The Shot that kills you

De Les Archives Infinies
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Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

L’escouade de Vanguards du Sergent Rheel est envoyée sur le monde de Karakopis afin de le libérer des déprédations de Xenos sanguinaires ayant attaqué les centres de population de cette planète de second ordre, mais néanmoins utile à l’effort de guerre soutenu par un Imperium en pleine croisade Indomitus. Un tel boulot est une lourde responsabilité pour une demi-douzaine de Space Marines, mais s’il y a une chose dans laquelle les Raptors excellent, à part repeindre leur armure pour s’adapter aux conditions locales, c’est bien faire des frappes chirurgicales pour neutraliser des ennemis plus nombreux et plus puissants. Rheel et ses hommes, dont notre véritable héros, Sen Yamata, sont donc parfaitement dans leur élément.

Cela ne les empêche cependant pas de tomber dans la première et grossière embuscade tendue par leurs adversaires du jour crépuscule, les cruels Drukharis, en chargeant tête baissée un entrepôt où les Aeldari dégénérés ont disposé quelques victimes mutilées mais encore vivantes afin d’y attirer les bons samaritains que sont nos Raptors. Dans les combats qui s’en suivent, Rheel et un autre Astartes trouvent la mort (tout le monde n’est pas aussi awesome que Priad et l’ILLUSTRE Petrok), propulsant le caporal-chef 1ère classe Yamata au rang d’officier en charge de la suite des opérations grâce à son statut de vétéran. Joignez-vous à moi pour lui souhaiter plein succès dans sa prise de fonction, et espérons qu’il aura le temps de mettre à jour son LinkedIn.

La première décision de Yamata est de déclarer une retraite prudente jusqu’au point de ralliement défini par feu Rheel, pendant que lui se chargera d’occuper les Drukharis le temps que ses camarades puissent se regrouper en sûreté. Notre héros se lance donc dans une séance de parkour urbain de tous les dangers, parvenant de justesse à éviter les lames et les tirs de ses poursuivants et même à envoyer deux Xenos compter fleurette à Slaanesh grâce à une grenade krak judicieusement placée.

Il ne faut cependant pas longtemps pour que les Drukharis, menés par leur chef Sadryth des Neuf Serres (il doit avoir une passion pour le maraichage), rabattent et encerclent le courageux mais bien isolé Yamata. Ce dernier décide de jouer le tout pour le tout en défiant Sadryth en duel, ce que ce dernier accepte de manière surprenante. Qui a dit que les Eldars Noirs n’avaient pas d’honneur ? Cela ne semble être qu’un pis-aller pour notre sous-off bravache, car ses chances de remporter un combat singulier contre un Voïvode sont aussi minces que le tranchant des lames mono moléculaire que Sadryth dégaine pour cet affrontement déséquilibré…

…C’était toutefois sans compter sur le pouvoir de l’amitié la préparation, car Yamata n’a pas couru au hasard comme un poulet sans tête, mais avec une idée précise comme le Raptor qu’il est, et a donc amené ses poursuivants jusqu’au point de ralliement où ses camarades attendaient, tapis dans le décor. Un tir millimétré du sniper de l’escouade perfore le crâne de l’arrogant Sadryth, qui ne l’a pas vu ni entendu (wink wink le titre) venir, et ses suivants sont rapidement et impitoyablement massacrés par Yamata et ses camarades dans la confusion qui s’en suit. Une nouvelle mission rondement menée par les Raptors, qui peuvent repartir dans les ombres d’où ils viennent avec le sentiment du devoir accompli.

Avis

On ne sera sans doute jamais si ‘The Shot that Kills You’ est un hommage rendu par William Crowe à son lointain prédécesseur au sein de la Black Library, Ben Chessell, qui écrit à la fin des années 90 ‘The Sound that Wakes The Sound that Wakes You’, mais ce que je peux vous assurer sans l’ombre d’un doute est que cette nouvelle ne marquera pas l’histoire de la GW-Fiction. Récit d’un accrochage tout ce qu’il y a de plus banal entre une escouade de Space Marines et une bande de Drukharis sadiques, ‘The Shot…’ ne peut même pas compter sur un peu d’apport fluff pour se démarquer de la concurrence, alors que les Raptors auraient sans doute mérité qu’on les fasse sortir de l’anonymat quasi-complet dans lequel ils sont plongés à l’heure actuelle (même leur nom de Chapitre ne les singularise pas assez pour trouver facilement des infos, c’est dire). Aussitôt lu, aussitôt déçu : c’est bien triste et terne, mais au moins ça reflète une des héraldiques de nos oubliables héros.