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==Par Nico.==
==Par Black Librarium==
===Avant-Propos===
===Avant-Propos===
Et voila la Nico touche , merci a lui. <br />
Et voila la Black Librarium touche , merci a lui. <br />
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/<br />
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===Résumé===
===Résumé===
On a parfois envie de lire un bouquin de science-fiction épique, aux accents de film de guerre des années 50 et ne demandant pas un effort de concentration intense. Idéal à lire dans le train ou dans une salle d’attente ! Déluge d’acier répond à ce besoin. Ce roman de space opéra est dopé à la sauce guerrière. Inutile de le lire pour d’autres raisons ! Mais loin d’être un simple récit épique dépourvu d’un certain réalisme guerrier, le texte est également une description assez crédible d’une bataille planétaire dans un univers futuriste, en l’occurrence Warhammer 40.000.
Un tir nourri de fusils laser l'accueillit, mais il en fallait davantage pour le stopper, et Honsou bondit dans la tranchée remplie de soldats. Le Space Marine renégat se fraya un passage sanglant parmi les défenseurs qui n'avaient d'autre choix que reculer de terreur devant les moulinets mortels de son épée. Perpétrer un tel massacre avec autant d'aisance le transcendait littéralement, et c'était dans des moments pareils qu'il comprenait le mieux à quel point la voie de Khorne pouvait être attirante. Tout autour de lui, ses camarades Iron Warriors finissaient de purger la tranchée avec la rage de ceux qui avaient connu l'enfer et en étaient revenus indemnes, ou presque...


Une foutue planète isolée. Une garnison gardant sans le savoir un trésor fabuleux. Une invasion de Space Marines rénégats de la légion Iron Warriors savamment préparée. Un traître dans les rangs loyalistes. Des combats dantesques où ma survie tient plus au hasard qu’aux talents guerriers. L’horreur journalière d’un long siège futuriste. Des objectifs militaires à prendre, d’autres à défendre, des intrigues de pouvoir et la marque du Dieu du Sang qui engloutit l’esprit des guerriers sur-humains… Inutile de résumer plus loin l’intrigue de ce roman ! Nous sommes clairement dans de la Science-Fiction de guerre, rien de plus. Mais toutes ces explosions nous ennuieraient aussi vite qu’elles rendent sourds les soldats s’il n’y avait pas dans ce roman deux autres axes de lecture fort intéressants.
Dans un futur lointain, l'humanité mène un combat constant pour sa survie dans un univers sombre et hostile. Sur Hydra Cordatus, la vie est devenue un enfer depuis qu'un imposante force d'Iron Warriors a pris d'assaut la planète et assiégé la puissante citadelle qui s'y trouve. Mais quel est le précieux butin qu'elle recèle, qui vaille un tel tribut de sang et de destruction ?


Pour le joueur de wargames futuristes, Déluge d’acier est une source prolifique d’instructions militaires futuristes. Les combats sont voulus très réalistes, et c’est avec intérêt que l’on pourra noter les techniques de génie militaire proposés ainsi que les descriptions de charges de blindés ou de duels d’artillerie. L’enfer des combats est très bien dépeint; les forces du Chaos sont bien entendu remplies de psychopathes sanguinaires, mais la mort ne reconnaît pas ses victimes et les massacres aveugles des obus ne font aucune différence selon la couleur de l’uniforme de leurs victimes. Le côté SF viendra des Titans, des robots de combat géants à la sauce Mencha japonaise soupoudrée de descriptions gothiques. Quelques lectures attentives permettront d’y noter une certaine influence du manga Evangelion dans l’oeuvre de McNeill, avec un parallèle fort avec l’épisode de la série mettant en scène le combat d’un robot loyal contre un robot rénégat. Les Titans ne sont pas décrits comme des monstres divins invincibles (une erreur souvent rencontrée dans certains romans du même genre) mais chaque classe de robot (en fonction de sa taille) est bien évaluée par rapport à son impact sur le champ de bataille et sa puissance réelle face aux blindés ennemis.
===Avis===


La grande innovation de Déluge d’acier par rapport à d’autres romans de la Black Library est de ne pas sombrer dans la carricature manichéenne de l’Imperium contre les ténébreux Chaotiques. Au contraire, les Space Marines rénégats sont dépeints comme persuadés que leur cause est juste, et que l’hérésie d’Horus est en vérité la seule voie pour préserver l’Humanité dans cet âge de guerre permanente ! Certains officiers de la Légion rénégate sont de grands idéalistes, malgré leur dédain pour le genre humain qui apparaît comme une contradiction évidente dans leur discours. Leur totalitarisme et leurs cultes sombres leur inspire une justification propagandiste à leurs massacres sans fins que certains d’entre-eux, blasés par des millénaires de conflit, ont fini par ne plus croire. Les jalousies et les rivalités ressurgissent alors, encouragées par un général mystérieux manipulant dans l’ombre ses officiers. Côté loyalistes, l’incompétence de certains officiers est clairement pointée du doigt. Des années d’oisiveté et une foi inébranlable en leurs forteresses ont émoussé le talent des stratèges impériaux. Pire encore, l’orgueil des Princepts mènera les Titans impériaux à leur perte. La soif de puissance est une ivresse traitresse… Les soldats ordinaires sont également dépeints avec beaucoup d’attention. On se laissera surprendre par le courage qu’inspirent les événements chez certains bidasses médiocres, ou sous-officiers perdus dans la masse de leurs semblables. Là où les généraux montrent une certaine incompétence, leurs subordonnés semblent s’élever spontanément pour rallumer l’espoir.
Prendre d'assaut un monde impérial aux côtés de la légion maudite des Iron Warriors, ou encore défendre ce même monde en tant que défenseur de l'Imperium. Vous n'aurez pas à choisir ente les deux camps, vous virevolterez d'un camp à l'autre pour les soutenir à votre convenance.
Avec talents, l'auteur nous entraine tour à tour dans l'univers angoissé des assiégés, et au sein de l'agitation fébrile des hordes de Space MArine du Chaos. Et l'on se surprend à retenir notre souffle à chaque changement de camp.
Un très bon livre, bien écrit, qui nous entraine allègrement au coeur des troubles entre renégats et loyalistes, mais aussi au sein des dissensions internes de chacune des forces en présence dans cet univers déchiré.


Pour conclure, Déluge d’acier est un livre très facile à lire, divertissant et répondant parfaitement à un besoin d’action sans trop rechercher de scénario compliqué. De plus, la facilité d’immersion dans l’univers de Warhammer 40.000 permet à un néophyte de lire ce roman sans trop se sentir déboussolé. Les descriptions historiques de l’auteur suffiront à le guider à travers ce champ de bataille planétaire !
 
==Par Sanguinius==
===Avant-Propos===
Et voila la Black Librarium touche , merci a lui. <br />
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/<br />
 
===Scénario et mise en scène===
Scénario et mise en scène: 4.5/5:
 
Juste excellent. Le siège est lui-même épique, avec tout ce que ça comporte comme hauts faits et trahisons en tout genres. Je pensai avoir au début du livre les Iron Warriors, assiégeants par excellence, contre de pauvres gardes impériaux minables et pas inoubliables comme dans Apôtre Noir. Erreur. Ici, les deux camps sont intéressants à suivre. Et à noter, le combat de Titans est le moment qui m'a le plus plu, des colosses de métal s'envoyant sur la tronche, ça n'a pas de prix (et c'est bien trop rare dans les romans 40k en plus).
 
Les traîtres d'abord: les différents protagonistes ont leurs forces et faiblesses et sont plus ou moins attractifs (Honsou, Forrix, Kroeger -> Freddy ? rire1 ) tandis que l'on comprend au fur et à mesure l'objectif de cet assaut. J'aime bien les Iron Warriors, très sympathiques et ma foi, ils n'ont pas la langue dans la poche.
 
Du point de vue des impériaux, c'est vraiment pas mauvais: j'ai ressenti d'ailleurs un peu de peine pour l'ironie de leur défense mais leurs personnages ont aussi beaucoup de charisme: Vauban (référence de chiotte), Hawke (un bon comique celui-ci) et les autres officiers. Par contre j'ai trouvé les space marines aussi inutiles que non désirés mais ça ne reste que mon avis.
 
===Style et écriture===
Style et écriture: 4/5:
 
Du Mc Neill...Quoi ça ne suffit pas ? Bon, mis à part quelques tournures de phrases bizarres parfois (je ne sais plus où), le reste est très bon, et on lit ce livre très facilement.
 
===Intérêt fluffique===
Fluff: 4/5:
 
Effectivement, il n'y a pas grand chose mis à part les gardes impériaux (un régiment basique cela dit), quelques bribes sur la légion numéro VI et sur les titans
 
(revoir le Dies Irae était une source de bonheur non contenue, et quand il s'est fait dégliguer, ce fut une belle revanche pour les loyalistes d'Istvaan III)
 
===Appréciation personnelle ===
Appréciation personnelle: 5/5: Dans mon top 3 des romans 40k (hors Hérésie bien sur). De la bataille comme de j'aime, avec tanks, titans, fantassins...et même un peu d'exotisme avec une présence démoniaque. Comme dans la critique de la volaille, je ne savais pas qui allait l'emporter ou résister jusqu'à la fin, et c'est tant mieux.
 
Hawke, beau gosse)
 
==Par Dryslan de l’équipe du Reclusiam==
===Avant-Propos===
Vous pouvez retrouver cette excellent site ici  https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team<br />
 
===Résumé===
    - Très bien, messieurs. Tout le monde a bien compris, Nous allons devoir nous montrer incisifs et rapides. Nous ne pouvons nous permettre le luxe de commettre la moindre erreur, alors gardez vos fusils à portée de main et vos lames affûtées. Des questions ?
    Comme il n’y en avait pas, Vauban poursuivit.
    - La menace à laquelle nous faisons face est tout à fait réelle. Le conflit à venir va vous obliger à vous surpasser, vous et vos hommes. La victoire va nous coûter cher, très cher, mais c’est un sacrifice que nous devons tous accepter. Messieurs, vous pouvez disposer. Nous avons une guerre à gagner.
 
Déluge d’Acier était annoncé comme étant un roman de siège, pour le coup vous ne pouvons être déçus.
Hydra Cordatus, une foutue planète impériale isolée possédant une forte garnison de gardes impériaux issus du 383e Dragon de Jouran, et gardant sans le savoir un trésor fabuleux; Une invasion de Space Marines renégats de la légion des Iron Warriors savamment préparée; Un traître dans les rangs loyalistes; Des combats dantesques où la survie tient plus au hasard qu’à un quelconque talent guerrier; Des protagonistes variés allant de la garde impériale aux space marines et passant par les légions Titanesques.; L’horreur journalière d’un long siège futuriste; Des objectifs militaires à prendre, d’autres à défendre, des intrigues de pouvoir… Inutile dans dire plus, vous avez tous les bons éléments pour faire de Déluge d’Acier un roman estampillé Warhammer 40k.
 
Aux commandes, nous retrouvons donc Graham McNeill dans le rôle du superviseur de conflit à grande échelle, car la surface d’Hydra Cordatus abrite une forteresse réputée imprenable car sans défauts dans sa construction. Cette dernière est également protégée par une garnison très bien entrainée de gardes impériaux, ainsi que par quelques Titans de la Legio Ignatum. Un défi de taille donc, pour les maîtres du siège que sont les Iron Warriors. En parlant de renégats, Déluge d’Acier fût pour McNeill l’occasion d’introduire des personnages que nous retrouverons plus tard dans la série d’Uriel Ventris, Honsou, le demi-sang, mais aussi Kroeger. Nous retrouvons également l’abject Dies Irae, titan de classe Imperator de la Legio Mortis déjà présent dans les deux premiers tomes de l‘Hérésie d’Horus.
 
Le décor est donc planté, une planète très bien protégée, des ennemis venus avec de nombreux moyens pour récupérer un artefact inestimable, que le siège commence !
Niveau combats nous sommes donc bien servis, et cela, peut être au détriment du scénario, même s’il s’avère à la lecture d’autres romans du même auteur que certains détails comptent.
 
J’ai beaucoup aimé la diversité des personnages, ainsi que le fait qu’ils sont chacun étudiés avec un minimum de profondeur. Nous sommes transportés d’une partie à l’autre du terrible siège via des points de vues totalement différents. Personnellement, Julius Hawke et Honsou sont les personnages que j’ai le plus appréciés. D’un côté nous avons Julius, pathétique soldat de la garde impérial et héros malgré lui, se montrant finalement d’une aide inestimable. De l’autre Honsou, space marine demi sang, sous considéré par ses pairs et pourtant montrant d’excellentes aptitudes en stratégie et en combat. J’ai également fortement apprécié que le commandant et castallan de la citadelle se nomme Prestre Vauban, en référence au célèbre architecte militaire.
Autre fait appréciable, les deux camps possèdent des dissensions en leur sein, avec le Mechanicum du côté loyaliste et entre commandants de compagnies pour les Iron Warriors. La volonté de briller aux yeux du terrible Maître de Forge est si forte pour ces derniers qu’ils vont rivaliser d’ingéniosité dans la manière de mettre à bas les murailles.
 
L’aspect fluff est respecté dans la mesure où les hommes de la IV Légion sont présentés comme des experts en siège mais pas seulement. Comment mettre à mal une forteresse construite par leurs soins… ? Vous le saurez en lisant ce roman rempli de surprises. Les combats sont titanesques à tout point de vue, passant d’une bataille de chars immenses à la guerre de tranchées et à l’assaut de murailles.
 
Le duel opposant l’archiviste Corwin à son opposé chaoteux reste un grand moment dans mes lectures black librariennes. Déluge d’Acier, un roman ou les combats riment avec épique. Je ne comprends toujours pas comment Graham McNeill a bien pu faire rentrer autant d’action et de suspense dans un seul roman… Félicitations.
 
===Les plus===
La diversité des personnages.
   
Un siège mythique.
   
La fin en apothéose.
   
Les machinations du mechanicum.
   
Le lien avec tous les autres romans de l’auteur, McNeill est un écolo en quelque sorte, il réutilise d’une série à l’autre ses différents personnages.
   
Bon style littéraire, puissance des combats et excellente description depuis les divers points de vues.
 
===Les moins===
Rien de très nouveau niveau fluff.
   
N’aura probablement pas de suite directe, même si Honsou est récurrent dans la série Uriel Ventris.
 
===Conclusion===
Un roman qui plaira à la fois au fan du chaos et au loyaliste. Pour son second roman (à l’époque), Graham a fait du très bon travail. Nous sommes loin au dessus du niveau des Uriel Ventris et retrouvons l’excellent auteur présent dans l’Hérésie d’Horus. Un siège aux proportions épiques, efficaces et rapides à lire.

Version actuelle datée du 13 avril 2023 à 22:13

Par Black Librarium

Avant-Propos

Et voila la Black Librarium touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/

Résumé

Un tir nourri de fusils laser l'accueillit, mais il en fallait davantage pour le stopper, et Honsou bondit dans la tranchée remplie de soldats. Le Space Marine renégat se fraya un passage sanglant parmi les défenseurs qui n'avaient d'autre choix que reculer de terreur devant les moulinets mortels de son épée. Perpétrer un tel massacre avec autant d'aisance le transcendait littéralement, et c'était dans des moments pareils qu'il comprenait le mieux à quel point la voie de Khorne pouvait être attirante. Tout autour de lui, ses camarades Iron Warriors finissaient de purger la tranchée avec la rage de ceux qui avaient connu l'enfer et en étaient revenus indemnes, ou presque...

Dans un futur lointain, l'humanité mène un combat constant pour sa survie dans un univers sombre et hostile. Sur Hydra Cordatus, la vie est devenue un enfer depuis qu'un imposante force d'Iron Warriors a pris d'assaut la planète et assiégé la puissante citadelle qui s'y trouve. Mais quel est le précieux butin qu'elle recèle, qui vaille un tel tribut de sang et de destruction ?

Avis

Prendre d'assaut un monde impérial aux côtés de la légion maudite des Iron Warriors, ou encore défendre ce même monde en tant que défenseur de l'Imperium. Vous n'aurez pas à choisir ente les deux camps, vous virevolterez d'un camp à l'autre pour les soutenir à votre convenance. Avec talents, l'auteur nous entraine tour à tour dans l'univers angoissé des assiégés, et au sein de l'agitation fébrile des hordes de Space MArine du Chaos. Et l'on se surprend à retenir notre souffle à chaque changement de camp. Un très bon livre, bien écrit, qui nous entraine allègrement au coeur des troubles entre renégats et loyalistes, mais aussi au sein des dissensions internes de chacune des forces en présence dans cet univers déchiré.


Par Sanguinius

Avant-Propos

Et voila la Black Librarium touche , merci a lui.
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Scénario et mise en scène

Scénario et mise en scène: 4.5/5:

Juste excellent. Le siège est lui-même épique, avec tout ce que ça comporte comme hauts faits et trahisons en tout genres. Je pensai avoir au début du livre les Iron Warriors, assiégeants par excellence, contre de pauvres gardes impériaux minables et pas inoubliables comme dans Apôtre Noir. Erreur. Ici, les deux camps sont intéressants à suivre. Et à noter, le combat de Titans est le moment qui m'a le plus plu, des colosses de métal s'envoyant sur la tronche, ça n'a pas de prix (et c'est bien trop rare dans les romans 40k en plus).

Les traîtres d'abord: les différents protagonistes ont leurs forces et faiblesses et sont plus ou moins attractifs (Honsou, Forrix, Kroeger -> Freddy ? rire1 ) tandis que l'on comprend au fur et à mesure l'objectif de cet assaut. J'aime bien les Iron Warriors, très sympathiques et ma foi, ils n'ont pas la langue dans la poche.

Du point de vue des impériaux, c'est vraiment pas mauvais: j'ai ressenti d'ailleurs un peu de peine pour l'ironie de leur défense mais leurs personnages ont aussi beaucoup de charisme: Vauban (référence de chiotte), Hawke (un bon comique celui-ci) et les autres officiers. Par contre j'ai trouvé les space marines aussi inutiles que non désirés mais ça ne reste que mon avis.

Style et écriture

Style et écriture: 4/5:

Du Mc Neill...Quoi ça ne suffit pas ? Bon, mis à part quelques tournures de phrases bizarres parfois (je ne sais plus où), le reste est très bon, et on lit ce livre très facilement.

Intérêt fluffique

Fluff: 4/5:

Effectivement, il n'y a pas grand chose mis à part les gardes impériaux (un régiment basique cela dit), quelques bribes sur la légion numéro VI et sur les titans

(revoir le Dies Irae était une source de bonheur non contenue, et quand il s'est fait dégliguer, ce fut une belle revanche pour les loyalistes d'Istvaan III)

Appréciation personnelle

Appréciation personnelle: 5/5: Dans mon top 3 des romans 40k (hors Hérésie bien sur). De la bataille comme de j'aime, avec tanks, titans, fantassins...et même un peu d'exotisme avec une présence démoniaque. Comme dans la critique de la volaille, je ne savais pas qui allait l'emporter ou résister jusqu'à la fin, et c'est tant mieux.

Hawke, beau gosse)

Par Dryslan de l’équipe du Reclusiam

Avant-Propos

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Résumé

   - Très bien, messieurs. Tout le monde a bien compris, Nous allons devoir nous montrer incisifs et rapides. Nous ne pouvons nous permettre le luxe de commettre la moindre erreur, alors gardez vos fusils à portée de main et vos lames affûtées. Des questions ?
   Comme il n’y en avait pas, Vauban poursuivit.
   - La menace à laquelle nous faisons face est tout à fait réelle. Le conflit à venir va vous obliger à vous surpasser, vous et vos hommes. La victoire va nous coûter cher, très cher, mais c’est un sacrifice que nous devons tous accepter. Messieurs, vous pouvez disposer. Nous avons une guerre à gagner.

Déluge d’Acier était annoncé comme étant un roman de siège, pour le coup vous ne pouvons être déçus. Hydra Cordatus, une foutue planète impériale isolée possédant une forte garnison de gardes impériaux issus du 383e Dragon de Jouran, et gardant sans le savoir un trésor fabuleux; Une invasion de Space Marines renégats de la légion des Iron Warriors savamment préparée; Un traître dans les rangs loyalistes; Des combats dantesques où la survie tient plus au hasard qu’à un quelconque talent guerrier; Des protagonistes variés allant de la garde impériale aux space marines et passant par les légions Titanesques.; L’horreur journalière d’un long siège futuriste; Des objectifs militaires à prendre, d’autres à défendre, des intrigues de pouvoir… Inutile dans dire plus, vous avez tous les bons éléments pour faire de Déluge d’Acier un roman estampillé Warhammer 40k.

Aux commandes, nous retrouvons donc Graham McNeill dans le rôle du superviseur de conflit à grande échelle, car la surface d’Hydra Cordatus abrite une forteresse réputée imprenable car sans défauts dans sa construction. Cette dernière est également protégée par une garnison très bien entrainée de gardes impériaux, ainsi que par quelques Titans de la Legio Ignatum. Un défi de taille donc, pour les maîtres du siège que sont les Iron Warriors. En parlant de renégats, Déluge d’Acier fût pour McNeill l’occasion d’introduire des personnages que nous retrouverons plus tard dans la série d’Uriel Ventris, Honsou, le demi-sang, mais aussi Kroeger. Nous retrouvons également l’abject Dies Irae, titan de classe Imperator de la Legio Mortis déjà présent dans les deux premiers tomes de l‘Hérésie d’Horus.

Le décor est donc planté, une planète très bien protégée, des ennemis venus avec de nombreux moyens pour récupérer un artefact inestimable, que le siège commence ! Niveau combats nous sommes donc bien servis, et cela, peut être au détriment du scénario, même s’il s’avère à la lecture d’autres romans du même auteur que certains détails comptent.

J’ai beaucoup aimé la diversité des personnages, ainsi que le fait qu’ils sont chacun étudiés avec un minimum de profondeur. Nous sommes transportés d’une partie à l’autre du terrible siège via des points de vues totalement différents. Personnellement, Julius Hawke et Honsou sont les personnages que j’ai le plus appréciés. D’un côté nous avons Julius, pathétique soldat de la garde impérial et héros malgré lui, se montrant finalement d’une aide inestimable. De l’autre Honsou, space marine demi sang, sous considéré par ses pairs et pourtant montrant d’excellentes aptitudes en stratégie et en combat. J’ai également fortement apprécié que le commandant et castallan de la citadelle se nomme Prestre Vauban, en référence au célèbre architecte militaire. Autre fait appréciable, les deux camps possèdent des dissensions en leur sein, avec le Mechanicum du côté loyaliste et entre commandants de compagnies pour les Iron Warriors. La volonté de briller aux yeux du terrible Maître de Forge est si forte pour ces derniers qu’ils vont rivaliser d’ingéniosité dans la manière de mettre à bas les murailles.

L’aspect fluff est respecté dans la mesure où les hommes de la IV Légion sont présentés comme des experts en siège mais pas seulement. Comment mettre à mal une forteresse construite par leurs soins… ? Vous le saurez en lisant ce roman rempli de surprises. Les combats sont titanesques à tout point de vue, passant d’une bataille de chars immenses à la guerre de tranchées et à l’assaut de murailles.

Le duel opposant l’archiviste Corwin à son opposé chaoteux reste un grand moment dans mes lectures black librariennes. Déluge d’Acier, un roman ou les combats riment avec épique. Je ne comprends toujours pas comment Graham McNeill a bien pu faire rentrer autant d’action et de suspense dans un seul roman… Félicitations.

Les plus

La diversité des personnages.

Un siège mythique.

La fin en apothéose.

Les machinations du mechanicum.

Le lien avec tous les autres romans de l’auteur, McNeill est un écolo en quelque sorte, il réutilise d’une série à l’autre ses différents personnages.

Bon style littéraire, puissance des combats et excellente description depuis les divers points de vues.

Les moins

Rien de très nouveau niveau fluff.

N’aura probablement pas de suite directe, même si Honsou est récurrent dans la série Uriel Ventris.

Conclusion

Un roman qui plaira à la fois au fan du chaos et au loyaliste. Pour son second roman (à l’époque), Graham a fait du très bon travail. Nous sommes loin au dessus du niveau des Uriel Ventris et retrouvons l’excellent auteur présent dans l’Hérésie d’Horus. Un siège aux proportions épiques, efficaces et rapides à lire.