grand-chose de nouveaux sur eux, ce qui est à mes yeux problématique.