Cauda Draconis

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

Avant-propos

C’est la nouvelle exclusive de l’édition collector Blackstone Fortress: Ascension, vendue à seulement 1 250 exemplaires. Voyons ce que Darius Hinks nous a réservé avec ce récit.

L’histoire du livre

Le capitaine Janus Draik, héritier déchu, s’introduit dans la demeure de Marianna Metastasio afin d’y dérober un trésor familial perdu : le légendaire tableau Cauda Draconis, volé des années auparavant. Mais dans les profondeurs du palais, Draik découvrira bien plus qu’une simple toile dérobée…

L’histoire avec un grand H

Janus Draik et son assistante Isola assistent à un bal donné par la Comitissa Marianna Metastasio, une aristocrate autrefois influente mais désormais déchue, connue pour ses excès et ses fréquentations douteuses.
Draik méprise ce spectacle de corruption, mais il a une mission précise : profiter de la confusion pour récupérer un tableau volé à sa famille, le Cauda Draconis, un chef-d’œuvre de Catali considéré comme le joyau de la collection Draik.
Isola crée une diversion en faisant exploser la fontaine des jardins. Pendant que tout le monde se précipite dehors, Draik s’éclipse vers les galeries privées où sont conservées les œuvres d’art. Le temps presse : il finit par trouver le tableau recherché. Comme l’œuvre est trop volumineuse pour être transportée, il découpe la toile, l’enroule et la glisse dans son fourreau, protégée par une carte pour la préserver de la pluie.
Après avoir neutralisé deux gardes dans les couloirs, Draik retourne discrètement au bal. La Comitissa, bouleversée par l’explosion de la fontaine, croise de nouveau son chemin et le félicite pour son zèle, croyant qu’il agit pour la protéger. Draik lui répond avec courtoisie, puis quitte le palais pour rejoindre Isola et leur navette.
À bord, alors qu’ils s’éloignent dans la tempête, Isola examine la peinture. À la grande stupeur de Draik, elle révèle que l’œuvre n’est pas authentique : bien qu’ancienne et de qualité, ce n’est qu’une copie. Le véritable Cauda Draconis n’était donc pas en possession de la Comitissa, qui elle-même a sans doute été dupée. Draik, abattu, comprend qu’il a encore échoué à se montrer digne aux yeux de sa famille.
Mais son attention se reporte sur la carte qu’il avait utilisée pour protéger la toile. Contrairement à une simple carte impériale, elle est d’une précision exceptionnelle. Il y remarque un symbole étrange, ajouté à la main, accompagné d’inscriptions binhariques. En les déchiffrant, Isola hésite, mais pense qu’il pourrait s’agir de références au légendaire Talisman de Vaul, un artefact mythique d’origine aeldari.
Cette découverte réveille en Draik un profond sentiment de destinée. Comme si tous ces événements — son exil, sa mission, cette carte trouvée par hasard — l’avaient mené vers une quête bien plus grande que la recherche d’un simple tableau familial.
Draik murmure alors avec exaltation :
« Holy for the holy » – Le sacré pour le sacré.

Conclusion

Cette nouvelle nous montre comment Janus Draik a eu connaissance de l’existence de la Forteresse Noire, ce qui constitue finalement une bonne idée pour une nouvelle d’introduction, même si elle n’arrive qu’avec le deuxième tome de la série.
Le récit n’est pas mauvais, même si beaucoup d’éléments sont expédiés trop rapidement et peu expliqués.
Il n’apporte rien de vraiment nouveau sur les personnages, si ce n’est que la découverte de la station est due à un pur hasard.