Empire of Maggots

De Les Archives Infinies
Aller à la navigation Aller à la recherche

Par Gilian

Avant-propos

Deuxième et dernière partie de la série Ghoul King consacrée à la vie de Vorag Dent-de-Sang. Voyons si cette suite est à la hauteur du premier volume.

L’histoire du livre

Désormais souverain incontesté des tribus de goules des Plaines des Os, Vorag Dent-de-Sang a réduit en esclavage plusieurs tribus de peaux-vertes pour bâtir une forteresse à sa gloire. Tandis que ses esclaves se révoltent contre sa cruauté, et que ses frères vampires viennent chercher son aide pour leurs querelles mesquines, le plan de Vorag pour ramener à la vie son amour perdu semble enfin sur le point d’aboutir… à condition qu’il survive au piège mortel tendu par les gobelins rebelles. Le sort de son empire est en jeu.

L’histoire avec un grand H

Vorag, ancien vassal d’Ushoran, a réussi à fonder un empire dans les terres désolées : un royaume peuplé de morts-vivants, de goules et d’esclaves orques et gobelins.
Mais son véritable objectif reste secret : ressusciter Stregga, la femme qu’il aimait. Grâce aux rituels sanglants dirigés par son sorcier fidèle, Sanzak, il sacrifie des centaines de gobelins, dont le sang alimente une chaîne de bronze sacrée remontant jusqu’à la tour où repose le corps de Stregga.
Mais ses alliés commencent à douter. Kadar, le nécromancien envoyé par W’soran pour surveiller Vorag, le critique : il estime que Vorag dilapide ses forces pour une obsession inutile, alors qu’une guerre entre lignées vampires se prépare, et que W’soran a besoin de lui.
Une autre figure arrive : Iona, une émissaire de Neferata, la fondatrice de la lignée Lahmiane. Elle tente de séduire Vorag pour le rallier à sa cause contre Ushoran, tout en réveillant sa culpabilité quant à la mort de Stregga. Mais Vorag refuse ses avances, conscient que Neferata, comme W’soran, ne cherche qu’un pion.
Tandis que Vorag poursuit la construction de sa forteresse, une trahison éclate : les gobelins et orques, guidés par des chamans et par Kadar lui-même, se soulèvent. Le nécromancien a pactisé avec eux pour renverser Vorag et livrer son armée à W’soran.
La forteresse est attaquée de l’intérieur, les goules sont débordées, et les morts-vivants se retrouvent sans contrôle avec la perte de Sanzak et de Kadar. Le chaos règne. Vorag massacre ses ennemis, orques, trolls, traîtres, à coups de griffes et de rage pure.
Au sommet de la tour, il découvre Kadar prêt à détruire le corps de Stregga. Un duel s’engage : Vorag empale le traître sur un morceau de bois, puis le précipite dans le vide. Mais la victoire est brève :
les gobelins ont pris les balistes et détruisent la tour.
Vorag est frappé en plein cœur par un trait géant, projeté en arrière. Mortellement blessé, il rampe jusqu’au corps de Stregga, et alors que son sang s’écoule sur elle… quelque chose semble s’éveiller. Peut-être la ramène-t-il à la vie.
Mais Vorag meurt sans le savoir.

Conclusion

Josh Reynolds met un point final à l’histoire de Vorag, là où jusque-là régnait l’incertitude dans les publications officielles de Games Workshop (notamment dans les livres d’armée Comtes Vampires et les suppléments JdR sur les Striges).
Le seul reproche qu’on pourrait faire, c’est cette impression de boucle éternelle : toujours les mêmes rivalités entre lignées vampiriques, les mêmes complots. Cela donne une impression de répétition, même si l’histoire est efficace.
On retrouve également un des défauts récurrents chez Josh Reynolds : il prend parfois des libertés avec le lore établi. Ici, il reprend l’histoire des Strigoi mais modifie l’ordre des événements. Dans le lore classique, Vorag forge son empire après la chute d’Ushoran, non pendant la guerre entre vampires. Cela dit, cela ne nuit pas à la qualité du récit, qui reste solide — ce n’est peut-être pas le meilleur texte de Reynolds, mais il est largement au-dessus de la moyenne des productions Black Library.