Angels in the Gutter
Par Gilian
Avant-Propos
Alec Worley est plutôt connu pour ses audiobooks et ses nouvelles d’horreur. Étrangement, il a écrit directement un roman pour la collection Crime sans avoir écrit de nouvelles au préalable. Voici donc sa première nouvelle dans l’univers du Crime avec son duo improbable.
L’histoire du livre
Depuis la destruction de Korsk, la situation est devenue encore pire dans le quartier du Dredge, mais heureusement, certaines personnes essayent de rendre les choses meilleures.
L’histoire avec un grand H
Baggit et Clodde sont en train de tendre une embuscade à un camion de l’Administratum qui doit amener des contrats de rénovation à un consortium contrôlé par la pègre locale.
Avec ces contrats, la pègre va pouvoir détourner l’argent qui doit être utilisé pour aider à la reconstruction des habitations détruites pendant le crash. Nos deux compères ont été engagés (bénévolement) pour que cela n’arrive pas. Mais Baggit n’a pas la tête à ce qu’ils sont en train de faire, et sur l’insistance de son ami Clodde, il finit par lui dire pourquoi.
Quelques jours avant le crash du vaisseau, il exécutait un contrat de surveillance dans les docks spatiaux de Vorbis. Il devait installer des caméras et des micros pour que son employeur puisse espionner ce qui s’y passe.
En partant, il a repéré une caisse cachée dans un coin, et il a volé les crédits qui étaient dissimulés à l’intérieur (beaucoup de crédits). Il pensait ne pas avoir laissé de traces, et il n’en a sûrement pas laissé. Malheureusement, il a appris il y a peu qu’un contrôleur aérien avait disparu la veille du crash et qu’il avait été retrouvé mort et torturé.
Clodde lui dit que le contrôleur devait être dans la combine, et que son employeur a pensé que c’était lui qui avait volé les crédits, donc son ami n’a rien à craindre. Il ne voit pas où est le problème.
Baggit est d’accord avec lui, mais il pense que c’est parce qu’il manquait un contrôleur aérien que l’accident s’est produit, et cela le met mal à l’aise d’avoir autant de morts sur la conscience. Après une très longue discussion, Baggit est à nouveau à cent pour cent sur la mission qu’ils doivent accomplir, et même si un ancien associé essaie de les tuer pendant l’opération, ils arrivent à s’en tirer et à brûler les papiers de l’Administratum.
Conclusion :
Je me force à écrire ce résumé avant de lire la dernière nouvelle du recueil. Comme souvent avec Alec Worley, on a droit à des personnages hauts en couleur et à des situations qui flirtent avec les limites du Lore établi, ce qui finalement rend cette nouvelle agréable à lire.
Maintenant, si ce sont vraiment les actions de Baggit qui ont déclenché tout ça, c’est encore plus savoureux en fait.