Différences entre les versions de « Slayer of the Storm God »

De Les Archives Infinies
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==Intrigue:==
==Intrigue:==
Dans la série des nouvelles mettant en scène l’increvable tueur Nain et son infortuné (mais néanmoins tout aussi increvable) commémorateur, celles de Nathan Long méritent le détour<span style="color:red"><sup>1</sup></span>. Red Snow cueille nos deux héros au début de leur périple vers la lointaine Cathay, après qu’ils aient rejoint une caravane arabienne aux Sentinelles, Gotrek espérant trouver un adversaire digne de lui dans les légendaires Terres de l’Est après avoir trucidé son content de monstres, démons et abominations lors de ses pérégrinations dans le Vieux Monde.
Initialement sorti sous la forme d’un audio book, cette nouvelle se déroule juste après les événements relatés dans Elfslayer, et débute avec le retour de nos héros au domicile du pirate Hans Euler, afin de récupérer la lettre que ce dernier menaçait d’utiliser afin de faire chanter le père de Felix. Laissant à son comparse le soin de mettre en sécurité le précieux document, Gotrek décide pour sa part de joindre l’utile à l’agréable en faisant main basse sur le reste du contenu du coffre du contrebandier. Cette rapine innocente (car comme notre Nain le dit lui-même, ce n’est pas un crime de voler un voleur) est l’élément déclencheur d’une aventure aussi rapidement expédiée (il ne s’agissait pas de rater le bateau pour Altdorf le lendemain matin) que riche en rebondissements, au cours de laquelle les deux compères se retrouveront – bien involontairement – opposés à des sectateurs de Stromfels ni vraiment commodes, ni vraiment humains.
 
Retardée par une avalanche, l’expédition est forcée de faire halte dans un village en cours de route, faisant par la même la rencontre du père Gessler, missionnaire sigmarite s’étant établi dans les contreforts des Montagnes des Larmes afin d’en convertir les indigènes. Malheureusement pour tout le monde, sauf pour Gotrek, cette halte prend rapidement un tour macabre, les caravaniers tombant l’un après l’autre sous les griffes d’un mystérieux ennemi. Sautant sur l’occasion, notre petit rouquin teigneux se propose d’aller régler son compte à l’entreprenante bestiole, mettant en lumière par ricochet quelques pratiques folkloriques pas vraiment catholiques sigmarites<span style="color:red"><sup>2</sup></span>.
 
<span style="color:red"><sup>1</sup></span>: Le duo créé par William King il y a plus d’un quart de siècle a connu de nombreux auteurs, dont l’œuvre collective se chiffre en dizaines de milliers de pages (15 romans, 18 nouvelles). Nathan Long, qui a repris le flambeau après le pas terrible du tout Giantslayer, est un des contributeurs les plus marquants de cette institution de la Black Library, sa plume inventive et ses talents de scénariste ayant permis de redorer le blason du tandem, sérieusement écorné par les derniers opus de King.
 
<span style="color:red"><sup>2</sup></span>: Enfin si, au final. Je me comprends.


==Avis:==
==Avis:==
Long est un des auteurs les plus sous-estimés de la Black Library, ce qui constitue une injustice de taille. Prenez Red Snow par exemple : derrière l’apparente simplicité de cette nouvelle, qui n’aurait pu être qu’un épisode de plus dans la longue série des (més)aventures sanglantes de Gotrunks, le nain super-sayan, c’est à un exercice peu évident que le créateur des Blackhearts (miam) s’est livré. En effet, parvenir à condenser en une trentaine de pages un rappel de l’arc narratif de la série, une bonne dose de fluff, une galerie de personnages secondaires bien développés, une mini enquête policière, sans compter l’inévitable baston entre le tueur et le boss de fin, nécessite un véritable talent littéraire, dont Long est heureusement doté.
Dans la droite ligne du sans-faute réalisé sur le Red Snow de 2010, Long confirme avec ce nouvel épisode de l’interminable saga de Gotrek Gurnisson qu’il est toujours ce qui se fait de mieux à la Black Library en matière de hack’n’slash divertissant. A contrario des contributeurs de Hammer & Bolter s’étant précédemment frottés à la légende orange, Long respecte scrupuleusement le cahier des charges du genre (qu’il a contribué à établir, il est vrai) et donne au nabot patibulaire un adversaire digne de ce nom, en la personne d’un avatar de Stromfels aussi squaliforme que tentaculaire (le dieu des tempêtes est du genre fromage et dessert dans ses attentions). Cette confrontation finale sur les docks de Marienburg conclut une série de péripéties au cours desquelles nos héros visiteront un hôtel particulier, deux tavernes et les marais de l’estuaire du Reik, et affronteront une armée de SSS (sbires squameux de Stromfels), le tout en moins de 30 pages.


C’est cette subtile alchimie entre tous ces éléments qui fait de cette n-ième péripétie Gotrek-et-Felix-ienne une lecture agréable, autant par son caractère dépaysant (ce n’est pas tous les jours que l’on peut lire des nouvelles se déroulant à l’Est des Montagnes du Bord du Monde<span style="color: green "><sup>1</sup></span> ) que par son respect du binôme mythique de la BL. En ce sens, Nathan Long fait donc mieux que Brunner et son A Place of Quiet Assembly ou Guymer et son The Tilean’s Talisman, deux récits sympathiques mais guère fidèles au genre et à l’esprit de la série. Bref, une vraie bonne nouvelle comme on en lit malheureusement trop rarement, et l’une des raisons qui pourraient vous pousser à (re)donner leur chance aux iconiques comparses de Games Workshop.
Concise, précise et jamais avare en matière de détails fluff, l’écriture de Nathan Long rend totalement justice au légendaire binôme de la BL, sans jamais donner dans la facilité ni dans la répétition (ce qui, au vu du schéma narratif monolithique caractérisant les aventures du meilleur/pire Tueur du monde de Warhammer, relève de la gageure). Bref, Slayer of the Storm God est sans conteste la meilleure nouvelle de Gotrek et Felix publiée dans Hammer & Bolter, loin devant la concurrence.
 
<span style="color: green "><sup>1</sup></span> : Et c’est encore mieux quand ces nouvelles ne sont pas complètement farfelues. Andy Smillie, c’est à toi (et à ton Mountain Eater) que je pense.


==Fluff:==
==Fluff:==
'''Language''' : L’arabien est la langue du commerce dans l’Est du monde Warhammer.
'''Festival des tempêtes (Storm Festival)''' : Célébrations à Manann au moment du solstice d’hiver, afin de protéger les flottes de pêche et de commerce de Marienburg des tempêtes de la mauvaise saison.
   
'''Livres interdits''' : The Maelificarium (Salini), The Seven Gates (Urbanus), Treatise on the Hidden World (Sudenberg). La simple possession d’un de ces ouvrages est passible du bûcher.
   
'''Coeur de Stromfel (Stromfel’s Heart)''' : Artefact important du culte de Stromfels. Il se présente sous la forme d’un bracelet d’or pur, composé de huit brins tressés en un seul ensemble, coiffé d’un chaton enchâssé d’une gemme d’un vert marin de la taille d’une noisette. Aussi appelé Harbinger, car il permet à Stromfels de s’incarner dans un de ses fidèles lors de la cérémonie du solstice d’hiver. Les brins se déroulent alors et plongent dans la poitrine de l’heureux élu, qui se transforme en avatar du dieu. Tant que le cœur est en place, l’avatar jouit d’un pouvoir de régénération illimité.
      
      
'''Culte de Sigmar''' : Certains prêtres de Sigmar partent « évangéliser » des terres lointaines (ici, les contreforts des Montagnes des Larmes), et s’établissent dans les communautés qui les accueillent. On peut supposer que d’autres cultes ont recours à des pratiques similaires pour répandre leur dogme et leurs idées à travers le monde, en particulier parmi les religions humaines les plus structurées (Ulric, Verena, Myrmidia, Solkan, Shallya…).
'''Avatar de Stromfels''' : Humanoïde approchant les quatre mètres de haut, doté d’une tête de requin et de huit tentacules de pieuvre entourant sa gueule. Avec le Cœur de Stromfels (voir plus haut) enchâssé dans sa poitrine, l’avatar est quasiment invulnérable du fait des capacités de régénération accordées par cette relique.
      
      
'''Sigmar''' : Au cours de sa folle jeunesse, Sigmar a tué deux bêtes mythiques : Blacktusk (sanglier) et Skaranorak (dragon-ogre).
'''Culte de Stromfels''' : Les Marienburgers ont un rapport particulier avec Stromfels : ils ne l’adorent pas mais cherchent à l’apaiser en lui offrant des sacrifices afin qu’ils ne déchaînent pas ses tempêtes sur leurs navires pendant l’hiver. Les sacrifices humains qui lui sont faits à cette occasion sont donc volontaires. Les fidèles de Stromfels mutent avec le temps (écailles, ouïes, ailerons, nageoires, tentacules…), ce qui fait de lui un dieu du Chaos.

Version actuelle datée du 11 août 2022 à 18:41

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue:

Initialement sorti sous la forme d’un audio book, cette nouvelle se déroule juste après les événements relatés dans Elfslayer, et débute avec le retour de nos héros au domicile du pirate Hans Euler, afin de récupérer la lettre que ce dernier menaçait d’utiliser afin de faire chanter le père de Felix. Laissant à son comparse le soin de mettre en sécurité le précieux document, Gotrek décide pour sa part de joindre l’utile à l’agréable en faisant main basse sur le reste du contenu du coffre du contrebandier. Cette rapine innocente (car comme notre Nain le dit lui-même, ce n’est pas un crime de voler un voleur) est l’élément déclencheur d’une aventure aussi rapidement expédiée (il ne s’agissait pas de rater le bateau pour Altdorf le lendemain matin) que riche en rebondissements, au cours de laquelle les deux compères se retrouveront – bien involontairement – opposés à des sectateurs de Stromfels ni vraiment commodes, ni vraiment humains.

Avis:

Dans la droite ligne du sans-faute réalisé sur le Red Snow de 2010, Long confirme avec ce nouvel épisode de l’interminable saga de Gotrek Gurnisson qu’il est toujours ce qui se fait de mieux à la Black Library en matière de hack’n’slash divertissant. A contrario des contributeurs de Hammer & Bolter s’étant précédemment frottés à la légende orange, Long respecte scrupuleusement le cahier des charges du genre (qu’il a contribué à établir, il est vrai) et donne au nabot patibulaire un adversaire digne de ce nom, en la personne d’un avatar de Stromfels aussi squaliforme que tentaculaire (le dieu des tempêtes est du genre fromage et dessert dans ses attentions). Cette confrontation finale sur les docks de Marienburg conclut une série de péripéties au cours desquelles nos héros visiteront un hôtel particulier, deux tavernes et les marais de l’estuaire du Reik, et affronteront une armée de SSS (sbires squameux de Stromfels), le tout en moins de 30 pages.

Concise, précise et jamais avare en matière de détails fluff, l’écriture de Nathan Long rend totalement justice au légendaire binôme de la BL, sans jamais donner dans la facilité ni dans la répétition (ce qui, au vu du schéma narratif monolithique caractérisant les aventures du meilleur/pire Tueur du monde de Warhammer, relève de la gageure). Bref, Slayer of the Storm God est sans conteste la meilleure nouvelle de Gotrek et Felix publiée dans Hammer & Bolter, loin devant la concurrence.

Fluff:

Festival des tempêtes (Storm Festival) : Célébrations à Manann au moment du solstice d’hiver, afin de protéger les flottes de pêche et de commerce de Marienburg des tempêtes de la mauvaise saison.

Livres interdits : The Maelificarium (Salini), The Seven Gates (Urbanus), Treatise on the Hidden World (Sudenberg). La simple possession d’un de ces ouvrages est passible du bûcher.

Coeur de Stromfel (Stromfel’s Heart) : Artefact important du culte de Stromfels. Il se présente sous la forme d’un bracelet d’or pur, composé de huit brins tressés en un seul ensemble, coiffé d’un chaton enchâssé d’une gemme d’un vert marin de la taille d’une noisette. Aussi appelé Harbinger, car il permet à Stromfels de s’incarner dans un de ses fidèles lors de la cérémonie du solstice d’hiver. Les brins se déroulent alors et plongent dans la poitrine de l’heureux élu, qui se transforme en avatar du dieu. Tant que le cœur est en place, l’avatar jouit d’un pouvoir de régénération illimité.

Avatar de Stromfels : Humanoïde approchant les quatre mètres de haut, doté d’une tête de requin et de huit tentacules de pieuvre entourant sa gueule. Avec le Cœur de Stromfels (voir plus haut) enchâssé dans sa poitrine, l’avatar est quasiment invulnérable du fait des capacités de régénération accordées par cette relique.

Culte de Stromfels : Les Marienburgers ont un rapport particulier avec Stromfels : ils ne l’adorent pas mais cherchent à l’apaiser en lui offrant des sacrifices afin qu’ils ne déchaînent pas ses tempêtes sur leurs navires pendant l’hiver. Les sacrifices humains qui lui sont faits à cette occasion sont donc volontaires. Les fidèles de Stromfels mutent avec le temps (écailles, ouïes, ailerons, nageoires, tentacules…), ce qui fait de lui un dieu du Chaos.