The siege of castellax

De Les Archives Infinies
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Par Uther33

Avant-Propos

Et voila la Uther33 touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/

Petit résumé

Le système de Castellax, dirigé d’une main de fer par la troisième grande compagnie, est vital pour le combat que mène la IVeme légion des Iron-Warriors contre l’Imperium du Dieu-cadavre car elle est très riche en Promethium et métaux lourds. Les océans ont été asséchés, les forêts détruites. Tout est tourné vers la production d’armes, de tanks, de navires spatiaux. Les êtres humains sont élevés en captivité pour former leur armée d’esclave, leurs ouvriers dans les usines.

Un grain de sable, un gros grain de sable même, vient perturber cette dynamique bien huilée. Une Waaaagh Ork s’intéresse aussi à ce système et plus particulièrement à la planète principale. Les défenses de la planète qui ont été créées contre les forces de l’imperium, pourront-elles aussi être efficaces contre les peaux vertes ?

Scénario et mise en scène

Scénario et mise en scène : 4/5

La première des choses à noter est l’originalité du scénario : on ne parle pas ou peu d’imperium dans ce roman. L’auteur a décidé de confronter des Spaces marines de la légion des Iron-Warriors spécialiste des fortifications contre des brutes sanguinaires vertes en l’occurrence les Orks d’une Waaagh qui ne pensent qu’à combattre sans se soucier de leur perte.

L’auteur commence par nous décrire l’invasion spatiale, les tactiques de défense spatiales pour ensuite se concentrer sur l’invasion terrestre.

Pour une fois, l’auteur ne s’est pas restreint à une sorte de huis clos avec 50 Space marines, 200 hérétiques et 20 Orks sur un petit bout de terrain. Mais c’est une véritable vue d’ensemble qu’il essaye de décrire. C’est une Waaagh de plusieurs millions d’Ork qui arrive au sol et en face de cette marée verte : ce sont des millions de janissaires (esclaves soldats), des milliers d’avions, de blindées, une flotte de plusieurs dizaines de vaisseaux, des fortifications, bunkers par milliers que proposent les Iron-Warriors.

En même temps et c’est peut-être aussi la qualité de ce livre, c’est que l’auteur peut zoomer sur certains détails. A certains moments, on se croirait dans les tranchées, les fortifications auprès de ces pauvres esclaves soldats que sont les janissaires.

Détail surprenant, les esclaves ont tous un nom chinois ou à consonances asiatiques : une critique de la chine actuel ou de la corée du Nord ?

Les combats sont vus essentiellement du côté défenseur. Il est intéressant, outre les combats des SM, de suivre l’invasion des Orks à travers ce que ressentent les esclaves humains : ouvriers, janissaires qui ne restent au final que de la chair à canon, à produire …

Le cadre général est maintenant posé. Afin d’épaissir un peu le scénario, l’auteur a rajouté des intrigues secondaires.

Certains membres du méchanicum qui ont été emprisonnés lors de l’annexion du système par la IVeme légion, profitent de l’invasion Ork pour se rebeller, saboter l’effort de guerre. Mais ce qu’ils ne savent pas. C’est qu’ils sont manipulés.

Un traitre au sein des Iron-Warriors s’attache à éliminer les uns après les autres les officiers de cette 3eme grande compagnie. Finalement, est-ce que les IW ne vont-ils pas être vaincus de l’intérieur ?

Les esclaves soldats découvrent avec horreur qu’en plus d’être de la chair à canon sont aussi destinés une fois mort à devenir des nutriments pour les survivants. Certains décident de se rebeller.

Mais au fait, pourquoi les Orks viennent ils sur Castellax ?

Style et écriture

Style et écriture : 4/5

J’ai pris un réel plaisir à savourer ce roman.

Intérêt fluffique

Intérêt fluffique : 4/5

Ben là encore, je dis bravo !!!

Werner nous propose plusieurs informations pour venir étoffer nos connaissances sur la IV légion des Iron-Warriors. Et ce n’est pas du fluff à trois sous comme d’autres auteurs ont l’habitude de nous en donner ( Kyme ou Thorpe pour ne pas les citer). On s’en fiche un peu de savoir que sur l’épaulière de droite ou de gauche ou sur le genou, il y a le grade ou l’héraldique de la compagnie.

Les détails sur le monde Forge est saisissant. Tout est organisé, chronométré à la seconde près. S’il y a un retard, c’est l’élimination pure et simple. Tout est tourné vers leur économie de guerre.

Werner nous confirme que les IW sont encore une légion avec des principes et un certain honneur. Certes, ils massacrent à tout va mais ils ne sont pas inféodés aux forces du Chaos comme d’autres anciennes légions renégates. Werner s’attache à plusieurs reprises à noter que c’est l’honneur de la légion avant le reste, les ordres du Primarque avant tout. Ceci est appuyé par leur devise « D’acier dedans. D’acier dehors. »

Les IW ont gardé une chaîne de commandement très structuré ce qui en font une force très puissante.

Les IW de la 3eme grande compagnie sont décrits comme des SM rejetant le chaos et spécialement les mutations. Il est intéressant de voir qu’à ce niveau-là, certains se sont fait remplacer des parties du corps humains en cours de mutation par des pièces bioniques. De plus, il faut voir les regards qu’ils ont sur ceux qui cèdent aux appels de la transformation via techno virus (les oblitérators en particuliers). Attention cependant, cela ne veut pas dire qu’ils n’utilisent pas les avantages liés au Chaos.

De nombreuses descriptions sont données sur un des oblitérators et ses facilités à modifier son armement.

Appréciation personnelle

Appréciation personnelle : 4/5

Aux anges, voilà ma conclusion après cette lecture … Un très bon Space Marines Battle à lire absoluement. Venant de commencer une autre lecture (Ravenwing), c’est le jour et la nuit (enfin pour le moment) …

Total 16/20 noté excellent


Par Ghost of Arkio

Avant-Propos

Et voila la Ghost of Arkio touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/

Scénario et mise en scène

Scénario et mise en scène = 4/5

Un bon scénario, qui ménage les suspens et les rebondissements, qui sait surprendre son lecteur et manier des histoires parallèles et des intrigues dans les intrigues sans perdre le fil et sans perdre le lecteur.

Ce scénario est une démonstration convainquante de la mentalité Iron Warriors, mais différente de celle de McNeill (Déluge d'Acier), et plus porche de celle qu'on se ferait d'IW juste sortis de leur compromission avec les armées de lupercal au M31=

- le warp et la sorcellerie sont des armes et des tech à contrôler

- toute forme de corruption physique est un déshonneur

- rien ne justifie de céder sa volonté aux puissances de la ruine, plutôt mourir!

Style et écriture

Style et écriture = 4/5

L'aspect dans l'écriture qui me parait le plus réussi est le canevas des races = en effet il est rare qu'un roman réussisse à faire cohabiter des descriptions convaincantes et réussis de personnages de différentes races, sans que les marines prennent toute la place et écrasent les autres comme les pachydermes fluffiques qu'ils sont dans le lore. Ici, autant les humains, que les astartes, et que les orks cohabitent et interagissent sans que l'un n'écrase vraiment la mise en scène des 2 autres, au contraire, chacun est représenté avec ses codes:

- IW comme des dieux de la guerre dérangés et à l’arrogance génétiquement modifiée, qui aperçoivent à peine les autres (esclaves humains et orks) et les considèrent tous comme des sous-quelque chose. ha..! mais quelle magnifique bande de gros salopards Werner nous a peint ici! rire1 Et là où Graham a toujours en tête le coté sombre et les puissances de la Ruine qui guettent, Werner, lui, ajoute de l'humour qui sans diminuer le coté badass des IW, met en valeur la tragédie de leur héritage génétique, se condamnant par leur excès d’arrogance et cette haine viscérale prête à s'abattre sur tout et n'importe quoi y compris ses propres intérêts.

- Les humains esclaves ou soldats; nés sous le joug des IW ou butins de prises, écrabouillés de terreur et dont la seule raison de vivre est de survivre. Pourtant, Werner n'a négligé ni leur point de vue, ni de leur donner des persos secondaires bien faits, et un rôle à jouer dans sa démonstration scénaristique..

- Les orks; qui comme déjà dit, sont parfaits: ils n'ont pas de dialogue (+1), leur technologie mélange de récup au ptit bonheur la chance et de folie furieuse animale est très bien décrit à travers le regard des IW (censés représenter l'inverse), et leur intelligence en tant que Waaagh n'est jamais réduite à l'état de simples cible. L'humour utilisé ne les rend pas grotesques ou cartoonesques, mais déployés à travers une série de réf d'unités et de coutumes orks qui les rend crédible.

Intérêt fluffique

Intérêt fluff = 3/5

Les Iron Warriors: On a la vision détaillée du fonctionnement d'un monde forteresse vassal de Medrengard (où Perturabo s'est règne dans l'Oeil), avec ses usines, ses quotas, sa hiérarchie interne (armée mexicaine pleine de "capitaines" et de grades et d'honneurs, pour des escouades réduites de 1/2 et une "grande compagnie" réduite à 50 à peine). On a surtout un Werner qui s'amuse à nous faire comprendre au fur et à mesure comment ils arrivent à garder un système entier et des milliards d'esclaves sous contrôle et faire tourner leurs usines, par un savant mélange de castes, de punition et de terreur des quotas, humains et technoprêtres asservis par la peur et l'instinct de survie. Pas de liste d'unités exhaustives, mais l'obliterator en vedette, les relations conflictuelles entre les IW et le Warp, le statut des demi-sang (issus de progénoides volés), celui des corrompus (par le code qui les transforme au final en obliterators), le sens de l'honneur dérangé des IW (obéir à la légion, faire honneur à la compagnie... et se distribuer des couteaux dans le dos à longueur de temps), et la même peur inspirée aux humains (quotas, discipline, mépris) que l'on sent également peser sur eux par Medrangard et le primarque lui-même.

Les Orks:Pas souvent non plus qu'on voit décrit aussi proprement et avec moult précisions tactiques et techniques l'assaut d'une Waaagh contre un système entier et qui se déroule sur des mois entiers. Des tactiques navales des orks avec leurs vaisseaux béliers jusqu'à ces super-forteresse à faire glapir des Capitol imperialis et une ambiance de siège médiéval (les stompas donnent des coups de massue sur les murs et déploient des échelles d'assaut sur les remparts, les Kommandos trouvent un moyen de passer par les souterrains pour contourner l'ennemi, mouvements de la horde contre les différentes stratégies des IWs, etc.)

Appréciation personnelle

Appréciation personnelle = 4/5

À lire pour tous les fans des légions renégates,

Pour les fans de l'Imperium, .. lisez-le aussi! (jusqu'à la fin.. ^^)

Rien que pour les orks fendards et le combat du big boss à la fin, mais aussi bien sûr pour la fourberie maladive des IW, ce roman mérite le détour!

- Note globale = 15/20

Je ne suis pas tombé en pâmoison comme avec La Légion des Damnés ou un bon Gaunt; mais j'ai noté bon car le travail de Werner le mérite amplement!