Stormcaller

De Les Archives Infinies
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Avant-Propos

Un an après la sortie du Sang d’Asaheim, Chris Wraight nous offre la suite des aventures de la meute de Jarnhamar qu’il avait abandonnée en plein milieu d’un siège désespéré à la fin du volume précèdent.

L’histoire du livre

Alors que la bataille pour Ras Shakeh atteint son paroxysme, Njal arrive avec des renforts pour sauver les forces impériales mais il n’est pas le seul, l’ecclésiarchie arrive aussi en force pour reprendre le contrôle de son monde.

Note importante : comme dans le livre précèdent, Chris Wraight continue à nous raconter trois histoire en une. L’histoire générale qui sera comptée dans les sagas et que je développe dans le petit deux : l’histoire avec un grand H. Mais aussi l’histoire d’un complot contre les Space Wolves que j’explique et que je résume dans le petit quatre, et l’histoire de l’éveil psychique que j’explique et que je résume dans le petit cinq.

L’histoire avec un grand H

Le Cardinal :
Avec l’arrivée de la force Space Wolves commandée par Njal, la partie est jouée et l’ennemi va être repoussé. L’arrivée d’une importante armée de l’ecclésiarchie ne fait que précipiter la victoire des forces impériales.
Mais les choses se compliquent après la victoire. Alors que la chanoinesse De Châtelaine et les Space Wolves avaient réussi à s’entendre, le cardinal Delvaux était bien moins accommodant et surtout bien décidé à se débarrasser des Space Wolves au plus vite.
Après avoir interrogé les prisonniers qu’ils ont réussi à faire en nettoyant la planète, il devient évident que l’attaque sur cette planète fait partie d’un plan bien plus ambitieux : le Mycelite, un officier de la Death Guard sous les ordres de Typhus, est aux commandes du Space Hulk Festerax et a comme mission d’infecter le plus de monde possible sur les routes de ravitaillement menant à la porte Cadienne.

Le cardinal Delvaux et son âme damné Klaive veulent utiliser l’exterminatus sur les planètes où se dirige le Festerax mais Njal leur propose un marché. L’ecclésiarchie aide les Space Wolves à monter a bord du Space Hulk et leur laisse le temps de le détruire. Si cela ne marche pas, alors ils pourront utiliser l’exterminatus. Delvaux donne sa parole à Njal et l’opération est lancée.

Le Mycelite : Dans un premier temps, l’assaut sur le Space Hulk se passe plutôt bien, les Space Wolves progressent rapidement en direction des moteurs des vaisseaux malgré de lourdes pertes, dix Space Wolves perdent la vie.
Ou plutôt neuf et Baldr est fait prisonnier par le Mycelite qui veut se servir de lui pour le lier au Space Hulk.
En effet, l’éveil psychique de Baldr lui permet d’entrer en contact avec l’esprit de la machine du Festerax qui en définitive se révèle être le Frostaxe, un vaisseau Space Wolf disparuedans le Warp il y a dix mille ans.
Mais la force de caractère de Baldr et l’intervention de Njal permettent de vaincre le Mycelite et d’enclencher la destruction du vaisseau.

Pendant ce temps là, le cardinal Delvaux n’est pas resté inactif. Sous l’influence de Klaive, il a décidé de trahir les Space Wolves et de détruire la planète sans attendre de savoir si Njal allait réussir son pari.
Heureusement, les membres de l’escouade Jarnhamar avaient senti le coup venir et avec l’aide de leur ancienne alliée de l’ordre du cœur brisé, ils arrivent à tuer Delvaux et à capturer Klaive.

Ingvar et Gunnlaugur décident que c’est le moment de s’éclipser pour suivre les indices qu’ils ont trouvé sur la mort de Hjortur et pour soustraire Baldr au jugement de Njal qui risque de le tuer pour s’être éveillé au Wyrd (le nom que donnent les Space Wolves au Warp utilisé par les psykers).

Personnages :

Ingvar Orm Eversson : il commence à comprendre que la Deathwatch n’a pas été que bénéfique pour lui. Leur entraînement minimise les enseignements des chapitres d’origine pour en faire autre chose. Ça marche quand ils sont à la Deathwatch mais ça crée des problèmes quand ils retournent à leurs chapitres parce qu’ils ont tendance à tout remettre en cause.
Mais il commence à reprendre ses marques et tout va mieux avec sa meute. Il va mettre un terme à la folie du cardinal Delvaux et capturer le confesseur Klaive.

Gunnlaugur : il a repris en main la meute et n’a plus de doutes sur la marche à suivre, il est à nouveau égal à lui-même. C’est lui qui décide de poursuivre Fulcrum et d’amener Baldr pour le « soigner ».

Jarundur Erak Kaerlborn, le vieux loup : rien de spécial si ce n’est qu’il se lie d’amitié avec une sœur de bataille et qu’il devient un peu moins bourru.

Olgeir la main lourde : e fait que la meute décide de partir seule en enfreignant les lois du chapitre le met mal à l’aise. Qu’une meute parte pendant un moment ça c’est déjà vu, mais qu’elle le fasse pour sauver un psyker de son jugement c’est contraire aux règles. Mais il fait partie de la meute alors il la suivra jusqu’en enfer.

Hafloi : il n’est plus tout à fait un griffe sanglante mais pas encore un chasseur gris. Il est devenu plus calme mais a toujours des accès de folie furieuse. Il adore piloter et va même jusqu’à cracher le thunderhawk de la meute au grand dam de Jarundur.

Valtyr : il trouve la mort dans les combat précédant l’arrivée de Njal sur la planète. Il meurt l’arme à la main comme un vrai guerrier.

Baldr Fjolnir, après un premier test imposé par Njal il n’est pas exécuté pour sorcellerie et peut rejoindre sa meute. Mais pendant le combat sur le Frostaxe, il déclenche une tempête Warp. Malgré le fait que ça sauve tout le monde et permet de vaincre l’ennemi ça le condamne à mort.
C’est une des raisons qui pousse la meute à quitter le chapitre et partir dans leur quête à travers l’espace.

Bjargborn toujours vivant, il a réussi à se sortir du combat spatial et à survivre dans le désert jusqu’à être récupéré par Ingvar.

Cardinal Delvaux : C’est un cardinal totalement pourri par le pouvoir, il est mauvais et cherche juste à faire acte de pouvoir. Il va faire torturer les survivants juste parce qu’il en a le droit et va même faire enfermer la chanoinesse De Châtelaine dans une machine de pénitence.

Confesseur Klaive : Il est au service de Delvaux mais en fait c’est lui qui le manipule depuis le début. Il travaille en fait pour le Fulcrum sans savoir pour qui il travaille. Il va se faire capturer par Ingvar et va être emmené par la meute dans sa quête de vengeance.

Fulcrum :

Les recherches d’Ingvar lui ont permis de comprendre que Klaive le confesseur du cardinal Delvaux fait partie de la conspiration. Il n’a seulement pas tous les indices. Il pense dans un premier temps que Klaive travaille pour Delvaux avant de finir par comprendre qu’il le manipule.
Ne pouvant pas prendre le risque de révéler toute l’histoire et de ne pas être crus par leur supérieur, Gunnlaugur et Ingvar décident de fuir avec Klaive comme prisonnier pour donner la chasse à Fulcrum et démasquer la conspiration.

L’éveil psychique :

Dans un premier temps, Baldr réussit l’épreuve que lui fait passer Njal et ce dernier pense qu’il est redevenu inoffensif (enfin pas marqué par le Wyrd). Mais il se trompe et Baldr fera encore usage de ses pouvoirs pour sauver Njal. Mais cela marque son arrêt de mort comme le veulent les traditions du chapitre.
Pour lui sauver la vie et pour trouver une solution à sa « malédiction », Gunnlaugur et Ingvar décident de l’amener avec la meute dans leur chasse contre Fulcrum

Conclusion :

Chris Wraight continue à développer ses intrigues. Et il commence à donner le mauvais rôle à l’ecclésiarchie, ce qui est plutôt facile, personne ne les aime.
Il profite de l’histoire pour mettre en lumière la différence entre les membres de base de l’ecclésiarchie qui restent des croyants et les hautes sphères qui sont tous pourris.
Il creuse encore un peu plus les relations entre les membres de la meute. C’est un bon deuxième volume qui appelle une suite pour conclure tout ça.
Mais, comme à son habitude, la blacklibrary ne fera paraître le dernier volume que six ans plus tard. (C’est une véritable manie à la blacklibrary de ne jamais conclure les trilogies…).
Malgré tout, c’est une bonne histoire même si j’imagine la frustration des gens à l’époque qui se retrouvent coincés sans la fin.