Armour of Fate

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

Avant-Propos

Guy Haley est le principal auteur de l’ère Indomitus. Il a commencé avec deux séries de livres, une sur les Blood Angelq et une sur le retour du primarque Guilliman à Ultramar.
Dans le cadre de la série sombre imperium, il a accompagné la trilogie de plusieurs nouvelles pour approfondir sa trilogie. Voilà la deuxième.

L’histoire du livre

Roboute Guilliman a un souci. Pour le ressusciter, Cawl lui a fait revêtir l’armure du Destin et Yvraine lui a bien spécifié qu’il ne devait jamais l’enlever, mais il n’aime pas se sentir piégé et cherche une solution.

L’histoire avec un grand H

Il n’existe aucune armure de l’adeptus astarte qui soit vraiment silencieuse et porter l’armure du destin sans discontinuer depuis des années et en train d’agacer sérieusement Guilliman. Il aimerait pouvoir la retirer et retrouver sa liberté et c’est pour ça qu’il a entrepris des recherches depuis le moment où on lui a dit que c’était impossible.

Dans le scriptorium de son vaisseau amiral « l’honneur de Maccragge », il a recherché toutes les informations qu’il possédait sur les armures énergétiques (une mine d’informations à faire mourir d’envie la fabricator général de Mars en personne) et il a trouvé le moyen de retirer et de revêtir l’armure à volonté.

Mais il lui reste une question à résoudre avant de tenter l’expérience…

Il décide de demander en premier lieu l’avis de l’Inferior Cawl, mais comme ce dernier n’a pas de réponse à cette question, il se résigne à demander de l’aide à Eldrad Ulthran.

Après une petite joute verbale, Eldrad finit par lui dire que l’armure ne fait pas que le maintenir en vie physiquement, elle maintient aussi son âme. Retirer l’armure comporte des risques mais c’est en définitive la force d’âme et la volonté de Guilliman qui vont décider s’il meurt ou pas.

Alors Guilliman décide de tenter sa chance de retirer l’armure du destin et de reprendre en main le sien …

Guilliman

On n’apprend pas de choses très importantes dans cette petite nouvelle mais quand même une ou deux. Depuis sa résurrection, il n’a plus besoin de dormir, même si parfois il aimerait bien le faire, le bruit de l’armure lui est insupportable. Il parle couramment la langue des Aeldari, ce qui est extrêmement rare.
Il était réputé pour faire de l’humour pendant la grande croisade et même après le siège de Terra.

Inferior Cawl

En fonction du code utilisé pour l’activer, l’Inferior Cawl n’a pas accès aux mêmes bases de données et n’apporte donc pas les mêmes réponses. Guilliman reste quand même persuadé que c’est une IA, et que si un prêtre du Mechanicus est bien capable d’aller contre le traité du mont Olympus, c’est Cawl.

Conclusion

En douze petites pages, Haley réussit à rendre une nouvelle parlant d’une armure intéressante en y ajoutant des petites révélations insignifiantes sur Guilliman et l’Inferior Cawl.
Sans révolutionner l’intrigue, elle apporte un petit plus au niveau du background de la trilogie sombre imperium.

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Sorti de ses dix mille ans de stase par les bons soins d’Yvraine lors de la 13ème Croisade Noire, Roboute Guilliman, Primarque des Ultramarines et nouvelle person in charge d’un Imperium passablement délabré, consacre ses formidables talents à une tâche d’une technicité insondable : aller prendre une douche. Harnaché comme il l’est dans l’Armure du Destin depuis son miraculeux reboot, Roboute supporte en effet de moins en moins les contraintes de cette carapace providentielle, mais qui malgré tous ses avantages, reste un exosquelette bruyant, encombrant et peu précis. Parfait pour mener ses Bleus sur le champ de bataille et en ressortir indemne, certes, mais inadapté pour réaliser des choses aussi banales que tenir un stylo ou ramasser une fiche bristol (deux des activités favorites de M. Codex Astartes, on s’en rappelle). Et ne parlons pas de l’humiliation de devoir se nourrir à la paille, et du supplice de ne pas pouvoir se gratter le bas du dos. Aussi, bien qu’Yvraine lui ait formellement interdit de se dessaper sous peine de mort après son réveil millénaire, Roro est bien décidé à tenter The Full Monty, ne serait-ce que pour voir la tête de cette andouille de Sicarius, revenu de ses périples dans le Warp avec autant de second degré qu’un thermomètre en panne, et qui lui sert de nounou depuis plusieurs semaines.

S’étant documenté autant que possible sur les armures énergétiques à travers les âges et complété une thèse de recherche appliquée sur ce sujet auprès de l’académie de Thalassar pendant qu’il y était, Guilliman se sent prêt pour tenter l’opération ‘Dépiautage du Homard’ (le nom de code qu’il lui a donné1), mais tient avant ça à obtenir une confirmation qu’il ne va pas faire une grosse couennerie auprès de l’entité la plus savante de l’Imperium – après lui, bien sûr – ChatGPT l’Inferior Cawl, que le véritable Cawl lui a laissé sur le Macragge’s Honour pour répondre à toutes ses questions pressantes et/ou stupides sur le 41ème millénaire. Après avoir réveillé la capricieuse machine, le Primarque s’entretient brièvement avec le chatbot le plus blasé de la galaxie, qui refuse posément de répondre à sa question en plaidant l’incompétence. Il y a des jours comme ça où la technologie décide de faire des siennes. Un rage quit plus tard, Guilliman passe au plan B (car évidemment, il en avait un) : faire appel à un ami. On verra si cela lui portera davantage chance que le 50/50.

Nous partons alors sur Westeros une planète dont la principale caractéristique est d’abriter une falaise de glace, où le Grand Schtroumpf a le souvenir d’un petit bar peinard, accessible seulement après avoir creusé une galerie de dix mètres à un endroit bien précis, et connu de lui seul. Laissant l’impayable Sicarius et son escouade de Vitrixificateurs faire le pied de grue à l’entrée, Guilliman pénètre seul dans la caverne dégagée par ses hommes, et arrive dans une ville eldar complètement désertée. L’attend toutefois sur place une projection d’Eldrad Ulthuan, plus insupportable que jamais2, mais disposé à répondre à la question qui tourmente tant le Primarque convalescent.. mais eldar style, c’est-à-dire de la façon la moins tranchée et honnête possible. Si notre sagace héros semble se satisfaire de la réponse de normand que lui donne son interlocuteur avant que la communication soit coupée, nous pauvres lecteurs apprenons au moins que l’Armure du Destin permet entre autres choses au vague à l’âme que la blessure infligée par Fulgrim a provoqué chez son frère de ne pas s’étendre, ce qui pourrait avoir des conséquences potentiellement fatales pour Ultraman à long terme.

Mais comme le disait un certain économiste quelques millénaires plus tôt, « à long terme, on sera tous morts ». Définitivement tenté par l’idée de se faire tatouer « I love my Pépé » sur la fesse gauche, Roboute Guilliman convoque la fine fleur de l’Apothicarion et de l’Adeptus Mechanicus du Macragge’s Honour à son retour sur le vaisseau, et leur ordonne de procéder au strip tease le plus lourd de conséquences de l’histoire de l’humanité…

1: On se rappellera que les homards sont bleus lorsqu’ils sont en pleine forme.

2: Genre tu fais un effort pour t’exprimer dans sa langue, que tu es l’un des seuls êtres humains à maîtriser, et lui te balance ça. Tu sais où tu peux te les carrer, tes runes ?

Avis

Guy Haley est un des auteurs de la Black Library les plus doués pour rendre sympathiques et accessibles les personnages glorifiés par le background officiel, et c’est ici Roboute Guilliman qui bénéficie de ses bonnes œuvres (par contre, le pauvre Cato Sicarius ne sort pas vraiment grandi de cette nouvelle). Bien que la tension dramatique de ‘The Armour of Fate’ soit assez inexistante, en raison de l’autre armure, en scenarium celle-ci, portée par le Primarque sur le retour, on lit avec intérêt cette petite digression « vestimentaire », qui montre que même les individus les plus puissants et intelligents qui soient ne sont pas au-dessus de considérations bassement prosaïques, ou de comportements semblables à celui du premier quidam venu. Ça change agréablement des nouvelles d’action effrénée qui constituent le régime de base du lecteur de littérature 40K, et ce ne sera certainement pas moi qui m’en plaindrait.