Disciples of Khârn
Par Gilian
Avant-propos
En 2016, en parallèle de la sortie des deux livres de campagne Black Crusade de la V7, qui donnent un cadre à la première partie de la 13e Croisade noire, la Black Library publie plusieurs séries de nouvelles. C’est dans ce contexte que Chris Dows écrit huit nouvelles (réunies ensuite dans le recueil The Red Path). Voici la sixième.
L’histoire du livre
Le capitaine Locq, des Chiens d’Abaddon, se tient triomphalement devant Khârn le Félon. Il a détruit la flotte des Angels Eradicant qui attaquait le Skulltaker et a pris le contrôle des Élus de Khorne. À terme, Locq entend conduire Khârn devant le Maître de Guerre. Mais alors qu’une flotte du Chaos émerge de l’Immaterium au-dessus de Salandraxis, Locq a-t-il vraiment tenu son serment ? Sur le monde-sanctuaire en contrebas, les défenseurs impériaux se préparent à protéger leur Saint jusqu’au bout.
L’histoire avec un grand H
À bord du Skulltaker, Khârn attend l’arrivée de Locq, lequel ne répète pas l’erreur de la dernière fois et débarque cette fois en force pour lui remettre la convocation d’Abaddon.
Khârn, furieux, n’a aucune envie de suivre Locq et envisage sérieusement de le tuer, même si cela doit tourner au bain de sang : après tout, du moment que le sang coule, Khorne est content.
Locq lui explique que la flotte qui l’a attaqué protégeait un convoi à destination de Salandraxis, un monde-cathédrale impérial. Le Chemin rouge que souhaitait suivre Khârn lui est désormais fermé : il n’a plus d’autre choix. Pourtant, alors que Locq croit tenir Khârn, ce dernier retourne la situation : il harangue les Chiens d’Abaddon, promettant la gloire à qui prendra le crâne du Saint vivant au nom de Khorne. Des combats éclatent dans toute la soute ; Locq ne contrôle plus rien. Khârn en profite pour se précipiter vers la passerelle et sceller son destin en mettant le cap sur Salandraxis.
Sur Salandraxis, Gaul réunit le conseil de guerre et propose d’évacuer le Saint vivant avant l’arrivée de la flotte du Chaos. Les Sœurs de Bataille s’y opposent, et l’on frôle l’affrontement lorsque le cardinal Pradillo arrive pour transmettre les ordres de Lozepath. Ce dernier refuse de quitter la planète : Salandraxis sera défendue, et elle le sera victorieusement.
Pendant ce temps, Locq regagne son croiseur, le Malevolent Shade. La mutinerie de ses troupes lui a coûté la moitié de sa flotte. Il jure de se venger de Khârn et met, lui aussi, le cap sur Salandraxis.
Peu après, au-dessus de Salandraxis, Gaul observe un croiseur du Chaos en approche. Au lieu d’ouvrir le feu, le bâtiment pousse ses réacteurs au maximum et se fait exploser entre le Light of the Emperor et l’Eradicant Ascending : ce dernier est annihilé, le vaisseau amiral de Gaul gravement endommagé. Deux nouveaux vaisseaux ennemis sortent alors du warp ; l’évacuation du Light of the Emperor s’impose.
Khârn descend sur Salandraxis en Thunderhawk. Son plan était simple : transformer le Skulltaker en brûlot et le faire exploser au milieu de la flotte ennemie. Profitant de la confusion, à bord d’un vaisseau des White Scars capturé et soutenu par le troisième navire de la flotte de Locq qui l’a rejoint, il fonce vers la surface pour s’emparer de la capitale.
La bataille au sol commence : la Garde impériale est balayée, et les Berserkers atteignent sans peine les remparts, défendus par les Sœurs de Bataille.
Sœur Alecia prépare une contre-attaque. Elle repère un groupe de Berserkers qui tente de déborder vers la grande porte. Elle conduit elle-même la colonne blindée envoyée pour les intercepter. Les combats sont violents. Samzar, qui dirige le groupe de Berserkers, engage Alecia en duel et, malgré quelques blessures superficielles, parvient à la tuer assez facilement.
À la porte principale, Khârn et ses hommes affrontent les Angels Eradicant. Le combat tourne à l’avantage des Berserkers jusqu’à l’arrivée de renforts commandés par un dreadnought. Khârn est cloué au mur par le monstre de métal, qui s’apprête à l’exécuter.
Conclusion
Le combat final s’engage : on a droit à une nouvelle entièrement axée sur l’action, sans véritable surprise. Pas de réelle avancée non plus ; la scène finale sert surtout à relancer le suspense et à donner envie de lire la suivante.