Unbroken

De Les Archives Infinies
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Par Ghost of Arkio

Avant-Propos

Et voila la Ghost of Arkio touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/

Intro

Cette eshort (41 slides/epub) appartient à la série 'Space Marine battles' et fut publiée en Août 2014. C'est une histoire indépendante.

On change d'auteur, de style, de décor, et surtout de protagonistes =

-> Chris Wraight

-> Acheron (prise par les orks)

-> Un Space Wolf à Armageddon-3

Cette courte nouvelle est l'évocation du dernier combat solitaire d'un Space Wolf pour offrir une diversion et permettre la reprise d'une des zones contestées de la cité ruche d'Acheron par la légion d'Acier.

Résumé

Svein Last-of-Eight

- Le récit débute avec l'image d'un homme qui court une sorte de marathon, poursuivit par des centaines d'orks. Cet "homme" est un astartes. Wraight nous décrit sa nostalgie de Fenris, le sentiment que tout le rejette sur Armageddon et sa Saison du Feu, et surtout l'amertume d'avoir survécu seul à la mort de toute son escouade.

Et il se bat au delà de ses forces et encore au delà, car il a déjà choisi de mourir. Le court flash back montrant Svein pendant le briefing impérial et sa proposition de sacrifice avec son accent baroque place bien le personnage, étranger parmi les étrangers que sont les astartes sur Armageddon.

La Légion d'Acier d'Armageddon

Les scènes où Svein court s'intercalent avec celles de l'avancée d'une colonne de véhicules de la légion d'Acier (soutient aérien inclus) = le 172nd rég.

- Le Cdt de régiment Holth vol Vergion

- le commissaire Ferd Naghro

Les deux hommes évoquent le Space Wolf et le plan exposé simplement en briefing, et saluent un courage qu'ils ont du mal à comprendre, lui qui était quasi immortel et le dernier des siens choisissant la mort plutôt que de chercher un autre moyen ou des renforts.

L'avancée impériale est mise en scène de manière dynamique par toute une liste de véhicules et détails régimentaires, dispositions tactiques et répartition des tâches, jusqu'à leur déploiement et l'avancée de leur formation est décrit comme comme dans un manuel militaire.

La Victoire

Tandis que Svein lutte comme un homme qui se noie dans une marée hurlante de plus en plus impressionnante et digne des mythologies,

La légion d'Acier se déploie sur son objectif et balaye la place forte ork avec une précision et une efficacité de métronome.

Les 2 formes de combats sont mises en parallèle avec une ironie féroce=

1/ là où la GI s'affichant comme fière et rigoureuse emporte une victoire facile et par "ruse"

2/ le pauvre Svein lutte comme une bête au milieux des bêtes, sans espoir de survie et repoussant sans cesse la limite de ses forces ou de son armure.

La scène finale est un moment magique = le Cdt de la GI comprend que Svein n'a jamais eu l'intention de survivre à son plan, et offre un tableau digne des sagas en luttant jusqu'au crépuscule contre des centaines d'orks hurlant de colère de s'être fait rouler.

Svein voit à des km le salut du colonel,

puis replonge dans la mêlée hurlante en riant comme Russ de ses ennemis.

Appréciation personnelle

Bref,

Le + court que j'ai lu jusqu'ici dans les SM Battles, Wraight utilise quand même bien les limites de l'exercice avec une idée simple, et rapidement menée = la mort héroïque d'un Wolf parti rejoindre ses frères morts sur Armageddon au Walhalla fenrisien.

+1 scénario original, et ambiance de conte mythologique

+1 une légion d'acier enfin personnifiée! ..dommage pour les persos principaux prometteurs soient si figuratifs.

-1 un astartes tout seul à faire courir des 100aines d'ork derrière lui toute la journée... hum.. vous y croyez, vous?

13/20

Avant-Propos

Vous pouvez retrouver cette excellent site ici https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team

Résumé

   Il oublie tout alors qu’il se déchaine au combat. Il oublie son ancienne meute, ses missions passées, les ordres qui l’ont mené sur Armageddon. Tout ce qu’il ressent et sa force physique, furieuse et sans pitié, pure. S’il lui restait du souffle dans ses poumons, il l’utiliserait pour crier de plaisir et de gloire, pour le combat sans fin dont il a toujours rêvé. Il n’est plus un individu mais une force torrentielle comme l’est l’hiver fenrissien. Il fauche les ennemis autour de lui, créant de l’espace pour sa fuite. Un xenos aux yeux rouges s’effondre dans son agoni, faisant tomber d’autres peaux-vertes dans sa chute. Il regarde devant lui et en l’espace d’une fraction de seconde il reprend conscience du monde qui va au-delà de la portée de sa hache. Il aperçois la rivière asséchée au loin, contournant les crêtes et zigzagant entres les terrains cendreux. Il voit la fumée s’élever des bombardement d’artillerie, et les véhicules s’en échappant. Vergion est dans les temps. Le mortel a tenu sa promesse.

Si cet extrait ne vous a pas mis dans l’ambiance alors écoutez la suite. Unbroken se passe pendant la 3ème guerre d’Armageddon, alors qu’un Space Wolf à l’objectif inconnu courre à travers les terres désolées poursuivi par une marée d’orks. Sur le papier ce synopsis est loin d’échauffer les coeurs d’une jeune recru des Fils de Russ, et encore moins d’un Space Marine aguerri, mais Chris Wraight est un auteur qui étonne dans ses récits, et cette nouvelle ne déroge pas à la règle.

C’est donc dans ce vaste décor de poussière et de sang que nous suivrons notre héros Space Wolf en pleine course. Tout le charme de l’histoire est que le but de cette course ne sera révélée que dans les dernières lignes pour que vous compreniez toute l’ampleur de ce qui était à l’oeuvre. Ce loup solitaire, aussi appelé «Le Dernier des 8» comme pour symboliser son appartenance passée à une meute, devra parcourir les plaines désertiques d’Armageddon alors qu’une masse de peaux-vertes ne le lachera pas d’une semelle. C’est donc sur cette ouverture sans fioriture que nous découvrons notre héros, sans trop savoir ni le contexte ni l’exact lieu. L’auteur a toujours eu un certain talent à raconter des histoires simples dans les faits mais qui surprennent dans leur construction (j’ai en tête Wulfen qui utilisait un schéma similaire).

Ce n’est que lorsque l’on comprend enfin l’ampleur du danger entourant notre Space Wolf que nous nous voyons observer la scène à travers la longue vue d’un nouveau personnage de l’astra militarum, Vergion. Il ne faudra pas longtemps pour comprendre que nos deux personnages seront étroitement liés et que le jeu d’observation qui se joue entre les lignes reflétera en réalité un ordre de mission bien défini. Je ne pourrais pas en révéler davantage comme le dénouement final met en lumière cette course sans fin, scélant le sort de notre Loup Solitaire dans le même temps (qui sera surement à sa satisfaction). Sur le fond, l’histoire n’aura vraiment rien d’exceptionnelle, mais c’est le style de Chris Wraight qui donnera des couleurs et une ambiance unique.

Pas de flash back non plus, comme nous avions pu le voir dans d’autres de ses récits, l’histoire est réduite à sa plus simple expression alors que les descriptions des peaux-vertes s’étendant à perte de vue ajoutent toujours plus de force au récit. L’action y sera bien entendu au rendez-vous, offrant un très bon défouloir.

La réelle surprise fut pour moi que l’auteur puisse tenir l’histoire aussi longtemps sur de si simples éléments narratiques. L’écrit n’est jamais ennuyeux ni longué et l’on s’étonne de lire des descriptions si justes illustrant la violence des combats. L’auteur est bon à tous les niveaux et le massacre ayant lieu sous nos yeux en est la preuve.

Rythmé, bien construit, violent, touchant et stratégique, le récit s’impose comme une excellente nouvelle dans l’univers de Warhammer 40.000. Peu de fluff néanmoins sur la troisième guerre d’Armageddon mais après tout ce n’est pas ce qu’on demande d’une nouvelle de moins de 20 pages. Chris Wraight donne à la fois du charisme et de la personnalité au Space Wolves à qui l’on reproche bien souvent d’être de simples bêtes (les souvenirs de Prospero ont la vie dures) et Unbroken utilise ce contraste pour nous conter l’histoire d’un loup solitaire, plus touchante que Kraken au passage.

Les plus

Un Loup Solitaire qui sans même ouvrir la bouche nous délivre un beau message de courage et d'honneur.

De l'action à foison alors que les orks se font massacrer.

Une relation Space Marine/Humain cohérente.

Des descriptions construisant une ambiance solide.

Le contexte d'Armageddon bien utilisé mais pas surexploité.

Les moins

Une histoire qui ne s'appuie principalement que sur sa construction narrative.

Une impresssion de "déjà-lu" lorsque l'on a parcouru la bibliographie de Chris Wraight.

Conclusion

Unbroken réussit en une vingtaine de pages à nous remplir de courage (ou de folie) pour aller foncer sur les terres dévastées d'Armageddon contre une marée de peaux-vertes. Un pur récit de Space Marine, et plus particulièrement de Space Wolf à se raconter au coin du feu avec sa meute.