Bride of khaine

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

Avant-propos

Au moment de La Fin des Temps pour Warhammer Battle, Graeme Lyon est un petit nouveau : à son palmarès, il n’a que The Hunter, une courte nouvelle de 4 pages. Je suis donc curieux de voir ce qu’un nouveau venu peut écrire en étant plongé dans l’un des événements les plus tragiques de l’univers Games Workshop, à savoir la fin d’une licence. Cette nouvelle est le préquel officiel de Curse of Khaine et Deathblade (d’après la Black Library).

L’histoire du livre

La Fin des Temps approche. Dans la cité elfique noire de Har Ganeth, les elfes-sorcières et les bourreaux livrent des batailles acharnées dans les rues contre les serviteurs sanguinaires de Khorne, commandés par Tullaris Porte-Effroi, héraut de Khaine aux mains ensanglantées. À l’approche de la Nuit de la Mort, la Reine Sorcière Hellebron se prépare à recouvrer sa jeunesse et sa vigueur pour rejoindre la mêlée, mais des forces sinistres cherchent à l’en empêcher. Seul Tullaris se dresse entre elle et la mort.
L’aidera-t-il, ou laissera-t-il ses ennemis s’emparer de sa tête ?

L’histoire avec un grand H

À Har Ganeth, une cité de Naggaroth dédiée au culte de Khaine, la reine Hellebron, vieillissante et affaiblie par le temps, attend avec impatience la Nuit de la Mort, un rituel annuel durant lequel elle se baigne dans le Chaudron de Sang pour retrouver jeunesse et puissance.

La ville est envahie par les adorateurs de Khorne, le Dieu du Sang.
Depuis sa tour, elle observe la ville en flammes, frustrée de ne pas pouvoir se battre à cause de son corps devenu trop fragile. Elle attend que les lunes se lèvent pour pouvoir accomplir le rituel du sang.

Dans les rues de Har Ganeth, Tullaris se bat, massacrant les envahisseurs au nom de Khaine. Il ressent la présence divine et consacre chaque mise à mort à son dieu. Alors que les combats font rage, une sorcière venue de Ghrond, au service de Morathi, vient lui proposer une alliance secrète : tuer Hellebron, prendre sa place et devenir le nouveau visage de Khaine.

Il hésite, mais finit par refuser la trahison en étranglant l’émissaire de Morathi.
Pendant que Tullaris combat dans les rues, Morathi, l’ancienne Reine-Sorcière, envoie trois assassines pour éliminer Hellebron. Affaiblie et chancelante, Hellebron tente tant bien que mal d’atteindre le Chaudron de Sang. En chemin, elle découvre les cadavres de ses suivantes et comprend qu’elle est pourchassée dans son propre palais.

L’une des assassines tente de la tuer, mais Hellebron parvient à se défendre et à la tuer, bien qu’elle soit gravement blessée. Elle peine à ramper jusqu’au Chaudron.

Tullaris, après avoir tué une deuxième sorcière, comprend que la reine est en danger et se précipite à son secours. Il arrive juste à temps pour la sauver d’une troisième assassin. Au moment où il pourrait profiter de sa faiblesse pour prendre le pouvoir, il choisit au contraire de l’aider. Il la porte dans ses bras et l’immerge dans le Chaudron de Sang.

Rajeunie et restaurée, Hellebron émerge puissante et superbe. Mais elle n’est pas dupe : elle sait que Tullaris aurait pu la trahir. Elle le confronte immédiatement, pressant un poignard contre sa gorge. Tullaris lui confesse l’offre de Morathi, mais affirme l’avoir refusée.

Hellebron décide alors de découvrir ce que la dernière sorcière voulait lui révéler. Elle plonge sa tête coupée dans le Chaudron de Sang et l’interroge.

Le Rhana Dandra approche – la fin du monde. Les dieux marchent à nouveau parmi les mortels. Si les manigances de Morathi réussissent, alors Hellebron est destinée à devenir la maîtresse de Khorne, et Tullaris mourra en servant Khaine. Le Roi-Sorcier Malekith brûlera, et les Druchii périront avec lui.

Hellebron rejette ces prophéties comme de simples mensonges.

Conclusion

La nouvelle n’est pas mauvaise, et ravira tous les fans d’elfes noirs, même si elle semblera un peu obscure pour les autres.

La Fin des Temps approche, et pourtant ils ne peuvent s’empêcher de faire de la politique, de tirer les ficelles et d’avancer leurs pions pour un simple gain de pouvoir personnel. C’est exactement ce qu’on attend de cette race.

Graeme Lyon réussit parfaitement à retranscrire l’ambiance de violence et de trahison inhérente aux elfes noirs.