Supplication

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Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue:

Meet your hero, Jondo1 : esprit libre au sein d’une tribu de libres penseurs, il a rompu tous liens avec sa famille et ses amis pour aller vivre avec son crush dans une petite maison construite de leurs mains dans les profondeurs sauvages de Ghur. Protégés par les pouvoirs de dissimulation de la donzelle (Jando, du coup), le couple a vécu heureux pendant des décennies, jusqu’à ce que la maladie, puis la mort de sa femme entraîne chez Jon une crise existentielle bien compréhensible. Témoin des changements affectant la région, et de la progression d’une sorte de pourriture incurable, dont sa femme, plus sensible que lui à cette malédiction, n’est qu’une des victimes, notre héros décide d’aller rendre une visite de courtoisie à ses proches – qui ne le sont plus vraiment –, après avoir donné des funérailles dignes de ce nom à son aimée (il fout le feu à leur maison, égorge tous leurs animaux, et part avec le crâne de Jan à la ceinture : pretty brutal). Signe d’une démence déjà bien prononcée, ou des pouvoirs persistants de la défunte enchanteresse, Jon entend la voix de sa femme dans sa tête, et les deux peuvent dialoguer de temps à autre, comme au bon vieux temps.

Après quelques journées, et autant de pages, de trek bucolique dans un paysage de plus en plus marqué par ce que l’on ne peut qualifier que d’influence chaotique, Jon finit par rencontrer les premiers habitants de la vallée où le reste de sa tribu s’est installée, il y a de cela fort longtemps. Et, horreur et consternation, la procession qu’il voit déambuler sur la route est constituée de junkies Slaaneshi de la pire espèce, ce que notre hardi et vieux bûcheron ne peut supporter. Il faudra toute la diplomatie post-mortem de Jan pour le convaincre de ne pas foncer dans le tas avec sa cognée, combat qu’il aurait eu du mal à remporter malgré toute sa vaillance. Un peu plus tard, après avoir échappé à des arbres carnivores, Jon tombe sur une Démonette donnant une représentation du Lac des Cygnes au bord d’une rivière. Destiné à devenir le f*ckboy du démon et/ou à rejoindre son orchestre de choristes coralliens, il n’est sauvé que par l’intervention décisive (du crâne) de sa femme faisant comprendre à la petite débauchée démoniaque que Jon est déjà pris. La tentatrice laisse donc partir notre héros à regret et reprend ses entrechats, non sans lui avoir promis qu’un destin de toute beauté l’attendait. Mauvais cygne pour mauvais signe, si vous voulez mon avis…

…Finalement, Jon arrive au bled et le trouve déserté, ce qui n’est guère étonnant au vu des traces de la bataille ayant pris place à cet endroit entre les suppôts de Slaanesh et les habitants de la ville. Au centre de cette dernière se trouve un autel construit à partir des squelettes de la biodiversité locale, mais la visite touristique de Jon est rapidement interrompue par la survenue d’une foule de cultistes, qui l’amènent manu slaneshii jusqu’à la structure osseuse, après qu’il ait corrigé quelques uns de ces galapiats pour leur peine. De l’autel se matérialise un Prince Démon, avec lequel la perfide Jan a passé un marché en échange des soins palliatifs que son mari lui a refusé pendant les derniers mois de sa vie (ou quelque chose comme ça). Réalisant la trahison dont il a fait l’objet, Jon tente de mobiliser ses racines de Khorneux repenti, mais ne parvient à rien de concluant avant que le PD ne le balance dans le slime mutant qu’il a préparé avec les survivants de sa tribu, ce qui revient à un game over dans les Royaumes Mortels. Pas de morale à cette histoire, si ce n’est que l’euthanasie a parfois du bon… I guess ?

1: Par convention, Ozga ne révélant pas les patronymes de ses personnages.

Avis:

Pour ses débuts au sein de la Black Library, Jake Ozga choisit de s’écarter des chemins battus stylistiques de la maison, et de livrer une copie un peu moins « terre à terre » que la moyenne. Depuis les personnages non nommés jusqu’à la large part dédiée aux descriptions par rapport à l’action, en passant par le rythme contemplatif de la narration, Supplication est à mon avis assez proche de ce que pourrait produire Brian Craig s’il débutait dans la GW-Fiction de nos jours. Ayant un faible pour les mises en scènes intrigantes des Royaumes du Chaos, j’ai été plutôt gâté avec cette nouvelle, qui n’est pas avare en manifestations démoniaques et dérangeantes, bien qu’elle se déroule en théorie en Ghur. Seule la conclusion, que j’ai trouvé un peu faible, de cette histoire est venue ternir une performance autrement très solide de la part du nouveau venu Ozga, qui semble bien parti pour apporter un peu de variété aux récits autrement assez standardisés de la BL.