A Lesson in Iron

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

L’histoire du livre

Le Fist of Iron, vaisseau amiral des Iron Hands, poursuit un vaisseau ork dans une faille Warp et va faire une découverte pour le moins troublante.

L’histoire avec un grand H

Durant les débuts de la grande croisade une demi douzaine de failles Warp avaient été cartographiées dans l’espace, et la règle imposée par la Navis Nobilite était de les signaler et de s’en éloigner le plus vite possible.

Les vaisseaux orks fuyaient devant la 52ème flotte expéditionnaire de l’empire de l’humanité en direction d’une faille Warp. Et alors que la flotte stoppait la poursuite, le primarque Ferrus Manus, aux commandes du poing de fer, (son vaisseau amiral de classe Gloriana) décide de continuer seul la poursuite.
Ferrus Manus ne voulait pas laisser fuir de survivants après le démantèlement de l’empire de la rouille ork du système Seraphina.
Une fois dans la faille Warp, le Poing de Fer finit par retrouver les vaisseaux orks mais ils ont été détruits par quelque chose et apparemment cela a été fait il y a plusieurs dizaines d’années…
Mais il y a aussi un autre vaisseau à la dérive, sûrement le vaisseau qui a détruit les navires orks et qui a aussi été détruit dans l’affrontement.
Il s’avère être un navire Iron Hand mais de modèle inconnu avec des codes dérivés des codes officiels. Après être monté a bord, il devient évident que le navire doit venir du futur, mais les corps des spaces marines à bord sont horriblement mutilés et leur membres presque totalement remplacés par des augmentiques.
Alors que dans un premier temps Ferrus Manus a ordonné d’explorer le vaisseau, les attaques de créatures étranges (des démons du Warp, espèce inconnue pendant la grande croisade) forcent Ferrus et ses hommes à se replier.
Les membres du mechanicus tentent bien d’essayer de faire changer d’avis le primarque, en lui expliquant les bénéfices possibles à tirer de ramener le vaisseau dans le présent et de profiter des technologies du futur qu’il recèle.
Ferrus Manus est catégorique, si le futur c’est transformer ses fils en machines alors il préfère que ce futur se fasse sans lui…

Personnages

Ferrus Manus : Encore une nouvelle qui nous montre à quel point les fils de Medusa et leur primarque sont impulsifs. Et encore une nouvelle qui nous montre à quel point Ferrus Manus est attaché au genre humain et contre les bioniques. N’oublions pas la véritable citation : la chair est faible mais les actes demeurent…

Amadeus DuCaine : Il était le commandant en chef des Storm Walkers qui allaient devenir les Iron Hands. C’est lui qui commandait la légion au début de la guerre de la rouille et a laissé sa place pour la fin de la campagne à son primarque retrouvé. Au lieu de devenir premier capitaine de Ferrus Manus, il a choisi de rejoindre le clan Sorrgol et de laisser Ferrus choisir son premier capitaine lui-même.

Harik Morn et Gabriel Santar ils sont les deux successeurs encore en course pour la place de premier capitaine. Après l’incident de la faille Warp, Santar est choisi comme premier capitaine à la place de Morn qui n’a pas su garder son sang froid.

Conclusion

Premiere nouvelle de David Guymer pour l’Hérésie d’Horus et il ne s’en sort pas trop mal. Sans forcement révolutionner l’histoire de Ferrus Manus, il met bien en avant les points forts et faibles du personnage et de sa légion. J’ai bien aimé le moment où Ferrus précise qu’il préfère mourir que voir ses fils devenir des machines^^.

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

S’il y a une chose que Ferrus Manus, paix à son âne, détestait, c’était bien perdre du temps. Aussi, sitôt réuni avec sa Légion, engagée dans le démantèlement de l’empire de rouille ork, le Primarque tint à imposer sa marque sur ses Légionnaires. Nous rejoignons ainsi l’impulsif M. Manus alors qu’il fait la chasse de quelques vaisseaux peaux vertes ayant survécu à la colère de l’Imperium, et qu’il compte bien détruire afin d’obtenir la complétion à 100% de sa mission, et ainsi prouver à l’univers qu’il vaut mieux que ces poseurs d’Horus et de Russ1. Et tant pis si ces couards d’Orks décident de foncer coque baissée dans une faille Warp qui flottait par là pour échapper au courroux de l’Astartes, et que personne n’a jamais été assez timbré du côté impérial pour se risquer dans ce genre d’environnement chelou. Ferrus, et son Fist of Iron, seront les premiers à tenter le coup. Encore un record à mettre au crédit du Primarque qui en voulait.


Ferrus n’est pas seul sur le pont de son vaisseau amiral alors que ce dernier réalise le premier fistage d’une faille Warp. Il est accompagné de deux Sergents vétérans, le Terran Harik Morn et le Medusan Gabriel Santar, tous deux pressentis pour devenir son bras droit. Alors que le Fist of Iron s’enfonce dans le trans Materium comme s’il s’agissait de caramel mou, avec des effets funky sur les appareils de navigation, comme on peut l’imaginer, les auspex détectent soudain des silhouettes de vaisseaux à proximité. Il s’agit des kroiseurs orks, mais également d’un nouvel arrivant, qui n’avait pas été identifié pendant la poursuite dans l’espace réel. Point commun : tous ont été réduits à l’état d’épave, et dans un passé lointain qui plus est. À la grande surprise des impériaux, il semble que le vaisseau en question appartienne à la 10ème Légion, ce qui hautement improbable mais pas totalement impossible. Pragmatique comme toujours, Ferrus Manus décide d’aller y jeter un œil.


Alors que les pauvres grunts qui forment son escorte découvrent avec émoi 1) l’existence de Démons et 2) s’il y a une vie après la mort, le Primarque et ses comparses arrivent jusqu’au pont du vaisseau mystère, où les attend un cadavre desséché de Space Marine. Ce dernier porte les marquages d’un Iron Hands, mais, au grand dégoût de FM, il semble avoir terminé sa carrière plus machine que (sur)homme, au vu de toutes les augmétiques et bioniques que la dépouille arbore. C’est le Tech-adepte qui accompagne la fine équipe qui finit par proposer l’hypothèse la plus intéressante pour expliquer ce répugnant mystère : l’épave sur laquelle ils se trouvent est un vaisseau des Iron Hands provenant du futur, transporté dans le passé par les caprices du Warp.


Avant que la nouvelle n’ait pu être digérée par l’assemblée, une palanquée de Démons se manifeste (dans tous les sens du terme) sur le pont, et forcent nos héros à – enfin – faire usage de la force. Si ce bogoss de Ferrus s’illustre à grands coups de marteau, ses subalternes sont plus à la peine. Surpris par les nouveaux arrivants, Santar se fait ainsi arracher le bras gauche par une Bête de Nurgle joueuse, tandis que Morn est submergé par des Horreurs rigolardes. Le premier réussit toutefois à marquer des points auprès du Primarque en retournant dans la mêlée sitôt ses esprits recouvrés, tandis que le Terran se contente de haleter comme un bébé phoque sur la banquise. Avant d’ordonner une retraite tactique vers le Fist of Iron, ignorant les avis de ses sous-fifres de rester pour looter de la technologie futuriste, et/ou défendre une relique de la Légion, Ferrus tranche en son for intérieur : ce sera Gaby qui deviendra son Ecuyer et 1er Capitaine. C’est dit.

Avis

Petite nouvelle fort sympathique consacrée par leur spécialiste incontesté, David Guymer, aux Iron Hands et à leur Primarque caractériel, ‘A Lesson in Iron’ se paie le luxe de nous présenter en quelques lignes la prise de fonction de Ferrus Manus au sein de sa Légion (choix du 1er Capitaine, et autres révélations fluffiques intéressantes incluses), combiné avec une savoureuse mise en abîme du futur qui attend le Chapitre dans quelques millénaires. Le fait que les améliorations bioniques répugnent au plus haut point l’homme aux mains de fer n’est pas une nouveauté à ce stade, mais Guymer parvient tout de même à surfer sur cette iron-ie de façon tout à fait satisfaisante. Le pauvre Ferrus Manus aura soupé de prémonitions malheureuses car jamais utilisées pour modifier la destinée pas vraiment enviable attend ses fils et lui-même à la sortie de la Grande Croisade, et on en a encore un exemple ici. Ca reste plus distrayant à lire que la moyenne des soumissions de la BL, donc pourquoi cracher dans soupe ?


1: C’était l’époque de la Grande Croisade où tous les Primarques avaient un nom qui rimait avec « platypus », l’animal préféré de Pépé.