The Abyssal Edge

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

L’histoire du livre

La véritable histoire de la mise en conformité de Zoah par la 3283eme flotte expéditionnaire

L’histoire avec un grand H

Ulatal était un officier de la chasse impériale, mais il a été grièvement blessé et ne pourra plus jamais voler. A la place, il est devenu archiviste et classe les rapports des flottes expéditionnaires pour les générations futures. C’est un travail très ennuyeux et inintéressant …
Enfin jusqu’au moment où il a tenu entre ces mains un rapport sur la mise en conformité de la planète Zoah, un rapport tellement incendiaire qu’il doit mener l’enquête pour être sûr qu’il n’y a pas d’erreur. En premier lieu il décide de se rendre sur le Nighfall pour y voir un archiviste qui puisse lui donner le rapport de l’opération menée par les Night Lords.
Mais, à sa grande surprise, il est reçu par Jago Sevatarion, le premier capitaine en personne.
Sevatarion lui propose le choix : soit repartir avec son rapport, le classer ou le détruire et continuer sa vie paisible. Soit apprendre la vérité et en subir les conséquences.
Ulatal décide de connaître la vérité.
La planète Zoah s’est trouvée à la limite des sphères d’influence des légions des Night Lords et des Thousand Sons. Une flotte combinée, commandé par leur deux primarques , s’est donc rendue sur la planète. Alors que Magnus voulait aborder la planète de manière pacifique avant de lancer un assaut, Konrad Curze a fait massacrer 10% de la population en promettant de massacrer le reste si la planète ne capitulait pas.
La campagne a été vite menée et bien que Magnus ne soit pas vraiment content il a quand même du reconnaître que la capitulation était venue assez vite empêchant un bain de sang.
Malheureusement la planète abritait une énorme bibliothèque renfermant des savoirs immémoriaux sur le Warp et les religions. Konrad a ordonné de tout détruire, alors que Magnus a déployé sa légion pour protéger la bibliothèque. Les deux primarques était a deux doigts de l’affrontement et de la guerre avant que Magnus ne cède et laisse son frère tout détruir.
Pour le moral de l’imperium et pour la propagande impériale, deux primarque ne peuvent pas s’affronter et c’est pour ça que l’histoire doit rester secrète et que personne ne doit en entendre parler.
Et c’est pourquoi Ulatal doit mourir ou accepterd’être muté sur un vaisseau de la flotte des Night Lords.

Conclusion

Très bonne histoire d’ADB qui réussit à nous montrer que les Night Lords, même s’ils utilisent des techniques à la limite de l’horreur, ne font jamais que suivre les directives impériales. D’ailleurs, même si Magnus est les Thousand Sons ont le bon rôle c’est bien eux qui veulent enfreindre les ordres.
Mais là où la nouvelle est vraiment intéressante c’est qu’ADB nous raconte l’histoire du point de vue de Sevatarion, un de ses personnages fétiches qui prend encore plus de charisme dans cette histoire. (On note le passage rapide de ce fourbe d’Iskandar Khayon qui, s’il n’avait pas fait preuve de zèle, n’aurait pas déclenché cette enquête).

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Gravement blessé dans le crash de son appareil au cours d’une glorieuse victoire impériale, le chef d’escadron Orthos Ulatal a été réaffecté au service des archives de la Grande Croisade, son corps étant trop endommagé pour lui permettre de s’envoyer en l’air comme autrefois. La réception par notre héros cabossé et amer d’un rapport d’un genre particulier va l’arracher à la monotonie pré-dépressive qui constituait son nouvel ordinaire : un certain Khayon des Khenetai, légionnaire Thousand Sons, a en effet proféré de graves accusations à l’encontre des Night Lords de Konrad Curze, alors que les deux Légions « coopéraient » au cours de la campagne de pacification de Zoah, plus connue sous le nom de « Dévastation de Zoah ». Après avoir cherché conseil – un peu – et échangé quelques remarques acerbes – surtout – avec son ancienne camarade et désormais remplaçante, Perdita, Lulu décide qu’il est de son devoir de faire toute la lumière sur cette bisbille inédite entre deux Légiones Astartes. La révélation de conflits larvés entre les champions de l’humanité risquerait en effet d’avoir un effet désastreux sur le moral des troupes, gavées de propagande impériale où tout le monde il est bô, tout le monde il est jenti (sauf le fourbe et puant ENNEMI, bien sûr).


Après un voyage mouvementé et donc vomitif à travers l’espace impérial, Ulatal parvient jusqu’au Nightfall, vaisseau amiral des Night Lords, et demande à être reçu par un des archivistes (et pas Archivistes) de la Légion, afin d’entendre la version des natifs de Nostramo sur les événements de Zoah. À sa grande, et pas franchement heureuse, surprise, c’est le Premier Capitaine de la VIIIème Légion, ce farceur de Sevatar, qui vient finalement toquer à sa porte, pour lui proposer un deal aux conséquences potentiellement funestes : enterrer le rapport de ce couillon de Khayon comme n’importe quel fonctionnaire sensé l’aurait fait depuis belle lurette, ou apprendre ce qu’il s’est réellement passé entre Night Lords et Thousand Sons sur Zoah…


…Comme la nouvelle aurait été beaucoup moins intéressante si Ulatal avait choisi la première option, nous embrayons donc sur un flash back des familles familial, durant lequel nous suivons Sevatar et son bodycam assister aux délibérations houleuses du camp impérial à propos de la Tour de la Sérénité, monument servant de bibliothèque et d’archives à la civilisation de Zoah, prestement incorporée à l’Imperium après un petit massacre pédagogique dont Curze à le secret. Ce même Curze serait d’avis de réduire la tour en poussière, comme le demande le manuel du parfait petit légionnaire, afin que les dangereuses connaissances qu’elle renferme ne viennent pas risquer de contredire la Vérité Impériale. Magnus (également présent) est bien sûr opposé à ce projet d’autodafé, et implore son frère de lui laisser le temps de contacter l’Empereur afin que ce dernier puisse trancher la question. Mais Konrad reste intraitable, et finit par ordonner à Sevatar de commencer le bombardement de la tour, malgré le fait que les Thousand Sons soient positionnés autour de cette dernière et la protègent grâce à leurs pouvoirs psychiques. Après avoir fait son Captain America pendant à peu près 12 secondes, Maggie finit par lâcher l’affaire, mais promet à Curze qu’il en parlera au manager (i. e. Pépé). Bilan des courses : la Tour de la Sérénité finit en gravats, son incommensurable et incommensuré savoir avec elle.


Ayant été témoin de ce clash frontal entre deux des fils de l’Empereur, Ulatal n’est guère surpris lorsque Sevatar prend son élan pour lui refaire le portrait à coup de glaive tronçonneur, cette information hautement sensible ne pouvant être ébruitée en dehors de la grande famille des Astartes. Notre héros est toutefois sauvé, non pas par le gong, mais par le Shang (un autre Capitaine des Night Lords), qui annonce à Sevatar que sa future victime a été nommée officier sur un des vaisseaux de la Légion, le Voidmaw. La nouvelle se termine sur le choix laissé à Ulatal : accepter son nouveau poste ou emporter son secret dans la tombe…


Avis

Aaron Dembski-Bowden opère une fois encore sa magie narrative avec ce ‘The Abyssal Edge’, qui replonge le lecteur dans les savoureux paradoxes des Night Lords pré-Hérésie (un sujet de prédilection de cet auteur). On y retrouve bien sûr l’incontournable Sevatar, égal à lui-même en matière de killer one-liners, je m’en foutisme insolent1 et droiture morale bien cachée, mais le clou du spectacle est évidemment la joute verbale entre Konrad Curze et Magnus le Rouge au sujet de la Tour de la Sérénité. Dembski-Bowden prend soin de dépeindre les deux protagonistes de façon équilibrée, chacun ayant ses qualités (l’esprit critique de Magnus, qui lui donne la perspective nécessaire pour aller à l’encontre d’un édit impérial qu’il trouve stupide ; la « magnanimité » de Curze, qui a déterminé que l’utilisation de tactiques de terreur était la manière la plus efficace et la moins meurtrière pour conquérir Zoah) et ses défauts (l’indignation sélective de Magnus, qui a laissé les Night Lords mener la campagne comme ils le souhaitaient et ne s’oppose à eux que lorsqu’ils décident de raser la Tour de la Sérénité ; et ai-je vraiment besoin de souligner les problèmes de Curze2?), ce qui laisse au lecteur le soin de déterminer pour qui il prend fait et cause à la fin de la nouvelle.


Reste la partie consacrée à Ulatal, qui me paraît être trop développée pour un personnage à usage unique, et qui se conclut avec une indication assez nette que la gueule cassée se trouve un nouveau job parmi les auxiliaires humains de la Légion. Comme ADB a mis sous les feux des projecteurs les pilotes des escadrons de chasseurs de la flotte des Night Lords3 dans d’autres textes, je m’attendais à ce qu’Ulatal reparaisse à un moment ou à un autre dans le corpus nostramien de cet auteur, mais mes recherches n’ont rien donné à ce jour. Cela n’empêche pas de savourer cette nouvelle à son plein potentiel, mais pose la question de ce que voulait faire l’auteur avec ce personnage. À suivre ?


1: La scène où Curze et Magnus lui disent en même temps de la fermer vaut son pesant de viande de grox.


2: Le fait que l’on en apprenne plus sur Magnus dans ‘The Abyssal Edge’ que sur Konrad Curze me mène à considérer que cette nouvelle devrait être liée au premier plutôt qu’au second dans une optique ‘Primarques’.


3: Particulièrement la pilote Taye Karenna, commandante de l’escadron des Voilés et chauffeur privé de Sevatar dans ‘Prince of Crows’.

Fluff

Zoah : Monde humain conquis par l’Imperium pendant la Grande Croisade grâce à la collaboration des Légions des Night Lords et des Thousand Sons, chacune menée par son Primarque. La victoire des forces impériales déboucha toutefois sur une confrontation violente entre Konrad Curze et Magnus le Rouge à propos de la Tour de la Sérénité, que le premier voulait (et finit par) détruire, contre l’avis du second, qui désirait étudier les connaissances y étant conservées. L’affrontement, évité de peu, ne fut pas consigné dans les rapports officiels de la Croisade, mis à part dans celui soumis par le Légionnaire Khayon des Thousand Sons.