Dark Compliance

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

L’histoire du livre.

Avec le début de la révolte d’Horus, l’Imperium s’est trouvé coupé en deux entre les partisans d’Horus et les fidèles de l’empereur. Certain ont suivi Horus par loyauté, par calcul politique ou par peur ; d’autres ont été massacrés pour avoir refusé de le rejoindre, mais certains étaient trop puissants pour être vaincus rapidement et trop stratégiques pour être laissés en arrière.

L’histoire avec un grand H

Les mondes dorés sous le contrôle du seigneur Desigus font partie de ces systèmes restés fidèles à l’empereur et prêts à affronter le maître de guerre.
Mais Maloghurst ne veut pas perdre de temps et d’hommes dans une longue guerre il a donc envoyé Argonis pour négocier la reddition de Desigus.
Il est vrai que la façon de négocier d’Argonis est assez spécialeq, il propose àDesigus de plier le genou devant le maître de guerre ou alors le système sera détruit en moins d’un jour. Pour le convaincre il lui raconte l’histoire d’Accazzar-Beta.
Sur le monde forge d’Accazzar-Beta, un émissaire avait proposé au Myrmidax Kadith de plier le genou devant Horus et celui-ci avait refusé et l’émissaire avait été tué.
Horus aurait pu détruire Accazzar-Beta mais au lieu de cela il a décidé de se servir de ce conflit pour donner une leçon à Argonis pour en faire a nouveau son émissaire malgré son semi échec sur Tallarn.
Il lui montre ce qui arrive à un monde qui résiste au maître de guerre et c’est cette histoire qu’Argonis raconte à Desigus.
Mais le pire est à venir, au lieu de conquérir la planète, Horus invoque le seigneur des cranes de Khorne DoomBreed et lui donne la planète en échange de sa fidélité.
Une heure après l’arrivée du démon le monde était mort.
C’est cette vérité qu’Argonis apporte avec lui et c’est pourquoi Desigus doit répondre : se soumettre ou laisséer mourir la planète ...

Autres

Tradition : Au début de la grande croisade, la dix-septième légion envoyait un émissaire space marine vêtu de noir avec un masque de mort sur le crane, il apportait la vérité impériale mais il était suivi de la mort si la planète refusait.

DoomBreed : Apres N’Kari récupéré par Lorgar quand il est allé chercher son frère Fulgrim, voilà DoomBreed qui rejoint lui aussi les rangs du maitre de guerre. Il sera donc du voyage sur Terra.

Conclusion

J’ai du mal à croire que c’est John French qui a écrit cette nouvelle, la description des combats par Horus est vraiment bien faite et prenante. On en apprend aussi un peu plus sur Argonis qui est arrivé assez tard dans l’Hérésie d’Horus pour prendre une place importante. Place assez ambiguë pour le lecteur français qui n’a pas forcement lu les diverses nouvelles non traduites parlant de sa montée en puissance.
French en profite aussi pour introduire le démon majeur de Khorne qui se battra aux cotés de N’Kari contre l’empereur sur le Vengefull Spirit.

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

On a tendance à l’oublier, mais l’Hérésie d’Horus a donné lieu à autant si ce n’est plus de tractations entre diplomates que de batailles entre forces loyalistes et renégates. Il faut s’imaginer que chaque planète d’une certaine importance a reçu la visite d’émissaires du Maître de Guerre, chargés de la délicate mission de convaincre le Gouverneur local de trahir Pépé pour rejoindre le camp des rebelles. Une tâche ingrate et très souvent mortelle, dont certains s’acquittèrent mieux que d’autres. Et parmi les meilleurs des meilleurs, nous retrouvons Kinor Argonis, un des messagers favoris du grand chauve, qui lui confia des missions sensibles d’un bout à l’autre de l’Hérésie. On le retrouve ici, peu de temps après les événements de Tallarn, en train de baratiner Desigus, despote des Mondes Dorés et gardien du Golfe Aventien. Desigual semble être un farouche partisan de Pépé, et a prévu d’esquinter sérieusement le messager horusien avant de le renvoyer à son maître avec un tatouage « C’est non » en Comic Sans MS en travers du front (ce qui constitue l’outrage le plus terrible qui soit, même à cette époque reculée). Argonis le sait bien, mais reste confiant dans sa capacité à retourner son interlocuteur, témoignage édifiant à l’appui. Il a en effet assisté aux premières loges à l’agonie d’un monde ayant commis l’erreur de refuser l’amitié du Lupercal, et ne se fait pas prier pour partager cette anecdote avec son hôte.

La malchanceuse planète dont il a été question se nommait Acazzar-Beta, et était placée sous la coupe de l’Adeptus Mechanicus. Son Gouverneur, le Technoprêtre Myrmidax Kadith1, accueillit très chaudement l’offre de sécession d’Horus en noyant ses émissaires dans le plasma, outrage que le Maître de Guerre ne pouvait laisser impuni. Défendue par une flotte respectable et des millions de Skitarii, Acazzar-Beta avait sur le papier une chance non nulle de sortir vainqueur d’une guerre ouverte avec les forces hérétiques, mais Horus avait comme a son habitude tout prévu, et l’affrontement, pour sanglant qu’il fut, se termina rapidement par une victoire sans appel des visiteurs. Dans un premier temps, l’Über Primarque remporta la bataille spatiale grâce à une attaque surprise de sa seconde flotte, qu’il avait caché… dans l’espace et qui prit par revers les stations de défense planétaire (il faut croire qu’elles regardaient toutes du mauvais côté, c’est ballot), et l’utilisation de quelques torpilles vortex pour faire des gros trous (noirs) dans les blindages ennemis. Bien que cela ait coûté cher en troupes et en personnages nommés (en l’occurrence, l’irremplaçable Galdron et son acolyte Night Lords Scarrix), ce fut un petit prix à payer pour pouvoir accéder à la surface d’Acazzar-Beta.

Rendu sur place avec ses Justaerin, son vieux pote Mal(oghurst), son témoin Argonis, un bouquet de fleurs et une perle rouge à l’aura très particulière, Horus passa à la seconde étape de son plan machiavélique. Contrairement à son habitude de décapiter et démoraliser l’ennemi en tuant de ses mains son commandant, ce que le fataliste Kadith avait escompté et intégré à son plan pour infliger le plus de pertes possibles aux Sons of Horus, le Primarque se posa loin du front et fit usage de son boulard écarlate, qui se révéla être une Master Ball démoniaque, pour invoquer le Prince Démon Doombreed et ses armées de Khorne. Ceci fait, il repartit aussi sec en orbite pour assister à l’annihilation des loyalistes, toujours escorté du fidèle Argonis, qui ne rata pas une miette de ce spectacle pittoresque.

De retour dans le présent et sur les Mondes Dorés, le même Argonis demande à un Desigus plus aussi sûr de lui de mûrement réfléchir à la décision qu’il va prendre, et qui pourrait sceller la fin de son empire et la mort de tous ses sujets. On ne saura pas au final quel fut le choix du despote, mais on ne peut pas vraiment lui reprocher d’avoir pris un petit temps de réflexion pour se mettre les idées au clair…

1 : Renommé dans tout le Segmentum pour sa manie de monter des optiques sur les pistons de ses moteurs. D’où l’expression « la bielle de Kadith a des yeux de velours ».

Avis

‘Dark Compliance’ a deux intérêts principaux : il remet sur le devant de la scène un personnage mineur mais régulier de l’Hérésie, le persistant Kinor Argonis (‘Tallarn: Ironclad’, ‘Slaves to Darkness’), ce qui est appréciable si vous vous êtes entichés de ce petit galopin. Il met également en scène un affrontement de grande ampleur entre hérétiques et loyalistes, avec rien de moins que le Maître de Guerre en personne à la tête des premiers, ce qui n’arrive pas souvent dans un court format. Ceci dit, French n’arrive pas vraiment à convaincre du génie tactique de son héros, qui remporte la bataille spatiale (affreusement condensée, on a l’impression qu’elle dure littéralement cinq minutes) sur un gros TGCM, et sort un Demonis ex Machina de sa poche pour plier la manche terrestre. Plutôt décevant.