Battle of the Fang

De Les Archives Infinies
Aller à la navigation Aller à la recherche

Par Black Librarium

Avant-Propos

Et voila la Black Librarium touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/

Scénario et mise en scène

Scénario et mise en scène = 3/5

C'est quand même assez simplissime et linéaire, même si plusieurs histoires se déroulent en parallèle, nous permettant d'apprécier plusieurs points de vue de la bataille. Le début du roman est plutôt mou, mais c'est normal c'est l'introduction à la situation, et ensuite cela devient divertissant. La second moitié du roman est très dynamique. Mais j'ai eu l'impression de lire une version longue et bavarde d'un "rapport de bataille" publié dans le magazine White Dwarf, sans plus.

Style et écriture

Style et écriture = 2/5

Après en avoir discuter avec Leman il faut bien constater que la traduction est une catastrophe, ne rendant pas justice au style épique du texte dans sa version anglaise. L'écriture est très froide, sans personnalité aucune. Si ça se laisse lire sans déplaisir c'est quand même un peu ennuyeux. Et il faut attendre les premières centaine de pages pour commencer à apprécier l'action qui sauve un peu le texte impersonnel.

Intérêt fluffique

Intérêt fluffique = 3/5

Si on découvre avec intérêt l'univers des SW et le Croc, cela manque de profondeurs et de petits anecdotes pour nous faire apprécier la vie de tous les jours dans un environnement aussi difficile. C'est quand même très superficiel. Pour le reste on appréciera la présentation du fonctionnement hiérarchiques et de organisation militaire des Space Wolf, ainsi que l'usage de termes et mots spécifiques aux space marines de Fenris, ce qui apporte un plus à l'ambiance un peu terne du récit.

Appréciation personnelle

Appréciation personnelle = 3/5

Je ne dirai pas que c'est un grand roman car il manque de profondeur. Il est bon. Mais le manque cruel de personnalité de l'écriture m'a plongé dans un abîme d'ennui. C'est sûr que Chris Wraight n'est pas Graham McNeill ou Dan Abnett, mais d'autres auteurs de la BL se distinguent du lot par leurs spécificités. Ici c'est franchement plat.

Note globale = 11/20

Vous constaterez que ma note globale est à peine au-dessus de la moyenne, et à mon goût cela reflète surtout les défauts d'une traduction dynamique et motivante. Si en soit l'histoire est très intéressante, elle n'est pas mise en valeur. Le scénario est mécanique et les scènes d'action manquent un peu d'âme. Et puis les personnages principaux souffrent d'une cruelle absence de psychologique, ils sont en majorité vides et creux, des robots qui exécutent un scénario sans vraiment y croire.

Désolé d'être aussi sévère avec ce titre, mais cela reflète mon retour de ce roman.

Par Maestitia de l’équipe du Reclusiam

Avant-Propos

Vous pouvez retrouver cette excellent site ici https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team

Résumé

    — Prends ça ! cria-t-il en portant un coup précisément là où ses armes avaient déjà déchirés le blindage du cataphractaire.
   Le monstre de métal perdit l’équilibre, ses bras s’agitant vainement pour tenter de rester debout. Il s’écrasa au milieu d’un groupe de soldats. Sa plaque pectorale avait été ouverte de haut en bas. Des circuits et des tuyaux fumants en jaillissaient comme des entrailles mises à nu.
   Greyloc fit volte-face, parfaitement conscient qu’il n’aurait jamais pu mettre à terre une telle machine.
   Bjorn était là.
   L’illustre Dreadnought se tenait devant lui. Il dominait l’espace de toute sa hauteur. Son canon à plasma fumait encore suite au tir qui venait d’achever le cataphractaire.
   Tremble devant la colère des anciens, abomination !
   L’aura de terreur qui émanait de Bjorn était inouïe. Même Greyloc, qui combattait les pires ennemis de l’humanité depuis des siècles, se retrouva comme frappé de stupeur face à la haine palpable du Vénérable Dreadnought…

Voici un roman très attendu par les lecteurs. Pourquoi ? Parce que la Bataille du Croc n’est pas un siège anodin. 1 000 ans après que l’Empereur ait lâché les loups sur Prospero et anéanti le monde natal des Thousand Sons de Magnus, ceux-ci ne comptent pas en rester là et préparent leur vengeance.

En utilisant la rage aveugle du Loup Suprême, le Primarque renégat Magnus le Rouge parvient à vider le Croc, forteresse inexpugnable de Fenris, pour attirer les Space Wolves aussi loin que possible. Dans le même temps, il envoie tout ce qu’il lui reste de Thousand Sons sur Fenris en une attaque surprise afin d’anéantir le monde natal des Space Wolves. Le Croc devra tenir malgré ses effectifs réduits face à une véritable armée destinée à humilier toute une Légion comme l’a fait Leman Russ quelques siècles plutôt.

Premier roman de Chris Wraight sur l’univers de 40.000, et on peut dire que cet homme a le don pour mettre une ambiance électrique dès les premiers chapitres grâce aux différentes joutes verbales que se lancent les loups entre eux. Mais si ce n’était que ça ! Il parvient à retranscrire parfaitement le Space Wolf dans toute sa brutalité et sa bravoure que ce soit sa verve ou en contact des traîtres.

Le contexte est original car il se passe seulement 1 000 ans après l’Hérésie d’Horus. Ce qui sous-entend que tout est encore à faire. Il n’y a donc pas d’Ulrik, de Grimnar ou de Ragnar. Les Loups ne digèrent pas que Russ soit parti sans rien dire et que Magnus, lui, court toujours. Les ennemis sont aussi intéressants avec la présence des sorciers de Prospero, les plus érudits des Astartes mais aussi les plus fourbes. Le loup contre le magicien, l’énumération est à elle seule épique !

Il y a dans ce roman énormément de bons passages, surtout lors d’action ou de prise de parole. Je regrette que l’histoire ne s’articule qu’autour d’une seule idée assez vaseuse : vider les casernes de Fenris pour poursuivre Magnus qui a été signalé dans un autre coin de l’univers… Ça sent le piège à plein nez, surtout quand on connait la malice du Primarque.

Ce roman est fait pour les amoureux du bolter car l’action y est omniprésente et toujours justifiée. On ne s’ennuie pas une seconde, toujours pris entre percées, contre-attaques, embuscades et actes héroïques. Les personnages sont hauts en couleurs et on ne peut pas les mélanger. Ils ont tous un petit quelque chose et lorsque certains viendront à rejoindre le Père de Tous, vous serez véritablement frustrés, ce qui prouvera bien le talent de Chris Wraight à créer des personnages uniques et efficaces. Vous tremblerez avec les skarls dans le Croc de Thane alors que Magnus foulera les neiges éternelles de Fenris, vous serez plongé parmi les Griffes Sanglantes et parmi Morkai.

Pour finir avec le fluff, on a quelques miettes, rien d’extra mais toujours appréciables. En revanche j’ai noté deux belles incohérences fluffiques qui m’ont plutôt déçu.

Les plus

1 000 ans après l’Hérésie, ça vaut le coup d’œil.

Un siège qui aura des conséquences colossales pour la Légion.

Des personnages avec du relief, jamais superflus.

Du Primarque en mode vengeance et un Dreadnought inoubliable.

Les moins

Un scenario qui repose sur un piège peu réaliste.

Des incohérences dans le fluff assez frustrantes.

Conclusion

La Bataille du Croc détrône le Monde de Rynn et retranscrit le Space Wolf dans toute sa splendeur de brutalité, l’imprégnant d’une fidélité à Russ qui n’a rien à envier à un Dorn. Ce tome est à lire si vous êtes un fan de Space Marine, il est à dévorer si vous êtes un fan de Space Wolf !