Curse of the Necrarch

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Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intro

Bonsoir à tous! Aujourd’hui, je reviens vers vous, car j’ai fait quelque chose de gros, d’énorme, de cataclysmique, de post-apocalyptique. Quelque chose que l’on évoque d’un air faussement modeste devant un parterre d’admirateurs béats, ou bien qui ne sera révélé à la famille éplorée qu’au moment de la lecture du testament, et qui n’ira pas sans susciter les gémissements d’effroi de cette dernière tandis que le notaire, d’un air franchement gêné, préférera s’éclipser. Et cette chose, je l’ai faite! À présent, je sais que je fais partie des « Happy Few » de Stendhal. À moi les délices éternels promis à cet illustre aréopage, à moi le nectar et l’ambroisie. Mais qu’elle fut longue et ardue à gravir la route qui mène à ce havre de paix et de contentement! Qu’ils furent profonds les abysses et élevées les montagnes dressés sur mon chemin par le caprice de dieux cruels! Qu’il fut pénible à terminer, ce Curse of the Necrarch!


Mais tout ça est derrière moi maintenant, et je peux en rire. Tiens je vais même faire mieux, je vais vous en parler. Et une fois n’est pas coutume, je commencerai par évoquer le contexte dans lequel ce monument a été patiemment édifié par son architecte dément, j’ai nommé l’insurpassable Steven Savile.


Contexte

Mars 2007. Steven Savile est un homme raisonnablement heureux. Le dernier roman de sa trilogie consacrée à la lignée des Von Carstein, Retribution vient juste de sortir en librairie, terminant de façon qu’il espère magistrale la saga qui lui a demandé tant de temps et d’investissement durant les dernières années. Les premiers commentaires élogieux de lecteurs ne vont pas tarder à tomber sur le site de la Black Library, il le sait, venant mettre un terme définitif à son statut d’auteur prometteur (après tout, il a gagné le L. Ron Hubbard Writers of the Future Award en 2002 et été nommé 3 fois pour le Bram Stocker Award) pour le propulser définitivement dans la cour des grands, et qui sait, peut-être un jour devenir le nouveau Dan Abnett.


Mais les jours passant sans que sa prédiction se réalise, Steven comprend qu’il est en train de se faire tester. Il a du talent, c’est certain, mais il va lui falloir frapper encore plus fort pour faire son trou. Qu’à cela ne tienne, Steven ne demande que ça. Aussi quand on lui passe commande d’un nouveau roman, traitant toujours des vampires (Steven adore les vampires), mais se concentrant cette fois sur les sinistres Nécrarques, il bondit sans attendre sur son clavier et commence à écrire, frénétiquement.


Mais ce qu’il ne sait pas encore à ce moment, c’est que le destin va venir briser ses rêves de gloire et de reconnaissance de la manière la plus tragique qui soit. Car dans le courant de l’année 2007, alors qu’il travaille d’arrache-pied sur son nouvel opus, Steven Savile est victime d’un TERRIBLE accident, qui le laisse avec de très lourdes séquelles cognitives. Mais il est trop tard pour reculer, les délais doivent être respectés, et Steven se jette à cœur perdu dans l’achèvement de son manuscrit, malgré les recommandations de son médecin et de ses proches, qui le supplient de se reposer. Et enfin, en Juillet 2008, le roman est fin prêt à sortir en librairie.


Cette fois, ça y est, Steven sait que son heure est venue, et que ses qualités d’écrivain vont enfin être reconnues par le grand public. Et il a raison! Le premier commentaire de lecteur, maintes et maintes fois espéré, pointe le bout de son nez, résumant en quelques mots l’ascension et la chute d’un être dévoré par l’hubris, et justement puni en conséquence par les dieux:

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