Hammer and Bolter n°11

De Les Archives Infinies
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Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intro

Bonjour à tous, bonne année et bienvenue dans cette nouvelle chronique de feu le webzine de la Black Library, Hammer & Bolter. Au programme de cet onzième opus, de l'homme bête mythique, du Night Lord sadique, du Counter frénétique (pléonasme), du McNeil anecdotique (incroyable, le bonhomme aime Stephen King et David Gemmell ! Les bras m'en tombent), et pour commencer, un dernier carré méphitico-sonique dans les ténèbres du lointain futur. Pas clair ? Lisez donc la suite...

Nouvelles en Anglais

The Carrion Anthem de David Annandale
The Gods Demand de Josh Reynolds
Shadow Knight de Aaron Dembski-Bowden

Phalanx (chapitre douze) de Ben Counter
La fin approche sur le Phalanx, les Soul Drinkers survivants se rapprochant insensiblement de l'inévitable évasion du vaisseau forteresse des Imperial Fists. Cet antépénultième chapitre du roman feuilleton de Hammer & Bolter se concentre sur deux théâtres d'opérations distincts, chacun porteurs d'enjeux spécifiques. Au niveau micro, Sarpedon n'en finit plus de tuer le Chapelain doublement renégat Iktinos, qui, comme dans toutes les bonnes séries B d'action, n'était en fait pas si mort que ça à la fin du dernier chapitre. Ajoutant l'infamie au déshonneur, Sarpy inflige à son ancien conseiller, pas encore tout à fait remis de sa récente grillade au prométhéum, une petite séance de trouillothérapie débridée, transformant Iktinos en légume (mais attention, en légume poêlé) qui, avec un peu de chance, passera à table au prochain épisode1. La confrontation entre le maître de chapitre mutant et le dreadnought essayiste se précise, le bon Reinez devant, sauf erreur de ma part, venir compliquer un peu plus des retrouvailles qui s'annoncent d'ores et déjà comme animées.

Au niveau macro, les Imperial Fists et tous leurs copains marounes tentent tant bien que mal de contenir le projet X initié par Abraxes et ses minions. Vladimir donne de sa personne pour refouler un Buveur de Sang déjà fortement éméché, le soiffard se faisant proprement perforer par une escouade de Devastators qui traînait dans le coin. De l'autre côté du champ de bataille, Luko et ses hommes prennent à revers un contingent de démons de Nurgle mené par un Grand Immonde hilare et véloce, puisqu'il parvient à battre à la course un Space Marine (honteux). L'Archiviste Tyrendian a alors la riche idée de se faire passer pour un Twix afin de sauver l'inqualifiable Luko de l'estomac du Démon Majeur (il l'aurait bien mérité, notez). Twix parfum grenade, l'altruiste psyker se mettant en surcharge juste avant de faire connaissance avec la colonie de Nurglings squattant la panse du Grand Immonde. Résultat, un papier peint à refaire sur un rayon de deux cent mètres, un nouveau nom biffé parmi les personnages centraux des Soul Drinkers et un assaut démoniaque repoussé... pour le moment.

Profitant de l'accalmie, la ligue des gentlemen extraordinaires improvise un conseil de guerre remarquablement serein (personne ne suggérant de tuer les Soul Drinkers sur le champ – où est Reinez quand on a besoin de lui ? -), au cours duquel il est convenu que les condamnés à mort emprunteront un passage dérobé1 pour aller refermer la porte Warp d'Abraxes et Cie, ou mourront glorieusement dans la tentative. Le Prince Démon ayant eu l'amabilité de faire son entrée dans le Phalanx juste au niveau des docks du vaisseau, il me paraît tout à fait plausible que les Soul Drinkers, une fois leur mission suicide accomplie, se fassent la malle en Thunderhawk, avec l'approbation tacite des loyalistes. Tout sera alors bien qui finira bien. Confirmation de ce scénario au prochain épisode, avec les deux derniers chapitres de Phalanx.

1 : Et voilà une métaphore rondement filée.

2 : Il est révélateur du laisser aller manifeste régnant chez les fils de Dorn que l'idée ait été soumise par un Soul Drinkers et non par un Imperial Fists, lesquels ne semblaient même pas au courant de l'existence du passage en question.

Conclusion générale

Cette onzième publication de Hammer & Bolter ne contient donc aucun texte sortant de l'ordinaire, en bien comme en mal. S'il convient de reconnaître dans le Gods Demand de Josh Reynolds une nouvelle bien maîtrisée et positionnant son auteur aux premiers rangs des « hot new talents » vantés par la Black Library, le reste du numéro tend plutôt vers le passable, les talents de conteurs de Dembski-Bowden compensant les approximations narratives d'Arrandale. Counter, quant à lui, continue à manifester dans son Phalanx la terne mais robuste efficacité stylistique lui ayant permis de devenir une figure respectée au sein de la maison d'édition de Nottingham. La suite au prochain épisode, comme le veut la formule consacrée et, d'ici là, bonnes lectures !