Backcloth for a Crown Additional
Par Gilian
Avant-Propos
Apres Missing in Action, voila encore une nouvelle qui nous montre un interlude entre deux missions de notre inquisiteur favori, et ce n’est pas forcement de tout repos car il se passe des choses dans la campagne de l’arriere pays sur Gudrun.
L’histoire du livre
La mort d’un vieil ami conduit l’inquisiteur Eisenhorn et ses compagnons à la foire itinérante de Sunsable, où quelque chose de sinistre rôde dans la tente des portraits. Qu’est-ce qui cause ces disparitions, et s’il s’agit d’une corruption liée au Warp, cela pourrait-il condamner un monde entier ?
L’histoire avec un grand H
Gregor Eisenhorn prend son petit-déjeuner avec Alizebeth Bequin à Spaeton House, sur Gudrun, lorsqu’il apprend la mort de son ami Aen Froigre, un noble influent de la planète. Bien qu’initialement réticent à s’impliquer, Eisenhorn accepte de mener l’enquête à la demande de la veuve de Froigre. Sur place, il découvre que Froigre est mort d’une crise soudaine et inexplicable, officiellement attribuée à une "terreur". Lorsqu’il interroge les membres de la famille et examine les indices, Eisenhorn soupçonne une implication surnaturelle. Il apprend qu’une fête grandiose avait eu lieu peu avant la mort de Froigre, organisée pour célébrer le retour de son fils, Rinton Froigre, de son service militaire. De nombreux artistes, musiciens et marchands ambulants avaient participé à l’événement, dont une troupe de forains appelée Sunsable’s Touring Fair. Eisenhorn découvre que cette foire itinérante a visité plusieurs localités où des décès similaires et inexpliqués ont été signalés. Tous les morts avaient en commun d’avoir été sujets de portraits réalisés par un hololithographe nommé Bakunin, un artiste itinérant travaillant pour la foire. En traquant Bakunin, Eisenhorn et Bequin se rendent à la foire et interrogent l’artiste. Bakunin révèle qu’il utilise des solutions chimiques pour ses hololiths, mais il ne sait pas que l’un de ses ingrédients est corrompu par le Warp. L’objet incriminé est une bouteille contenant un liquide mystérieux qui ne s’épuise jamais et qui imprègne ses œuvres d’une énergie maléfique, capturant les âmes et corrompant les portraits qu’il réalise. Ces portraits deviennent ensuite des vecteurs d’influence démoniaque, causant la mort des sujets photographiés. Lorsque Eisenhorn force son chemin dans la remorque de Bakunin pour détruire la source du mal, il est confronté à des manifestations spectrales : les âmes piégées des victimes des portraits s’animent et attaquent. Eisenhorn, armé de Barbarisater, son épée psychiquement renforcée, parvient à briser la bouteille maléfique, mettant fin à la menace. Bakunin, cependant, est tué par les forces qu’il a involontairement déchaînées.
Conclusion
Je dois dire que le pitch d’annonce de la nouvelle était largement trompeur. C’est vraiment une des nouvelles les plus mineurs que j’ai eu a lire sur cette série pour le moment. Elle n’apporte rien en terme de lore ou de personnage. Elle montre juste que le chaos est partout et que la corruption peut se cacher dans les moindre détailles du monde de 40K.
Cela dit, l’histoire est bonne et se laisse lire facilement. On se laisse aller a chercher nous aussi un coupable idéal.
Par Schattra
Avant-Propos
Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/
Intrigue:
En villégiature dans son domaine de Gudrun, l’Inquisiteur Gregor Eisehorn doit interrompre ses vacances pour enquêter sur la mort suspecte d’un de ses amis notables. Le seigneur Froigre a en effet passé l’arme à gauche à la suite de la fête organisée pour le retour de son fils sur la planète, à l’âge déçu de 82 ans. Par considération pour la famille, Eisenhorn accepte de jeter un œil au dossier, même si l’affaire lui semble d’une banalité consommée. Pourtant, au fur et à mesure que les indices s’accumulent, Greg va devoir admettre que ce cas n’est peut-être pas aussi éloigné de ses enquêtes habituelles. Le Chaos ne respecte rien, pas même les RTT des fonctionnaires de l’Ordo Xenos. Vilain Chaos, vilain.
Avis:
Backcloth for a Crown Additional est la réponse d’Abnett à la question que nous nous sommes tous posés un jour : « mais que font les Inquisiteurs pendant leurs congés ? ». Plutôt que de partir à la pêche à la mouche ou faire des paniers en rotin, Gregor Eisenhorn joue donc au Cluedo avec quelques-unes de ses connaissances, ce qui ne doit pas vraiment le changer du boulot. Pour le lecteur, c’est toutefois l’occasion de découvrir l’iconique héros d’Abnett et ses plus proches collaborateurs (Bequin et Aemos) dans un cadre de quasi normalité.
La « gratuité » de cette nouvelle1, qui relate une anecdote assez inconséquente de la longue et difficile carrière d’Eisenhorn, permet à l’auteur de faire la démonstration de sa maîtrise du tempo romanesque : le rythme posé des vingt premières pages, au cours desquelles Abnett fait siens tous les codes du polar d’enquête, s’accélère brusquement et débouche sur un final enlevé, pendant lequel le bon Gregor botte le cul calleux d’une bouteille de mercure possédée.
Si la Black Library compte des contributeurs capables d’écrire de bons textes d’action pure, et (mais c’est plus rare) de bons textes « contemplatifs », ils sont en revanche très peu nombreux à savoir marier les deux approches de manière convaincante, ce qui est une autre raison de placer Dan Abnett en tête de peloton.
1: Comprendre que, contrairement aux autres courts formats prenant place dans la saga inquisitoriale d’Abnett, 'Backcloth…' n’a aucune incidence sur le reste de la série ('Thorn Wishes Talon'), ni ne révèle d’éléments intéressants sur le passé ('Missing in Action', 'Playing Patience') ou le destin ('The Strange Demise of Titus Endor') d’un personnage important de cette dernière.
Fluff
À moins d’être un acharné d’Eisenhorn et de Gudrun (la planète où se déroule 'Backcloth...', ainsi qu’une bonne partie de la première trilogie inquisitoriale d’Abnett), il n’y a pas grand-chose à tirer de cette nouvelle pour le fluffiste. On peut tout de même noter que le mot d’argot pour désigner un mutant est « twist » à St-Tropez, et que le Chaos peut posséder n’importe quoi. Vraiment n’importe quoi (voir le spoiler placé plus haut).