Cold Case

De Les Archives Infinies
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Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue:

Quillon Drask n’a pas eu la carrière qu’il méritait, mais ce n’est pas vraiment de sa faute. Rattaché à l’excellentissime Senior Probator Alexius Voight pendant son stage de fin d’études, notre héros a été à bonne école mais la série de meurtres rituels commis par un insaisissable tueur surnommé la Pièce d’Argent, en rapport avec l’obole qu’il laissait sous la langue de ses victimes, a plongé Alex dans une folie obsessionnelle qui lui a coûté sa réputation, son job et son cercle d’amis. Marqué par la déchéance de son mentor, Drask a sombré à son tour dans l’excentricité et l’alcoolisme au cours des trente années qui ont suivi, devenant le flic honteux et débraillé de son commissariat (il en faut bien un). La découverte d’un cadavre atrocement mutilé, et dont l’estomac contient une pièce d’argent, comme à la belle époque, va toutefois donner une bonne raison à Kiki de se secouer les puces et de montrer à son entourage qu’il en a encore dans le cabochon.

Mis sur la piste du monde interlope de la jouvence clandestine par le tatouage arboré par la victime, Drask commence son enquête par l’interrogatoire de la patronne d’un salon d’esthétique très privé, qui lui apprend le nom du macchabée (Ephraïm), avant de le faire tabasser par ses gorilles sauver les apparences auprès des voisins (collaborer avec les Probators, c’est mal vu). Peu rancunier et assez dur au mal, notre héros enquille sur le débriefing de l’autopsie d’Ephraïm, qui semble avoir été victime d’un imitateur assez peu doué de la Pièce d’Argent, s’étant servi d’une pioche pour faire son affaire au jouvence-au au lieu du couteau favorisé par le tueur original. Les savante supputations de Drask devront cependant attendre car on l’informe dans l’oreillette qu’un autre corps a été trouvé, et qu’il porte également la marque de Bob la Ferraille.

Après avoir inspecté la nouvelle scène de crime, le Probator décide de se replonger dans les archives des meurtres de la Pièce d’Argent, en s’aidant du manuel des meilleures astuces pour attraper un assassin laissé par le vieux Voight avant sa disparition. À en croire ce bouquin, une des clés de la réussite est de ne pas choisir son suspect numéro 1 parmi la classe supérieure de Varangantua, afin d’éviter que ses relations et sa richesse ne le mettent hors de portée d’un simple flic de cité ruche. C’est ce qui est arrivé à Sargas Hylath, héritier d’une dynastie d’industriels miniers, qui avait le profil parfait du tueur sadique, mais a été soustrait aux regards inquisiteurs de la Lex-Alecto par son paternel avant que Voight n’ait pu agir. Un camouflet dont il ne s’est jamais remis.

Mais les miracles de la science, et les éléments de la nouvelle enquête, permettent à Drask de potentiellement réussir là où son vieux maître a échoué. Car les traces de minéraux trouvées dans les plaies d’Ephraïm correspondent à de l’adamantium, la spécialité des mines des Hylath. Quant aux trois décennies qui se sont passées depuis les derniers meurtres de la Pièce d’Argent, elles peuvent s’expliquer par la présence autoritaire du papa de Sargas (mort il y a trois semaines), et être effacées par la cure de jouvence administrée par Ephraïm, tué par l’héritier pour effacer ses traces. Drask court donc exposer ses conclusions à la Senior Probator qui a récupéré l’affaire, la convainc de la solidité de son raisonnement, et, pendant qu’elle convoque la presse pour aller arrêter Sargas dans son manoir, il se rend dans le pied à terre gardée par la dynastie au cœur de la cité, sur le coup d’un obscur pressentiment…

…Qui se révèle évidemment payant. Cependant, au lieu de Sargas, c’est Alexius Voight qui attend son ancien élève dans les ruines de la baraque. Le même Voight qui a décidé de devenir mineur pour se rapprocher de son suspect après l’échec de son enquête, et a attendu trente ans (!) pour enfin passer à l’attaque et confronter sa Némésis, décennies qu’il a pu supporter grâce aux traitements carabinés des jouvenceurs. La confession de Sargas (et sa mort à coup de pioche) obtenue, se sentant sans doute un peu désœuvré après tout ce temps, Voight s’est piqué de comprendre la mentalité du tueur en en devenant un, et a donc fait deux victimes (Ephraïm et Ephradeux) avant de se faire pincer à son tour. Blessé dans son amour propre par ces révélations, Drask l’ait également par son mentor pendant leur face à face, mais réussit finalement à mettre fin à sa démence et ses souffrances d’une bonne rafale de pistolet, qui est la solution a bien des problèmes sur Varangantua. On lui souhaite un prompt rétablissement, ainsi qu’une conclusion heureuse avec la légiste à lunettes optiques qui lui a fait du pied pendant toute la nouvelle.

Avis:

Un tueur en série flamboyant, des meurtres sanglants et non élucidés, une disparition mystérieuse, un héros désabusé mais capable de déductions inspirées, du pouvoir, de l’argent, la noirceur et l’inhumanité d’une grande ville en déréliction… Marc Collins avait réuni tous les ingrédients nécessaires pour réaliser une bonne nouvelle de polar grimdark, mais n’a au final pas réussi à les sublimer en quelque chose de plus convaincant que la somme de leurs parties. J’en suis le premier attristé, car la mise en place était pourtant prometteuse, mais le coup de théâtre final se voyait comme l’Astronomican au milieu du Warp, et les explications livrées par Voight/Collins se sont avérées aussi solides qu’une étagère IKEA montée par un Ork. Le vieux flic qui plaque tout pour se faire mineur pendant trente ans, juste pour pouvoir approcher sa cible ? Qui claque ses économies pour bénéficier d’une cure de jouvence pour pouvoir passer son entretien d’embauche ? Et qui devient finalement un meurtrier à son tour, trente ans (!!) après avoir de toute évidence, perdu la boule ? I’m not buying that. Et je vous épargne les ajouts de Collins sur la congélation des corps venant brouiller (un peu) la chronologie des meurtres, ce qui au final ne sert à rien dans l’intrigue, étant donné que les deux tueries sont séparées de trente ans (!!!). Bref, malgré une indéniable volonté de bien faire, le compte n’y est pas (encore).

Fluff:

Imperium (Technologie) : Les traitements rejuvenat étant très coûteux, les citoyens impériaux moins fortunés souhaitant conserver leur jeunesse peuvent passer par les rejuve dealers pour obtenir des résultats comparables, mais moins durables dans le temps. Un des symboles associés à cette profession est une seringue se terminant par un sablier plutôt que par un piston.