Chains of Command

De Les Archives Infinies
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Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue:

Engagé dans la campagne de pacification de Thracia avec un contingent d’Ultramarines placé sous le commandement du Capitaine Idaeus, le Sergent Uriel Ventris a été chargé de mener l’assaut sur le pont 2-4, tenu par les rebelles ayant eu l’audace de se soulever contre le bienveillant Empereur, et qu’il convient de faire sauter pour éviter que la contre-attaque de la Garde Impériale en direction de la capitale planétaire ne soit prise de flanc. Après quelques paragraphes de « mes sens sont vraiment trop développés lolilol » #ImTheBest #YouCantWriteAstartesWithoutStar, qui expliquent en grande partie pourquoi personne n’aime les Ultramarines, Ventris accomplit sa mission, déclenchant un assaut en règle de ses petits copains bleu pervenche et vert sapin sur la position adverse. Désespérément surclassés, les défenseurs se font hacher menu, et les meilleurs de l’Empereur s’organisent pour tenir le pont assez longtemps pour permettre au vénérable Techmarine Tomasin de placer les explosifs qui permettront de faire écrouler l’ouvrage d’art dans la gorge en contrebas.

Nous faisons la connaissance du Capitaine Idaeus, un officier vétéran et proche de ses hommes, connu pour son approche distanciée du saint Codex Astartes, ce qui n’en finit pas de sidérer le rigoriste Ventris. Ce même Idaeus a d’ailleurs fait montre de ses tendances libertaires en menant la charge contre un nid de bolters lourds, au lieu d’attendre le soutien du reste de ses hommes, comme ce planqué de Guilliman l’avait pourtant préconisé dans ses écrits. Depuis cinquante ans qu’ils combattent ensemble, Idaeus n’a pas réussi à convaincre son bras droit de l’avantage de s’écarter de temps en temps du manuel d’utilisation de la guerre écrit par le Primarque, et ce n’est pas aujourd’hui que ça va ch… Ah, on me dit dans l’oreillette que c’est précisément l’objet de cette nouvelle. Bigre.

Comme tous les vétérans dignes de leurs médailles, Idaeus fait confiance à son instinct, et ce dernier lui hurle (il est un peu sourd) que quelque chose en tourne pas rond, malgré le fait que la mission se déroule jusqu’ici parfaitement comme prévu. Ce malaise le conduit à mener une mission d’inspection de l’autre côté du pont, Ventris à ses côtés, pour juger du boulot effectué par les Scouts déployés par les Ultramarines en territoire ennemi. Et, évidemment, il s’avère qu’une importante colonne blindée progressait discrètement (c’est possible si on met des patins sur les chenilles) en direction du pont, ce qui va devoir forcer le vénérable Tomasin à se bouger les vénérables miches, ce qui n’est pas facile quand on est plus refait qu’un Iron Hands en fin de carrière (souvenir d’une rencontre torride avec un Carnifex entreprenant sur Ichar IV). Tout aussi évidemment, rien ne se passe comme prévu à partir de ce moment, les Scouts, le Thunderhawk qui devait évacuer les Ultramarines, et le vénérable Tomasin tombant tous sous le feu de l’ennemi, ce qui force Idaeus et ses compagnons à monter une défense désespérée du pont, le temps que 1) un autre transport arrive, et 2) quelqu’un trouve une idée brillante pour faire péter la passerelle, ce qui reste tout de même l’objet principal de la mission de nos marsouins énergétiques.

Je vous passe les longues scènes de baston dont nous gratifie McNeill, et qui permettent à Ventris de montrer qu’il en a dans le slibard, pour aller directement au moment où notre futur héros réalise qu’il suffit de déclencher une charge de démolition à proximité des explosifs posés par l’irrécupérable Tomasin pour déclencher une réaction en chaîne qui devrait provoquer les résultats escomptés. Petit problème, l’escouade de Space Marines d’Assaut envoyés réaliser cette mission se fait pincer en chemin par les Night Lords qui coordonnent la rébellion chaotique, et les incapables finissent crucifiés sur le pare chocs des Rhinos des fils de Curze pour leur apprendre la vie. Devant ce spectacle insoutenable, Idaeus et Ventris sont très colère, et cette rage leur permet de repousser l’assaut des renégats au prix de lourdes pertes. Alors que le deuxième Thunderhawk approche de la position intenable des Ultramarines, l’heure des choix arrive pour la bleusaille…

…Le noble Idaeus décide de partir faire exploser le pont à la mano, malgré ses chances de réussite quasi nulles, et ordonne à Ventris de mener les quatre rescapés de cette folle nuit, ainsi que son épée énergétique de maître, jusqu’au point d’extraction. Les cœurs gros, le Sergent s’exécute, et est témoin de l’héroïque sacrifice de son mentor dans les poutrelles et les travées du pont 2-4, la bande de Raptors laissée en garnison par les Night Lords ne parvenant pas à lui régler son compte avant que le Capitaine fasse feu avec un pistolet plasma dérobé à l’ennemi sur une charge de démolition laissée négligemment sur place1. C’est donc une victoire indéniable pour l’Imperium, et le début de la saga d’Uriel Ventris, qui héritera du commandement de la 4ème Compagnie à la suite de la campagne de Thracia.

1: On pourrait aussi se demander pourquoi les Night Lords n’ont pas détaché les explosifs laissés par le vénérable Tomasin sur les piliers du pont quand ils en avaient l’occasion. Encore une preuve que l’abus de Chaos est mauvais pour le cerveau.

Avis:

Si l’idée de lire une nouvelle d’action dont le héros est un Ultramarines peut sembler intrinsèquement barbante à un lecteur de 2020, qui a sans doute pu pratiquer l’exercice à de nombreuses reprises grâce/à cause de l’obsession de la Black Library pour ce genre de productions, il faut être juste avec Graham McNeill et Uriel Ventris, et rappeler que ‘Chains of Command’ a été à sa sortie (2001) une des premières et plus abouties Space Marinades (saveur vanille) qui soient. Les innombrables ersatz et proxys publiés depuis ne l’ont pas aidé à bien vieillir, ni le style de l’auteur, ni les personnages mis en scènes, ni l’intrigue exposée n’étant particulièrement dignes d’éloges, mais le résultat n’est pas indigne pour autant. À l’époque où il est attendu d’un héros Space Marines un peu plus qu’un grade de Capitaine et une vague tendance à se poser des questions existentielles (ce qui était suffisant il y a 15-20 ans), je laisse le soin au lecteur de décider si une figure comme Uriel Ventris est toujours pertinente, ou bien s’il est temps d’accorder une retraite bien méritée à l’aïeul de tous les héros d’action énergétique de la Black Library.

Fluff:

Ultramarines (Culture) : Un clou doré signifie cinquante ans de service.

Thracia : Monde impérial (capitale : Mercia) victime d’une insurrection chaotique, matée dans le sang par la Garde Impériale et les Ultramarines. Le Capitaine de la 4ème Compagnie, Idaeus, mourut en détruisant un pont stratégique pour la suite de la campagne, alors qu’il était attaqué par une colonne blindée ennemie, soutenue par des éléments Night Lords.

Avant-Propos

Vous pouvez retrouver cette excellent site ici https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team

Résumé

   Le crépuscule arrivait à grands pas. Avec de la chance, ils seraient en route pour rejoindre l’assaut principal sur Mercia avant la tombée de la nuit.
    — Quelque chose ne va pas?
    — Je n’en sais rien. Chaque fois que je regarde de l’autre côté du pont, j’ai un mauvais pressentiment.
    — Un mauvais pressentiment.
    — Oui, comme si quelqu’un nous observait, murmura Idaeus.
   Uriel vérifia son vox-com.
    — Les scouts n’ont rien remarqué.
   Idaeus secoua la tête.
    — Non, c’est plus de l’ordre de l’instinct. C’est tout l’endroit qui me dérange. Je ne peux pas l’expliquer.

Hiérarchie, aussi appelée Chains of Command dans la langue de Shakespeare, a été le premier récit mettant en scène Uriel Ventris. Écrite par le talentueux Graham McNeill, cette nouvelle se passant avant les évènements de Nightbringer raconte un moment charnière dans la vie de notre héros, celui où il perdra son Capitaine dans la bataille et de ce fait deviendra le nouveau Capitaine de la 4ème Compagnie des Ultramarines.

Cette nouvelle au préalable disponible en anglais et ebook uniquement a ensuite fait son apparition dans le premier Omnibus des Ultramarines. Cet Omnibus étant sorti en France, elle a alors été traduite pour notre plus grand bonheur. On regrettera tout de même que le seul moyen de la lire en français soit d’acheter l’Omnibus en question. En effet la nouvelle étant traduite, on ne comprend pas très bien pourquoi cette dernière ne soit jamais sortie en version ebook.

Rentrons maintenant dans le vif du sujet, à savoir est ce que cette nouvelle faisant apparaitre pour la première fois Uriel Ventris est indispensable. Et bien la réponse dépendra de votre degré à aimer la saga. Pour ma part j’ai trouvé Hiérarchie plutôt dispensable car assez courte (avec ses quelques dizaines de pages), et aussi très classique. L’action se passe sur Thracia où le Sergent vétéran Uriel Ventris et son Capitaine Idaeus doivent faire exploser un pont afin de ralentir l’avancé de l’ennemi. Mais comme toujours les choses ne se passent pas selon le plan et il faudra livrer bataille afin de mener à bien la mission.

Le premier reproche que l’on peut faire est qu’il n’y a aucune surprise tout au long du récit, les rares rebondissements étant assez prévisibles, comme le sacrifice héroïque du Capitaine Idaeus. Néanmoins, on peut dire à la décharge de l’auteur que ce dernier a préféré jouer la sécurité et il a bien fait. Car pas de surprise ne signifie pas qu’il n’y a rien à se mettre sous la dent. Les premières lignes d’ouverture posent les bases de l’ambiance dans laquelle évolue Uriel Ventris et l’action, présente de bout en bout, a le mérite de nous faire passer un bon moment.

La relation entre les protagonistes n’est pas très soignée mais on appréciera de voir Uriel Ventris s’opposer aux méthodes de son Capitaine, ce dernier ne suivant pas toujours le Codex de Roboute Guilliman à la lettre. Enfin, d’un point de vue de la qualité de l’écrit, le tout est plutôt bon même si les Night Lords sont clairement sous exploités. Il en ressort donc un bon récit dans l’ensemble bien trop classique pour marquer les esprits. Mais le fan d’Uriel Ventris y verra une opportunité de mieux appréhender son héros favori.

Les plus

La première apparition d’Uriel Ventris.

Une nouvelle classique mais qui a sa place dans la saga.

Des scènes de batailles sympas pour une bonne entrée en matière.

Les moins

Un manque d’originalité indéniable.

Une nouvelle trop courte pour nous passionner réellement.

Un style littéraire sans excès.

Conclusion

Un divertissement classique que les fans apprécieront en tant qu’origine de la saga.