Différences entre les versions de « Slayer of the Storm God »
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Initialement sorti sous la forme d’un audio book, cette nouvelle se déroule juste après les événements relatés dans Elfslayer, et débute avec le retour de nos héros au domicile du pirate Hans Euler, afin de récupérer la lettre que ce dernier menaçait d’utiliser afin de faire chanter le père de Felix. Laissant à son comparse le soin de mettre en sécurité le précieux document, Gotrek décide pour sa part de joindre l’utile à l’agréable en faisant main basse sur le reste du contenu du coffre du contrebandier. Cette rapine innocente (car comme notre Nain le dit lui-même, ce n’est pas un crime de voler un voleur) est l’élément déclencheur d’une aventure aussi rapidement expédiée (il ne s’agissait pas de rater le bateau pour Altdorf le lendemain matin) que riche en rebondissements, au cours de laquelle les deux compères se retrouveront – bien involontairement – opposés à des sectateurs de Stromfels ni vraiment commodes, ni vraiment humains. | |||
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Long est | Dans la droite ligne du sans-faute réalisé sur le Red Snow de 2010, Long confirme avec ce nouvel épisode de l’interminable saga de Gotrek Gurnisson qu’il est toujours ce qui se fait de mieux à la Black Library en matière de hack’n’slash divertissant. A contrario des contributeurs de Hammer & Bolter s’étant précédemment frottés à la légende orange, Long respecte scrupuleusement le cahier des charges du genre (qu’il a contribué à établir, il est vrai) et donne au nabot patibulaire un adversaire digne de ce nom, en la personne d’un avatar de Stromfels aussi squaliforme que tentaculaire (le dieu des tempêtes est du genre fromage et dessert dans ses attentions). Cette confrontation finale sur les docks de Marienburg conclut une série de péripéties au cours desquelles nos héros visiteront un hôtel particulier, deux tavernes et les marais de l’estuaire du Reik, et affronteront une armée de SSS (sbires squameux de Stromfels), le tout en moins de 30 pages. | ||
Concise, précise et jamais avare en matière de détails fluff, l’écriture de Nathan Long rend totalement justice au légendaire binôme de la BL, sans jamais donner dans la facilité ni dans la répétition (ce qui, au vu du schéma narratif monolithique caractérisant les aventures du meilleur/pire Tueur du monde de Warhammer, relève de la gageure). Bref, Slayer of the Storm God est sans conteste la meilleure nouvelle de Gotrek et Felix publiée dans Hammer & Bolter, loin devant la concurrence. | |||
==Fluff:== | ==Fluff:== | ||
''' | '''Festival des tempêtes (Storm Festival)''' : Célébrations à Manann au moment du solstice d’hiver, afin de protéger les flottes de pêche et de commerce de Marienburg des tempêtes de la mauvaise saison. | ||
'''Livres interdits''' : The Maelificarium (Salini), The Seven Gates (Urbanus), Treatise on the Hidden World (Sudenberg). La simple possession d’un de ces ouvrages est passible du bûcher. | |||
'''Coeur de Stromfel (Stromfel’s Heart)''' : Artefact important du culte de Stromfels. Il se présente sous la forme d’un bracelet d’or pur, composé de huit brins tressés en un seul ensemble, coiffé d’un chaton enchâssé d’une gemme d’un vert marin de la taille d’une noisette. Aussi appelé Harbinger, car il permet à Stromfels de s’incarner dans un de ses fidèles lors de la cérémonie du solstice d’hiver. Les brins se déroulent alors et plongent dans la poitrine de l’heureux élu, qui se transforme en avatar du dieu. Tant que le cœur est en place, l’avatar jouit d’un pouvoir de régénération illimité. | |||
''' | '''Avatar de Stromfels''' : Humanoïde approchant les quatre mètres de haut, doté d’une tête de requin et de huit tentacules de pieuvre entourant sa gueule. Avec le Cœur de Stromfels (voir plus haut) enchâssé dans sa poitrine, l’avatar est quasiment invulnérable du fait des capacités de régénération accordées par cette relique. | ||
''' | '''Culte de Stromfels''' : Les Marienburgers ont un rapport particulier avec Stromfels : ils ne l’adorent pas mais cherchent à l’apaiser en lui offrant des sacrifices afin qu’ils ne déchaînent pas ses tempêtes sur leurs navires pendant l’hiver. Les sacrifices humains qui lui sont faits à cette occasion sont donc volontaires. Les fidèles de Stromfels mutent avec le temps (écailles, ouïes, ailerons, nageoires, tentacules…), ce qui fait de lui un dieu du Chaos. |
Version actuelle datée du 11 août 2022 à 18:41
Avant-Propos
Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/
Intrigue:
Initialement sorti sous la forme d’un audio book, cette nouvelle se déroule juste après les événements relatés dans Elfslayer, et débute avec le retour de nos héros au domicile du pirate Hans Euler, afin de récupérer la lettre que ce dernier menaçait d’utiliser afin de faire chanter le père de Felix. Laissant à son comparse le soin de mettre en sécurité le précieux document, Gotrek décide pour sa part de joindre l’utile à l’agréable en faisant main basse sur le reste du contenu du coffre du contrebandier. Cette rapine innocente (car comme notre Nain le dit lui-même, ce n’est pas un crime de voler un voleur) est l’élément déclencheur d’une aventure aussi rapidement expédiée (il ne s’agissait pas de rater le bateau pour Altdorf le lendemain matin) que riche en rebondissements, au cours de laquelle les deux compères se retrouveront – bien involontairement – opposés à des sectateurs de Stromfels ni vraiment commodes, ni vraiment humains.
Avis:
Dans la droite ligne du sans-faute réalisé sur le Red Snow de 2010, Long confirme avec ce nouvel épisode de l’interminable saga de Gotrek Gurnisson qu’il est toujours ce qui se fait de mieux à la Black Library en matière de hack’n’slash divertissant. A contrario des contributeurs de Hammer & Bolter s’étant précédemment frottés à la légende orange, Long respecte scrupuleusement le cahier des charges du genre (qu’il a contribué à établir, il est vrai) et donne au nabot patibulaire un adversaire digne de ce nom, en la personne d’un avatar de Stromfels aussi squaliforme que tentaculaire (le dieu des tempêtes est du genre fromage et dessert dans ses attentions). Cette confrontation finale sur les docks de Marienburg conclut une série de péripéties au cours desquelles nos héros visiteront un hôtel particulier, deux tavernes et les marais de l’estuaire du Reik, et affronteront une armée de SSS (sbires squameux de Stromfels), le tout en moins de 30 pages.
Concise, précise et jamais avare en matière de détails fluff, l’écriture de Nathan Long rend totalement justice au légendaire binôme de la BL, sans jamais donner dans la facilité ni dans la répétition (ce qui, au vu du schéma narratif monolithique caractérisant les aventures du meilleur/pire Tueur du monde de Warhammer, relève de la gageure). Bref, Slayer of the Storm God est sans conteste la meilleure nouvelle de Gotrek et Felix publiée dans Hammer & Bolter, loin devant la concurrence.
Fluff:
Festival des tempêtes (Storm Festival) : Célébrations à Manann au moment du solstice d’hiver, afin de protéger les flottes de pêche et de commerce de Marienburg des tempêtes de la mauvaise saison.
Livres interdits : The Maelificarium (Salini), The Seven Gates (Urbanus), Treatise on the Hidden World (Sudenberg). La simple possession d’un de ces ouvrages est passible du bûcher.
Coeur de Stromfel (Stromfel’s Heart) : Artefact important du culte de Stromfels. Il se présente sous la forme d’un bracelet d’or pur, composé de huit brins tressés en un seul ensemble, coiffé d’un chaton enchâssé d’une gemme d’un vert marin de la taille d’une noisette. Aussi appelé Harbinger, car il permet à Stromfels de s’incarner dans un de ses fidèles lors de la cérémonie du solstice d’hiver. Les brins se déroulent alors et plongent dans la poitrine de l’heureux élu, qui se transforme en avatar du dieu. Tant que le cœur est en place, l’avatar jouit d’un pouvoir de régénération illimité.
Avatar de Stromfels : Humanoïde approchant les quatre mètres de haut, doté d’une tête de requin et de huit tentacules de pieuvre entourant sa gueule. Avec le Cœur de Stromfels (voir plus haut) enchâssé dans sa poitrine, l’avatar est quasiment invulnérable du fait des capacités de régénération accordées par cette relique.
Culte de Stromfels : Les Marienburgers ont un rapport particulier avec Stromfels : ils ne l’adorent pas mais cherchent à l’apaiser en lui offrant des sacrifices afin qu’ils ne déchaînent pas ses tempêtes sur leurs navires pendant l’hiver. Les sacrifices humains qui lui sont faits à cette occasion sont donc volontaires. Les fidèles de Stromfels mutent avec le temps (écailles, ouïes, ailerons, nageoires, tentacules…), ce qui fait de lui un dieu du Chaos.