Différences entre les versions de « Xenos »

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Score final : 19/20
Score final : 19/20
==Par Priad de l’équipe du Reclusiam==
===Avant-Propos===
Et voila la Rhydysann touche , merci a lui. <br />
Vous pouvezretrouver cette excellent site ici  https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team<br />
===Résumé===
    Je confesse qu’à cette instant je me suis senti aussi effrayé que ceux qui étaient à mes côtés. J’ai vu des horreurs et l’horreur en elle-même ne m’effraie pas. En vérité, ces êtres n’avaient rien de particulièrement horrible. Ils paraissaient terriblement étrangers et ceci m’alarmait, en tant que puritain. Mais objectivement c’était des créatures impressionnantes, à l’aspect saisissant, à l’allure assurée, au port presque majestueux. Ma peur prenait racine dans un sentiment plus profond, plus viscéral.
41ème millénaire. L’inquisition veille sur les mondes afin de s’opposer aux sombres forces qui les animent. Lorsque l’inquisiteur Gregor Eisenhorn apprend que des puissances démoniaques se battent pour mettre la main sur le Necroteuque, un grimoire antique doué d’abominables pouvoirs, il se lance à leur poursuite afin de s’opposer à cette sérieuse menace. Mais ce qu’il ignore encore, c’est que cette affaire va le mener bien plus loin que ce qu’il aurait pu imaginer, dans des lieux où l’entendement humain est remplacé par la démence.
Avec ce premier tome de la trilogie dédiée à Eisenhorn, Dan Abnett frappe fort, car n’oublions pas qu’il est le premier à écrire sur l’Inquisition. Plus que le mérite de nous faire découvrir un nouvel univers, il nous transporte littéralement dans une affaire qui va rapidement nous dépasser de par ses enjeux et sa violence. La construction du récit est très fluide mais l’on pourra néanmoins lui reprocher certaines lenteurs, qui selon moi participent grandement à l’ambiance générale qui s’en dégage. Une ambiance noire et parfois extrêmement perturbante.
Ayant lu la trilogie de Ravenor avant celle-ci, je savais déjà à quoi m’attendre, à savoir que tout est possible car l’auteur n’a aucune limite et confronte les protagonistes à des choix difficiles, voire impossibles. Les rebondissements et les sursauts d’horreur sont donc bien présents et l’on ne sait jamais si les protagonistes auxquels on s’attache seront encore vivants à la page suivante. C’est cette précarité qui fait la force du récit ; précarité accentuée dans la trilogie de Ravenor par le fait que l’élève Inquisiteur se déplace sur un fauteuil antigrav.
Eisenhorn est un homme très charismatique et déterminé. Sa droiture et son intelligence en font un modèle pour son équipe. Ajoutons d’ailleurs que cette dernière est très équilibrée et que chacun pourra s’identifier à un membre en particulier.  La plume de l’auteur opère un réel transfert sur le lecteur. On ressent la souffrance et l’adrénaline qu’Eisenhorn supporte. Cela étant accentué par le fait que le livre soit écrit à la première personne, comme si Eisenhorn nous contait sa propre histoire.
    Je n’aurais jamais pensé que la symétrie pût se révéler aussi rassurante et que son absence pût être aussi déstabilisante.
Xenos est aussi intéressant pour le fan de l’Inquisition qui voudra en apprendre plus sur le fonctionnement des ordos. D’ailleurs, à la lecture du livre on espère réellement en apprendre plus dans les opus suivants. Nul doute que l’histoire est en réalité bien plus complexe que comme elle ne nous apparaît. Le premier tome est donc une affaire entière, mais aussi un prélude à une affaire d’une ampleur bien plus grande. Quel soulagement de savoir que Xenos n’est que le premier tome d’une trilogie car on n’en redemande réellement et étant écrit par Dan Abnett, il y a des chances que la suite soit au-dessus.
===Les plus===
Une excellente entrée en matière dans l’Inquisition.
   
Dan Abnett est irréprochable d’un point de vue scénaristique et narratif.
   
Les personnages ont une classe monstre.
===Les moins===
Quelques baisses de régime sont présentes pour étoffer la psychologie des personnages.
===Conclusion===
Xenos n’est qu’une entrée en matière, mais quelle entrée en matière. Une affaire poignante d’une rare intensité à recommander sans modération.
==Par Technoprêtre de l’équipe du Reclusiam==
===Avant-Propos===
Et voila la Rhydysann touche , merci a lui. <br />
Vous pouvezretrouver cette excellent site ici  https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team<br />
===Résumé===
Après une rapide consultation des réclusiens, on m’a conseillé d’entamer la série des Fantomes de Gaunt ou celle de la sainte Inquisition. Même si j’ai apprécié Premier et Unique, Priad a déjà donné son avis de lecteur tardif. Quand à moi, j’attaque son territoire car il me bassine m’invite depuis longtemps à m’y plonger. Dans les 2 cas, je reprenais une lampée de Dan Abnett comme on goute un grand cru. Car avec presque 10 ans d’âge même en français, on a droit à un très bon produit qui nous emmène dans plusieurs coins de la Galaxie. Dans le cas des aventures de Gregor Eisenhorn, à la poursuite des agents du Chaos plutôt que de leurs soldats.
L’Inquisiteur Eisenhorn est un personnage haut en couleur dont les prouesses mentales et physiques n’ont pas été égalées dans mes lectures par aucun humain. Cela donne un côté «héros» rafraichissant, surtout quand on voit qu’il souffre, saigne et s’évanouit après un âpre combat. Ce mélange de force brute, qu’elle soit personnelle ou dans son équipement et son aura «diplomatique», et des faiblesses de son rôle en fait un personnage complexe dans un univers tout aussi grand. Les explications bien situées des différentes doctrines au sein de l’Inquisition renforcent autant cette impression qu’il est un rouage dans la machine impériale que celui qu’il en est le meilleur élément, le héros. La narration à la première personne et le partage des pensées d’Eisenhorn renforce encore cette immersion, permettant d’insérer facilement toute l’expérience et le savoir galactique qu’on doit nous distiller.
Car l’univers est grand, et les populaces et leurs cultures mériteraient leurs propres encyclopédies pour certaines. On a droit à un cours accéléré avec les investigations et les personnages rencontrés. Car le génie de Dan Abnett est dans cette capacité à rajouter un personnage secondaire, lui donner de la profondeur et le garder par petite touche dans toute l’histoire pour que le héros soit toujours présent mais pas le centre de l’univers. Le fait qu’Eisenhorn travaille en équipe et recrute des éléments locaux est efficace dans cette approche multi-personnages tout en restant cohérente. Et même du coté des conspirateurs du Chaos, le travail est remarquable sur l’identification de leur rôle dans l’histoire, de leurs capacités et de leurs déplacements.
La narration est donc riche en personnages, et l’histoire prenante : on démarre par une enquête dont on nous dit qu’elle arrive à sa sixième année de traque, et qui va bien sur s’étendre à grande échelle. Je n’en dirai pas plus pour vous garder la primeur, mais j’ai apprécié la temporalité si particulière du roman. Certains voyages faits par l’équipe inquisitoriale durent plusieurs semaines, ce qui m’a fait craindre un rythme sortant d’une boucherie mais il n’en fut rien. Le juste milieu entre l’ellipse et la mise à profit de ce temps pour faire avancer l’histoire et les personnages est toujours atteint, une prouesse de l’auteur là encore. Pas étonnant qu’il considère la saga comme son meilleur travail.
À l’instar de Gaunt dont le premier tome pose les enjeux et personnages, Xenos vous fera plonger dans cette saga et vous donnera envie de savoir la suite. Pour ma part, j’en connais les grandes lignes à force de suivre les critiques de Priad mais cela ne donne que plus envie de savoir comment cela va arriver. Pour reprendre la métaphore des spiritueux, je troque le pack d’une très bonne mousse pour apprécier une bouteille plus raffinée dont je vais voir le fond avec plaisir.
===Conclusion===
Xenos réussit autant comme publication seule que comme première étape à la lecture d’une saga qui ne mérite pas son statut de l’enfant pauvre du 41ème millénaire. À consommer sans modération.

Version du 12 avril 2023 à 23:11

Par PetitPierre

Avant-Propos

Et voila la Black Librarium touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/

Intro

J’ai terminé le T1 et bientôt le T2. Alors pour ne pas oublier et me mélanger les pinceaux, j’en profite que ce soit frais dans ma tête pour faire ma review de ce sacré tome. Car oui, c’est un sacré bouquin.
J’avais déjà lu pas mal de fois l’engouement de Bloodrunk pour cette série et je voulais changer des SM et autre livre de l’HH. J’ai donc plongé au cœur de cette équipe qu’est la Team Eisenhorn, avec le gars Gregor à sa tête.

Voilà donc ce que j’en ai pensé (je vais essayé de suivre la trame logique du forum plutôt que de faire un gros pavé comme j’en ai l’habitude)

Scénario et mise en scène

Scénario et mise en scène: 5/5

La on rentre tout de suite dans le débat qui peut gêner pas mal de monde. C’est écrit à la première personne, et Abnett utilise avec soin (et son traducteur) le temps du récit qu’est le passé simple. C’est assez perturbant au début, mais ça met un coté vintage à cette histoire. Car oui, quand elle commence, on se rend compte qu’en fait on lit les « mémoires » de Gregor Eisenhor et qu’il va nous expliquer le comment du pourquoi il en est arrivé à là où il en est maintenant.
C’est vraiment très ben monté. Le scenario est vraiment classe et gavé de rebondissement. On commence par une enquête classique de l’inquisiteur au sujet d’un obscur culte du chaos qui aurait été aperçu sur la planète Hybris. A la suite de ça, on découvre toute la fine équipe et ca commence a défourailler sévère. Abnett manie aussi bien la description que l’interaction que le combat. Je ne vais pas spoiler mais ensuite on part pour Thracian Primaris. Là on a un fameux mélange d’enquête dans les hautes sphères et dans les bas-fonds, on découvre les différents talents de chacun un peu plus en détaille et on commence a percevoir le bout de l’histoire avec ce fameux culte du chaos qui ferait du buisines avec des Xenos qui soit disant serait éteint ... tout un programme. Einsehorn, décide donc de continuer l’enquête et de pourchasser les survivants !!!
Là on part dans l’espace et on continue le délire. J’adore les gros vaisseaux gotique et découvrir celui de Maxilla, à été un pur régal. En continuant l’histoire on avance à la découverte de cette race Xénos très très difficile à appréhender. Car en effet, cette race à une caractéristique phisico-géometrique très perturbante. On mélange aussi des Emperor Childrens, des SM de la DeathWatch, des GI, de la baston en veut tu en voila et on a vraiment une fin qui envoi du lourd !!!
Et on se demande d’ailleurs pourquoi un T2 ... mais ca, je vous laisse découvrir !!!

Style et écriture

Style et écriture: 4/5

Alors autant dans ma critique de Ascensions d’Horus, j’avais trouvé son style un peu « mou » et que ça manquait de souffle épique, autant la j’ai été servi. Lé précision des descriptions, mêlée à un phrasé très bien tourné donne un sacré profondeur au récit. Le vocabulaire employé est lui aussi de haut niveau. On sent bien le récit d’un inquisiteur et la succession des scènes est sacrément bien mené.
J’ai adoré les montages du genre :
«  Nous pensions trouver sur cette plante un endroit calme et posé ou nous aurions pu être en paix ... nous nous trompions ... l’avenir allait être tout autre ... » et bam, là on ré-attaque le récit dans sa trame normale et on attend avec impatience le moment décrit plus haut qui va faire que ça va dégénérer, car ça dégénéré tout le temps. Et c’est bien cool.

Et aussi les trucs du genre : Je n’étais parti qu’avec mon pistolet léger et une simple veste de cuir renforcée ... grossière erreur ... » Vraiment, c’est classe ! Et il y en a juste ce qu’il faut tout du long pour ne pas surcharger le récit de ce genre de montage
La trame générale est assez clair et l’histoire vraiment très intéressante. Ce roman est bien construit et le seul hic, c’est que j’ai eu énormément de mal à mémoriser tous les intervenants. Il y a pas mal de faction (inquisition, marine, GI, hérétiques, Xenos, civils, ...) et à chaque fois 4-5 intervenant diffèrent et au bout d’un moment j’étais pommé (j’ai dû avoir mon smartphone avec la page wiki du roman ouvert pour avoir la liste des protagonistes).
Apres, certain personnage secondaire ne sont pas hyper développé, mais c’est quand même assez léger car tous ont une sacré importance
Mais hormis ça, comme je le disais plus haut, le passé simple bien maîtrisé ajouté à la 1er personne savamment orchestré pour nous tenir en haleine, c’est vraiment du grand récit !!!
J’ai fait lire les 50 première page à ma femme qui est profs de français/latin, et elle m’a dit : Dit donc, il est précis cet auteur et c’est bien construit, c’est rare !
Et de sa part, c’est un sacré compliment car elle est virulente sur la SF/Fantasy ! Elle va même lire la suite

Intérêt fluffique

Intérêt fluffique: 5/5

Vous voulez vraiment que j’en parle ?
Car là on n’a pas fini. Car que ce soit sur L’Inquisition et son fonctionnement (Radical vs Puritain) ou les ruches et la vie civil, ou les combats spatiaux et urbain, ou les Xenos et l’espace lointain, ou la Garde Impériale et ses capacités tactiques, ou le matériel et l’équipement, et tout un tas de dialecte et mots d’usage courant, ce livre fourmille de contenue. On a même des SM et SMC, des Démons, des véhicule ... sans déconner j’ai presque failli prendre des notes !!! Apres je ne suis as un expert fluffique donc peut être que les vieux baroudeurs de 40k seront blasés, mais moi non, j’ai vraiment tout dévoré et essayé de bien tout me représenter.

Appréciation personnelle

Appréciation perso: 5/5

Un seul mot : MERCI !!! Oaui, merci Bloodrunk de m’avoir mis l’eau à la bouche pour cette série. Maintenant je suis accroché et me voilà bon pour passer mes soirées à lire. Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas lu si tard en essayant de ne pas faire de bruit en tournant les pages pour ne pas réveiller madame et le chat qui dorment à côté. Me voilà en train d’attendre la fin de la journée pour me replonger dans la suite des aventures .Car nomdidiou, le T2 est encore plus puissant et plus, prenant je trouve !!!
Alors oui, j’ai apprécié et je ne peux que le recommander à tous ceux qui veulent plonger au cœur d’une sacré aventure qui s’étale sur plus d’une centaine d’année !!!

Score final : 19/20


Par Priad de l’équipe du Reclusiam

Avant-Propos

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Résumé

   Je confesse qu’à cette instant je me suis senti aussi effrayé que ceux qui étaient à mes côtés. J’ai vu des horreurs et l’horreur en elle-même ne m’effraie pas. En vérité, ces êtres n’avaient rien de particulièrement horrible. Ils paraissaient terriblement étrangers et ceci m’alarmait, en tant que puritain. Mais objectivement c’était des créatures impressionnantes, à l’aspect saisissant, à l’allure assurée, au port presque majestueux. Ma peur prenait racine dans un sentiment plus profond, plus viscéral.

41ème millénaire. L’inquisition veille sur les mondes afin de s’opposer aux sombres forces qui les animent. Lorsque l’inquisiteur Gregor Eisenhorn apprend que des puissances démoniaques se battent pour mettre la main sur le Necroteuque, un grimoire antique doué d’abominables pouvoirs, il se lance à leur poursuite afin de s’opposer à cette sérieuse menace. Mais ce qu’il ignore encore, c’est que cette affaire va le mener bien plus loin que ce qu’il aurait pu imaginer, dans des lieux où l’entendement humain est remplacé par la démence.

Avec ce premier tome de la trilogie dédiée à Eisenhorn, Dan Abnett frappe fort, car n’oublions pas qu’il est le premier à écrire sur l’Inquisition. Plus que le mérite de nous faire découvrir un nouvel univers, il nous transporte littéralement dans une affaire qui va rapidement nous dépasser de par ses enjeux et sa violence. La construction du récit est très fluide mais l’on pourra néanmoins lui reprocher certaines lenteurs, qui selon moi participent grandement à l’ambiance générale qui s’en dégage. Une ambiance noire et parfois extrêmement perturbante.

Ayant lu la trilogie de Ravenor avant celle-ci, je savais déjà à quoi m’attendre, à savoir que tout est possible car l’auteur n’a aucune limite et confronte les protagonistes à des choix difficiles, voire impossibles. Les rebondissements et les sursauts d’horreur sont donc bien présents et l’on ne sait jamais si les protagonistes auxquels on s’attache seront encore vivants à la page suivante. C’est cette précarité qui fait la force du récit ; précarité accentuée dans la trilogie de Ravenor par le fait que l’élève Inquisiteur se déplace sur un fauteuil antigrav.

Eisenhorn est un homme très charismatique et déterminé. Sa droiture et son intelligence en font un modèle pour son équipe. Ajoutons d’ailleurs que cette dernière est très équilibrée et que chacun pourra s’identifier à un membre en particulier. La plume de l’auteur opère un réel transfert sur le lecteur. On ressent la souffrance et l’adrénaline qu’Eisenhorn supporte. Cela étant accentué par le fait que le livre soit écrit à la première personne, comme si Eisenhorn nous contait sa propre histoire.

   Je n’aurais jamais pensé que la symétrie pût se révéler aussi rassurante et que son absence pût être aussi déstabilisante.

Xenos est aussi intéressant pour le fan de l’Inquisition qui voudra en apprendre plus sur le fonctionnement des ordos. D’ailleurs, à la lecture du livre on espère réellement en apprendre plus dans les opus suivants. Nul doute que l’histoire est en réalité bien plus complexe que comme elle ne nous apparaît. Le premier tome est donc une affaire entière, mais aussi un prélude à une affaire d’une ampleur bien plus grande. Quel soulagement de savoir que Xenos n’est que le premier tome d’une trilogie car on n’en redemande réellement et étant écrit par Dan Abnett, il y a des chances que la suite soit au-dessus.

Les plus

Une excellente entrée en matière dans l’Inquisition.

Dan Abnett est irréprochable d’un point de vue scénaristique et narratif.

Les personnages ont une classe monstre.

Les moins

Quelques baisses de régime sont présentes pour étoffer la psychologie des personnages.

Conclusion

Xenos n’est qu’une entrée en matière, mais quelle entrée en matière. Une affaire poignante d’une rare intensité à recommander sans modération.

Par Technoprêtre de l’équipe du Reclusiam

Avant-Propos

Et voila la Rhydysann touche , merci a lui.
Vous pouvezretrouver cette excellent site ici https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team

Résumé

Après une rapide consultation des réclusiens, on m’a conseillé d’entamer la série des Fantomes de Gaunt ou celle de la sainte Inquisition. Même si j’ai apprécié Premier et Unique, Priad a déjà donné son avis de lecteur tardif. Quand à moi, j’attaque son territoire car il me bassine m’invite depuis longtemps à m’y plonger. Dans les 2 cas, je reprenais une lampée de Dan Abnett comme on goute un grand cru. Car avec presque 10 ans d’âge même en français, on a droit à un très bon produit qui nous emmène dans plusieurs coins de la Galaxie. Dans le cas des aventures de Gregor Eisenhorn, à la poursuite des agents du Chaos plutôt que de leurs soldats.

L’Inquisiteur Eisenhorn est un personnage haut en couleur dont les prouesses mentales et physiques n’ont pas été égalées dans mes lectures par aucun humain. Cela donne un côté «héros» rafraichissant, surtout quand on voit qu’il souffre, saigne et s’évanouit après un âpre combat. Ce mélange de force brute, qu’elle soit personnelle ou dans son équipement et son aura «diplomatique», et des faiblesses de son rôle en fait un personnage complexe dans un univers tout aussi grand. Les explications bien situées des différentes doctrines au sein de l’Inquisition renforcent autant cette impression qu’il est un rouage dans la machine impériale que celui qu’il en est le meilleur élément, le héros. La narration à la première personne et le partage des pensées d’Eisenhorn renforce encore cette immersion, permettant d’insérer facilement toute l’expérience et le savoir galactique qu’on doit nous distiller.

Car l’univers est grand, et les populaces et leurs cultures mériteraient leurs propres encyclopédies pour certaines. On a droit à un cours accéléré avec les investigations et les personnages rencontrés. Car le génie de Dan Abnett est dans cette capacité à rajouter un personnage secondaire, lui donner de la profondeur et le garder par petite touche dans toute l’histoire pour que le héros soit toujours présent mais pas le centre de l’univers. Le fait qu’Eisenhorn travaille en équipe et recrute des éléments locaux est efficace dans cette approche multi-personnages tout en restant cohérente. Et même du coté des conspirateurs du Chaos, le travail est remarquable sur l’identification de leur rôle dans l’histoire, de leurs capacités et de leurs déplacements.

La narration est donc riche en personnages, et l’histoire prenante : on démarre par une enquête dont on nous dit qu’elle arrive à sa sixième année de traque, et qui va bien sur s’étendre à grande échelle. Je n’en dirai pas plus pour vous garder la primeur, mais j’ai apprécié la temporalité si particulière du roman. Certains voyages faits par l’équipe inquisitoriale durent plusieurs semaines, ce qui m’a fait craindre un rythme sortant d’une boucherie mais il n’en fut rien. Le juste milieu entre l’ellipse et la mise à profit de ce temps pour faire avancer l’histoire et les personnages est toujours atteint, une prouesse de l’auteur là encore. Pas étonnant qu’il considère la saga comme son meilleur travail.

À l’instar de Gaunt dont le premier tome pose les enjeux et personnages, Xenos vous fera plonger dans cette saga et vous donnera envie de savoir la suite. Pour ma part, j’en connais les grandes lignes à force de suivre les critiques de Priad mais cela ne donne que plus envie de savoir comment cela va arriver. Pour reprendre la métaphore des spiritueux, je troque le pack d’une très bonne mousse pour apprécier une bouteille plus raffinée dont je vais voir le fond avec plaisir.

Conclusion

Xenos réussit autant comme publication seule que comme première étape à la lecture d’une saga qui ne mérite pas son statut de l’enfant pauvre du 41ème millénaire. À consommer sans modération.