Wolf of Sigmar

De Les Archives Infinies
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Par Nico.

Avant-Propos

Et voila la Nico touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/

Scénario et mise en scène

Scénario et mise en scène : 4/5

Comme d'habitude l'histoire se déroule sur plusieurs années et lieux dans un ordre non chronologique. Ici on vogue régulièrement au sein des années comprises entre 1119 et 1124.

L'Empire est sur le point de se relever sous l'impulsion de Mandred, le désormais Graf de Middenheim et dénommé "Wolf of Sigmar". Véritable héros, il insuffle la foi et l'adulation à tous les hommes rencontrés sur son chemin lors de sa grand croisade contre les viles Skavens.

Ceux ci sont d'ailleurs toujours en train de comploter et de se trahir pour récolter les fruits de la victoire finale sur les Choses-Hommes. Cette fois ci le gros des combats se déroulent hors de leurs terriers, dans les villes et à l'air libre. Le problème est qu'ils ne s'attendaient pas à avoir autant de résistance...

L'autre facette de ce conflit est bien évidemment l'insurrection du Nécromancien Vanhal en Sylvanie, d'ailleurs il est nettement moins important et développé que dans les précédents tomes. On sent bien qu'il s'agit d'un épisode annexe de la grande guerre de la Peste Noire. Et pourtant, les rares fois où l'auteur daigne en parler, c'est super cool. Vanhal est tout ce que j'aime, un Nécromancien puissant et n'ayant aucune considération pour tout être vivant. D'ailleurs ses passages m'ont fait repenser aux "défauts" de la série Blood of Nagash et ses vampires contre vampires, on en oublie toute notion de peur, de morts, de zombies et de nécromancie. Ce dont je raffole.


Nous avons donc au total 3 camps (voir plus si on compte les trahisons et mésalliances...), et même une bataille les regroupant tous. L'histoire permet de voyager au sein de l'Empire, de provinces en provinces et même certains lieux où les hommes n'ont pas l'habitude d'aller...

Une petite traversée d'une forêt gardée par des Elfes Sylvains... c'est très fun et magique.

Il y a comme d'habitude une multitude de personnages secondaires, certains issus des anciens tomes, d'autres nouveaux. D'ailleurs il est parfois difficile de se rappeler d'un protagoniste dont on n'a pas entendu parler depuis le premier tome et qui resurgit tout d'un coup.

Bref, l'histoire et le scénario sont palpitants. Tout ce que j'aime, des intrigues politiques, des choix difficiles, des héros torturés intérieurement, mais aussi des moments de bravoures, des batailles épiques et des Skavens rigolos.

Cet ultime tome est vraiment bien construit, contrairement au précédent parfois un peu lent et redondant, ici on prend plaisir à continuer de suivre les périples des divers personnages.

Style et écriture

Style et écriture : 4/5

C L Werner est un auteur dont j'apprécie les œuvres, dommage qu'il soit si peu exploité et qu'il ne fasse pas un peu de 40K voir HH. Le style est propre, fluide, bien construit, agréable à lire.

Intérêt fluffique

Intérêt fluffique : 4/5

La montée en puissance de Mandred, l'unification des Hommes sous une seule bannière pour lutter contre la vermine.

On croise des représentants de nombreuses et diverses divinités, parfois peu connues.

La vie dans l'Empire dans les années 1100 est comme d'habitude bien retranscrite..

Le destin de Vanhal, l'un des plus puissants Nécromanciens depuis Nagash. Et on a même des détailles sur sa fameuse "Danse Macabre" (en français dans le texte !), pour les joueurs de Comtes Vampires.

J'oublie très certainement des éléments mais de toute façon le plus important reste de vivre la vie Impériale en ces temps de troubles.

Appréciation personnelle

Appréciation personnelle : 4/5

Un très bon dernier tome pour cette excellente série. Il évite les écueils du précédent, à savoir trop de longueurs et des Skavens lourds à faire toujours la même chose. Même si les rats sont toujours sous représentés par rapport aux hommes, ils arrivent à tout de même apporter des moments intéressants sans être trop barbants.

Seule petite reproche, on sent là encore que l'auteur fait tout pour arriver à la limite des 410 pages imposées par la BL. Des fois certains passages auraient mérités à être plus cours, voir inexistants.

Total : 16/20

The Black Plague est désormais terminée, c'est vraiment dommage que la BL ne tienne pas sa promesse de série sur 6 tomes, cela aurait donné vraiment quelque chose d'épique, de géant, de palpitant.

Une série que je recommande chaudement même si, n'en déplaise à certains, c'est plus pour les échanges entre les personnages et les diverses péripéties que pour les adeptes de combats bourrins et nombreux..