Ember Of Extinction

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

L’histoire du livre

Apres le désastre de Phall, Perturabo rumine et décide de faire un peu de travail manuel pour se calmer.

L’histoire avec un grand H

Alors que la bataille de Phall vient de se terminer sur une victoire des Iron Warriors (après tout les Imperial Fists ont fui…). Perturabo n’est pas de très bonne humeur, il avait tout prévu et ses calculs étaient irréprochables mais Polux avait déjoué ses plans et réussi à infliger d’énormes pertes à sa flotte.
Refusant de suivre les ordres de son frère Horus, il décide de poursuivre trois navires ennemis qui tentent de fuir la zone de combat. Mais comme une poursuite dans l’espace dure longtemps il va en profiter pour apporter quelques modifications à sa nouvelle arme Forgebreaker, un marteau tonnerre que lui a donné Horus pour sceller leur alliance.
Quelques jours plus tard, alors qu’il s’est un peu calmé et qu’il a fini de modifier son arme, il donne l’ordre de détruire les trois vaisseaux ennemis et de mettre enfin le cap vers Hydra Cordatus.

Forgebreaker

C’est le marteau que Fulgrim a créé lors de son concours contre Ferrus Manus. Il a ensuite donné le marteau à Ferrus en signe d’amitié. Quand Fulgrim a essayé de tuer Ferrus avant Istvaan, il lui a volé le marteau en s’enfuyant.
Après Istvaan Fulgrim donne le marteau à Horus qui en fera cadeau à Perturabo.

Conclusion

Bonne premiere contribution d’Easton à l’Hérésie d’Horus. On voit très bien la dualité de Perturabo, entre raison/rationalité et paranoïa. Le petit passage du re-forgeage de marteau où Perturabo parle de sa façon de voir le monde, nous éclaire sur les raisons de sa trahison. Pour lui, ce n’est pas lui le traître mais l’imperium qui se complaît dans ses compromis et son hypocrisie (thème déjà abordé dans Perturabo le marteau d’Olympia, quand Perturabo aborde le sujet du mechanicus).
Le seul défaut de cette nouvelle pour moi est de ne pas parler de Navarra … Le pauvre Imperial Fist coincé vivant sur l’Iron Blood.


Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Souvenez-vous de la bataille de Phall. En toute objectivité, Perturabo s’y était fait botter le joint de culasse par un Alexis Polux héroïque en défense, et qui aurait même pu remporter l’affrontement si son pôpa ne lui avait pas hurlé de rentrer tout de suite à la maison depuis la fenêtre du Palais Impérial au pire moment (‘The Crimson Fist’). Ce qui s’est passé immédiatement après cet épisode honteux pour les Iron Warriors, Brandon Easton propose au lecteur de le découvrir ici.


Notre récit commence sur les pondérations mathématiques et paléolithiques du Primarque de Fer alors que le Capitaine Vort de l’Iron Blood passe en revue les pertes subies par la Légion durant le tragique épisode phallique. Il ne faudra pas s’étonner si les Légionnaires développent des complexes à ce niveau et commencent à surcompenser. Bien loin de remettre en question le bien fondé de sa stratégie, dont l’implacable logique se contrefiche bien de quelques dizaines de milliers de morts et centaines de vaisseaux détruits ou endommagés, Perturabo cherche au contraire à maximiser les pertes chez les Imperial Fists, et ordonne donc la poursuite de trois croiseurs loyalistes jusque dans le système de Tarkovsky Epsilon. Une tâche bien triviale pour un vaisseau de type Gloriana, mais si on ne peut plus exercer ses penchants sadiques rigoler de temps en temps, où va la galaxie ma bonne dame ? Comme on peut s’y attendre, le Pylades, le Ramses et la Dévastation ne font pas de vieux os face à la fureur mathématiquement appliquée de l’Iron Blood. Avec un torpillage en règle, un écrasement provoqué sur une géante gazeuse et un éperonnage en bonne et due forme, Pervers Peper’ se paie même le luxe de marquer des points de style en offrant à chacune de ses victimes une fin personnalisée. S’il avait eu un nombre suffisant de victimes, on peut imaginer que l’un des vaisseaux de Dorn aurait été intégralement mastiqué, avalé, digéré et déféqué par son intraitable frangin afin de varier les plaisirs d’un côté et les insultes de l’autre. Et on ose dire que Perturabo n’a pas l’âme d’un artiste !


Cette sidequest rondement menée, le bourreau d’Olympia consent enfin à reprendre des activités normales, comme par exemple se rendre sur Hydra Cordatus, où l’attendent Fulgrim et ses Emperor’s Children, ainsi qu’un nouveau camp retranché romain Imperial Fists à raser de fond en comble, afin de prouver à l’Empereur qu’il est le plus brave de tous les peuples de la Gaule, ou quelque chose comme ça. Tout cela a été couvert dans ‘Angel Exterminatus’ et nous intéresse donc pas ici. En revanche, Easton se permet de meubler un autre « blanc » du parcours hérétique de son héros, précisément le moment qui suivit la remise de Forgebreaker à Perturabo par Horus en gage d’une bro-itude éternelle. L’épisode ayant eu lieu quelques semaines après la purge de sa planète d’adoption, il est somme toute logique que le Primarque se soit retrouvé avec un peu de temps à tuer, après avoir épuisé tout son stock d’Olympiens (à tuer également, pour ce qui ne suivent pas). Malgré la perfection manifeste de son cadeau, forgé par Fulgrim en personne, Perturabo ne put s’empêcher d’apporter de nombreuses modifications à l’arme, dont un changement de son centre d’équilibre afin d’en maximiser les dégâts1. Cette longue session de forge fut également l’occasion d’échanger quelques aphorismes impatients et acérés avec un de ses fistons, le pâle autant que curieux Arhalin, dont les questions lancinantes ne s’avèrèrent pas assez stupides pour que son père juge bon de l’utiliser comme sac de frappe pour tester son nouveau jouet. Cela ne s’est pas joué à grand-chose, ceci dit…


1: Et également (et surtout) pour déconcerter et handicaper un éventuel adversaire qui tenterait de retourner Forgebreaker contre lui. Easton a tapé dans le mille avec ce mélange de paranoïa absurde et de rationalité implacable, tout à fait « perturabien » dans l’esprit.

Avis

Débuts solides et sérieux pour Brandon Easton, qui n’a pourtant pas choisi la facilité en documentant deux épisodes de la vie de Perturabo prenant place entre plusieurs périodes et événements déjà traités par d’autres auteurs avant lui (French, McNeill et Haley, pour n’en citer que trois). Le risque de faux raccord s’en trouvait logiquement accru, mais le rookie s’est fort bien acquitté de sa tâche, en inscrivant sa prose dans la droite ligne de celles de ses prédécesseurs. Au passage, il confirme et souligne le portrait psycho-rigide et surhumainement intransigeant de l’Homme de Fer à l’aide d’exemples et d’illustrations de son cru, ce qui permet d’envisager Perturabo sur un jour à la fois un peu différent et totalement cohérent avec le reste du corpus hérétique (que j’ai lu). Tous les Primarques et personnages de l’Hérésie n’ayant pas eu cette chance, pour diverses raisons (au rang desquelles le manque de recul et de préparation de nouveaux auteurs), je me devais de saluer le sans-faute d’Easton à cet endroit.


J’ai également bien aimé les raisons convoquées par l’auteur pour expliquer pourquoi un être aussi rationnel et résilient que le fils d’Olympia a fini par commettre l’inexplicable : trahir son Père et l’Imperium pour le Chaos. Selon Easton, ce serait – en partie – à cause de la trop grande tolérance de Pépé envers le mysticisme et les chicaneries en tout genre dans lesquelles le genre humain à tendance à se vautrer naturellement. Pour un progressiste hard boiled comme Perturabo, il aurait fallu guider l’humanité au forceps vers un idéal de perfection scientifique et technique, en extirpant au passage tous les corps et concepts « mous » venant freiner la transition. Ce à quoi on pourrait répondre que c’est justement ce à quoi l’Empereur tendait, comme sa tentative malheureuse d’excommunier le fait religieux l’a laissé apparaître. Sans doute était-ce trop peu et trop tard pour son intraitable fiston, dont la patience a fini par craquer à la suite de sa campagne cauchemardesque contre les Hruds et l’annonce de la trahison d’Olympia. Cette nouvelle nuance de gris sur la palette de la trahison de l’Iron Man vient enrichir le camaïeu de sa psyché (si si), sans jurer avec les touches déjà apportées par les biographes précédents de notre homme. Pas mal du tout. J’ai donc hâte de lire la suite des travaux de Mr Easton pour la BL, en espérant qu’il reste dans cette veine.

Fluff

Iron Warriors (attributs) : Tous les fils de Perturabo font prevue de curiosité intellectuelle, mâtinée d’une tendance à l’impatience.

Imperial Fists (Vaisseaux nommés) : Le vaisseau de classe Victory Tribune, utilisé comme vaisseau amiral par Polux durant la bataille de Phall, a été détruit par ce dernier pour éviter qu’il tombe entre les mains des Iron Warriors. Les trois croiseurs de classe Luna Pylades, Ramses et Devastation parvinrent à s’échapper du système de Phall, mais furent rattrapés et détruits par l’Iron Blood dans le système de Tarkovsky Epsilon.

Forgebreaker : C’est le marteau que Fulgrim a créé lors de son concours contre Ferrus Manus. Il a ensuite donné le marteau à Ferrus en signe d’amitié. Quand Fulgrim a essayé de tuer Ferrus avant Istvaan, il lui a volé le marteau en s’enfuyant.Après Istvaan Fulgrim donne le marteau à Horus qui en fera cadeau à Perturabo.