Now Peals Midnight

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

L’histoire du livre

L’heure est enfin arrivée, l’ennemi arrive en bordure du système Sol.

L’histoire avec un grand H

Cinq heures avant minuit, Arminal Fel l’astropath détaché auprès du primarque vient faire son rapport à Rogan Dorn, l’ennemi arrive ce n’est plus qu’une question d’heures. Elle va prévenir le Sigilite et les autres primarques mais elle a prévenu Dorn en premier. Dorn, quant à lui, va rendre visite à l’amiral Su-Kassen pour lui dire de se tenir prête. Et d’effectuer une rotation des postes de commande pour avoir du personnel frais et dispo dans quatre heures à tous les postes.
Alors que tous le monde se prépare, Dorn se souvient de ces années passées à attendre et à fortifier le palais, et il retourne voir ses frères sur les remparts pour regarder arriver la flotte ennemie.

Conclusion

Pas grand-chose à dire de cette nouvelle, elle fait le tour de certains personnages marquants de l’Hérésie d’Horus qui se trouvent sur Terra au moment de l’arrivée des forces hérétiques.
Cette nouvelle me fait un peu penser à « la tour foudroyée «  de Dan Abnett, écrit en 2007 elle pouvait marquer le début de l’Hérésie d’Horus avec le commencement de la garde de Dorn sur les remparts et Now Peals Midnight écrit 10 ans plus tard marque la fin de la garde et le commencement du siège.

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Alors que l’horloge de l’ApocalypseTM se rapproche furieusement de l’heure fatidique du début de la plus grande bataille de Warhammer 40K de l’histoire de la galaxie, le capitaine de l’équipe loyaliste décide de passer le temps avant le lancement de la clock en se dégourdissant les jambes sur le chemin de ronde qu’il a passé le dernier lustre à bâtir. Rogal Dorn, Prétorien de Terra, a beau se répéter que lui et ses gars (et filles) sont aussi prêts qu’ils puissent l’être, il est difficile d’être certain de rien alors que l’express d’Isstvan V est sur le point d’entrer en gare système, rempli jusqu’à la gueule de félons et de traîtres. Un calme de mauvais augure est d’ailleurs tombé sur Terra, comme si la planète tout entière retenait son souffle dans l’attente de l’arrivée d’Horus et de ses ruffians.


Alors que le Primarque des Imperial Fists boucle son parcours en écoutant le podcast des meilleures prédictions pessimistes et autres maximes déprimantes de l’Hérésie, depuis Malcador dans The Lightning Tower1 jusqu’à Solomon Voss dans The Last Remembrancer2, en passant par… lui-même (il le vaut bien) dans The Crimson Fist3, il fait plusieurs rencontres aussi vides de sens que lourdes d’intérêt, ou peut-être est-ce le contraire. Après avoir demandé à l’astropathe et secrétaire de direction Armina Fel d’organiser un dîner de travail avec ses frangins, il passe une tête au PC Sécurité jauger des conditions de circulation sur le périphérique solaire. Vison Buté voit noir foncé. Zut. Juste le temps de donner sa soirée à l’Amiral Su-Kassen (qui ferait bien d’en profiter pour bingewatcher la saison IV de Stranger Things, elle n’aura plus le temps après), et Jauni est déjà reparti.


Un petit aparté littéraire nous permet de faire la connaissance de Seplin Tu et de son paternel (Tur-Lu’tu), banlieusards impériaux enrôlés de force dans la milice terrane, et qui feront peut-être/sûrement une apparition dans une des prochaines soumissions de French dans cette franchise. Hello Yellow. Retour sur les remparts, où Archamus-3 et Andromeda-17 attendent l’arrivée du taulier en discutant anthropologie et philosophie. On s’occupe comme on peut. Dorn finissant par pointer ses guêtres, le Huscarl et la Devineresse lui emboîtent le pas jusqu’au lieu de rendez-vous avec Sanguinius et le Khan… qui savent déjà ce qu’il avait à leur annoncer, à savoir que la flotte du Maître de Guerre vient de se matérialiser aux confins du système solaire, prélude à la guerre du même nom. La prochaine fois, utilisez Whatsapp les gars, ça ira plus vite.


Enfin, en orbite, dans l’assiette de guerre sur laquelle il est posté, le Capitaine Katafalque reçoit un message privé signé d’un « RD » très peu protocolaire, mais qui n’en contient pas moins une information de (pierre de) taille : l’ennemi vient d’arriver. Corporate jusqu’au bout, Dorn insiste toutefois pour que l’ordre de mobilisation générale ne soit passé dans un premier temps qu’à la 7ème Légion, les White Scars et les Blood Angels bénéficiant d’un léger sursis avant d’être mis au parfum. Pourquoi ? Mystère. Mais comme on le disait chez les tribus Franc à la fin de M2 : « Avant l’heure, c’est pas l’heure… »


1: ‘He saw this Heresy coming in his visions. That is the truth you fear. You wish you had listened…’


2: ‘The future is dead, Rogal Dorn. It is ashes running through our hands…’ C’est moche l’auto-citation, John.


3: ‘You’re no son, you’re no son of maïïïïïne !’ Bon c’est Genesis (We Can’t Dance), mais vous saisissez l’idée.

Avis

Je pense que l’apprécation de cette nouvellinette de French variera fortement selon le contexte dans lequel elle sera lue. Prise individuellement, il serait facile (et exact) de souligner qu’il ne se passe vraiment pas grand-chose dans Now Peals Midnight, Dorn se contentant de faire ce qu’il fait depuis les prémices de l’Hérésie d’Horus (The Lightning Tower, 2007) : regarder le ciel d’un air pénétré en fronçant très fort les sourcils. Cette fois-ci, c’est vréééééééééément la bonne, Rogal ! Bien sûr, il a gagné quelques souvenirs et connaissances dans l’intervalle, certains d’entre elles convoquées pour quelques lignes de dialogue, mais dans l’ensemble, rien de nouveau sous la plateforme de défense orbitale. D’un autre côté, si Now Peals Midnight est la culmination du corpus (entier ou partiel) de l’Hérésie, et que le lecteur sait que la prochaine fois qu’il recroisera la route des personnages de la nouvelle (qu’il a appris à connaître au cours de ses précédentes lectures), l’acte final de cette tragédie galactique aura débuté, il y a de bonnes chances qu’il éprouve quelques trépidations de bon aloi en parcourant ces quelques pages. Bref, comme souvent avec ce genre de production purement atmosphérique, time is the essence. J’appose donc la mention « à conserver dans un endroit frais et sec, à l’abri de la lumière, de la chaleur et de la précipitation » sur cette soumission. On connaissait la slow food, nous voilà avec du slow reading. Ce siècle est décidément étrange.

Fluff

Palais Impérial : Ce complexe est si vaste qu’il s’étend sur quatre fuseaux horaires. Il intègre des localités telles que le Bastion de Bhab, l’Oasis de Qokang, et les cités de Dhawalagiri et de Gravula.

Rogal Dorn : L’Homme de Pierre est capable d’assimiler en un regard une projection tactique du système solaire qu’un officier humain bi-augmenté et rigoureusement entraîné met un quart d’heure à comprendre. Seuls ses huscarls sont dispensés de s’agenouiller devant lui en signe de déférence (rq : il vaut mieux, cela risquerait de les empêcher de faire correctement leur boulot).

Armée impériale (Terra) : Tous les citoyens adultes et aptes (capables de tenir debout) des alentours du Palais Impérial ont été intégrés dans les forces de défense terrane.