Shadowsword

De Les Archives Infinies
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Par Capitaine Felix

Avant-Propos

Et voila la Black Librarium touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/

Scénario et mise en scène

Scénario et mise en scène = 4/5

Un brin paresseux Cool , j’ai parcouru avant de commencer la lecture du roman, les reviews du tome précédent (notamment celle d’Emperor).

Ainsi on retrouve les protagonistes du premier tome, dont le sémillant équipage du Cortein’s Honour. Le récit est rédigé en style indirect. Mais il est quasiment centré du point de vue de l’honoré lieutenant Colaron vor artem Lo Bannick.

La septième compagnie de chars super-lourds de Paragon est affectée sur un front annexe à la croisade machiarienne. En bref sur la planète Geratomro, qui vient de faire sécession suite à un refus de paiement de la dîme impériale. Cette planète urbanisée est aussi le siège d’infrastructures industrielles importantes à la logistique du seigneur Machiarus. Aussi un groupe de combat de l’Astra militarum est dépêché sur place avec pour mission de pacifier la zone. La tâche s’avère plus délicate que prévu. D’une part, la population et la haute société locale soutiennent la rébellion, et d’autre part, Geratomo dispose de forces de défense planétaire de premier ordre. La guerre d’usure s’installe en plus du mauvais temps.

En réalité, les évènements sur Geratomro ont une origine plus obscure.

La famille régnante de la planète, dont la gouverneure planétaire, est subtilement influencée par un démon inféodé à Slaanesh dénommé Dib. Ce héraut prend l’apparence d’une figure mythique locale (une sorte de singe) et prend contact secrètement auprès de deux membres de la haute noblesse. A savoir ; Dostain Huratal, le prince héritier et de sa tante Pollein Huratal (une psyker ayant échappée aux vaisseaux noirs. Ces deux personnages sont aussi les confidents de la Gouvernatrice Missrine Huratal I. Le pacte est scellé. Et si Geratomro a du mal à remplir son contingent en dîme planétaire, les très mauvaises relations avec le Departemento Minitorum devient le prétexte de la rébellion.


L’équipage du Cortein’s Honour est affecté au soutien d’un groupe de Shadowsword, variante de super lourd disposant d’un canon à énergie redoutable. On suit ainsi les péripéties de Bannick et de ses subordonnées, du débarquement planétaire de la force principale (zone Matua), en passant par l’épisode de la permission dans une ville pacifiée récemment, jusqu'à la capitale planétaire. Les choses se corsent lorsque la Haute cour de Geratomro reçoit en effet (malgré elle) des renforts d’outre monde.

Une ost Astartes hérétiques de la légion des Emperor’s children et quelques titans du Chaos

Le temps est désormais compté pour l'Imperium. L’inquisition s’en mêle, ainsi qu’un groupe de Black Templars.

L’entité Dib prévoit d’ouvrir un portail dimensionnel au sein du palais de Magor, capitale planétaire. A cette fin, il a besoin de consacrer un holocauste de chair. La tactique de corruption utilisée est très usuelle. Au fur et à mesure de l’avancée impériale, les dirigeants rebelles doutent de plus en plus. Le démon incite alors la noblesse et la famille gouvernante à la débauche. Orgies nocturnes, meurtres gratuits….On retrouve ici les oripeaux de la Maraviglia. A l’issue d’une ultime bacchanale, les Emperor’s children massacrent tous les courtisans du palais, ainsi qu’une grande partie de la population de la capitale. Ce bain de sang doit permettre au warp de s’infiltrer dans la réalité. Pollein Huratal sert d’ailleurs de catalyseur physique au portail warp

Le Cortein’s Honour est endommagé suite à un accrochage avec le nouvel ennemis. Bannick est son équipage sont alors réaffectés à un Shadowsword (le Lux emperator). Le haut commandement de la garde est sommé de finir au plus vite cette campagne.

Bannick et son équipage participe à l’assaut final sur la capitale.

Le Lux emperator est guidé par un groupe de Black Templars, au cœur de l’ennemi principal. Le reste de l’armée impériale entame une manœuvre plus large afin de faire diversion.

Un champion de l’empereur a eu une vision des desseins du chaos. Il a également entraperçu dans ses augures, le rôle de Bannick et de l’équipage.

La Victoire est acquise, mais in extremis.

Le portail s’ouvre et les démons s’infiltrent dans la réalité. L'équipage parvient à la dernière minute à renverser la situation. Le Lux emperator a le temps de tirer une slave. La faille se referme.

Chose entendue, Bannick et son équipage ont eu le malheur de connaître des secrets séculaires. Leurs vies sont en danger. Mais ils s’en sortent. Mais pour cela, ils sont obligés d’assassiner un commissaire et un autre membre d’équipage.


Au final : bon rythme, bon scénario, mais des retournements trop prompts vers la fin (voir plus bas dans le fluff)

Style et écriture

Style et écriture = 3/5

On est coutumier désormais de l’écriture de Guy Haley. Je ne m’attarderai donc pas là-dessus. Fluide, simple. On sent peut-être une évolution dans la narration, de plus en plus perfectible. Cela se ressent dans la description des combats. Bien, mais peut mieux faire.

On regrettera bien évidemment le franglais (Pléonasme ou je me répète ?).

Intérêt fluffique

Intérêt fluff = 4/5

J’avoue avoir été très partagé pour la notation du fluff. On va rester gentil. Il y a incontestablement du bon, voir très bon fluff. Mais quelques maladresses dommageables à la cohérence de l’intrigue.

D’abord les aspects positifs.

Les chars super-lourds : de nombreux aspects sont présentés au lecteur. On apprend ainsi que les esprits de la machine des chars sont capables de choisir eux-mêmes les équipages. Nous sommes donc en présence de véritables reliques technologiques conservés au sein de la garde. D’ailleurs, un adepte du Mechanicus est systématiquement affecté à chaque équipage. Shadowsword et Baneblade : l’auteur a essayé de marquer les différences sur la plan tactique entre ces deux classes de super-lourds. La classe Baneblade est ainsi présentée en catégorie de char à usage polyvalent, rustique et capable d’une certaine autonomie. Bref un char d’exploitation à ce qui me semble. Le Shadowsword est entièrement conçu par et pour et au travers de son canon volcano. Après chaque tir, ce super-lourd est très vulnérable. Le panel de missions dévolues semble dont plus restreint. Sa puissance de feu doit permettre d’emporter la bataille. Bref, un char de rupture.

L’équipage de Bannick : intéressant. Chaque membre a été, semble-t-il choisi par l’esprit de la machine du Cortein’s Honour. Très hétéroclite. J’ai apprécié tout particulièrement Karlok Shoam issu de Savlar. Cet équipage malgré ses différences, parvient à faire face aux plus grands dangers. Est-ce trop beau pour être vrai ?

La vie quotidienne de l’Astra militarum : intéressant, notamment les rivalités au sein de la noblesse de Parangon qui sont décalqués dans la hiérarchie du corps de bataille.

Bannick rencontre un cousin, affecté par défaut dans l’infanterie, à la suite d’une mésentente dynastique.

Sans compter les rixes entre régiments originaires d’outre-monde, parfois très différents. Mention spéciale pour les Arbitrators. On apprend ainsi que la garde dispose d’unité de l’Arbites affectées spécialement auprès des régiments. Je pensais ce rôle strictement dévolu aux troupes de chocs et commissariat (cf. série fantômes de Tanith).

Les antagonistes dans le roman : sans spoiler, ceux-ci sont assez bien décrits.

Les aspects négatifs du fluff :

Je peux appréhender la puissance d’un canon volcano. Un seul véhicule aussi super-lourd soit-il, est-il capable d’endommager un titan, ou un portail empyréen ? Ou alors un escadron de 3 ou 4 véhicules ? Il y a eu quelques raccourcis sur le scénario. Mais je connais mal le fluff des blindés lourds de la Garde.

De même, Bannick et son équipage sont confrontés à des ennemis inhumains millénaires. Exit la peur transhumaine (cf. Vengelful spirit McNeill), ils parviennent à s’en sortir sans trop de casse. A moins que les équipages des super-lourds soient invincibles…..

Les Black Templars : franchement, sous la plume de Guy Haley, ils manquent de charisme. Ce n’est pas terrible. Peut-être suis-je trop exigeant (Helsreach d’ADB).

Mais, 4/5 malgré tout

Appréciation personnelle

Appréciation personnelle = 3/5

Je conseille ce roman aux fans de la Garde. C’est intéressant. J’irai bouquiner le premier tome. Quelques maladresses, mais on passe un bon moment. C’est l’essentiel. Note moyenne


Noté bon au global.


- Note globale = Total des points 14/20

Par Rhydysann

Avant-Propos

Et voila la Rhydysann touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/227451-rhydysann/

Scénario et mise en scène

Scénario et mise en scène = 5/5


Plutôt que de refaire une description de l'histoire vu que Emperor et Capitaine Felix l'ont déjà fait je vais plutôt livrer mes impressions.

Après le premier tome de Guy Haley « Baneblade » qui m'avait plutôt laissé une bonne impression, l'auteur nous offre ici sa seconde histoire sur l'honorer lieutenant Lo Bannick. Nous allons donc suivre l'histoire de ce personnage et de son équipage, maintenant constitué des survivants du tome précédent et de nouveaux personnages, bien sur tous choisi par le baneblade. Et ceci est un point très important du bouquin ! Ici tous les personnages ne sont pas Paragoniens comme dans le tome précédent et c'est ce qui fera tout premièrement que le lecteur s'attachera beaucoup plus aux personnages du char que dans le tome précédent. Nous aurons donc le droit à des personnages beaucoup plus charismatiques dans Shadowsord, entre les Paragoniens qui se ressemblent un peu tous finalement, un sauvage qui ne sait pas parler enfin pas trop, un atraxien qui est rigide dans sa façon de penser et suit les ordres à la lettre et un pilote toxico sans morale ni scrupule. Cet équipage nous rappelle la diversité de cultures que l'on peut retrouver dans la garde et que ceux-ci doivent vivre avec. Nous ne suivrons pas que les serviteurs du char mais aussi d'autres personnages tels que le cousin de Bannick ou des Black Templars. Je reparlerai du premier un peu plus tard mais c'est vrai que les seconds ne sont finalement pas très réussi. Ils seront très peu présent, importants quand même dans l'histoire mais bons finalement insignifiants aux yeux du lecteur.

Parlons maintenant du héros, Lo Bannik. Le lieutenant est un soldat tout de ce qu'il y a de plus banal, mais ce qui est forcément très intéressant et sa vision de l'imperium. Une vision noire que j'apprécie particulièrement. Plus ces aventures avancent plus il devient endurci et mature. Les zones de combat où il a été envoyé les marques tous. Il se veut différents des autres Paragoniens mais finalement il se rend contre qu'il ne l'est pas. L'auteur arrive à réussir à nous faire un lien d'ailleurs très appréciable entre le premier tome et le second, que ce soit de menu détail comme lorsqu'il se souvient de ce que Brasslock a subi dans le tome précédent ou de plus gros. Tel que son cousin Jonas qu'il retrouve et qui lui veut à avoir tué son frère ce qui a eu un effet boule de neige sur sa vie. Une relation intéressante à suivre qui évoluera au fil des combats. Bref nous nous attacherons plus ou moins à tel ou tel personnage selon nos préférences. Pour ma part à Meggen.

Attaquons-nous maintenant aux combats. Encore une fois les combats de char sont très intéressants à suivre en général, plutôt bien décrits et que l'on soit fan de char, novice sur ceux-ci ou que l'on les déteste tous lecteurs trouvera son bonheur en lisant le bouquin. L'on peut donc apercevoir encore une fois tous les rôles qu'ont les personnages dans un Baneblade, ou leurs relations avec l’extérieur, le reste de l'armée. Ce qui change aussi du tome précédent c'est que l'on a le droit à des combats contre des hommes et pas des xenos. Mais des hommes pas chaotiques durant tout le bouquin. Durant la plupart du bouquin j'avais aussi l'impression d’assister à une sorte de débarquement du futur, américain lors de la seconde guerre mondiale puis de leurs avancés petit à petit vers l'Allemagne. Je pense que Haley s'est inspiré de cela, enfin je sais pas si je suis le seul à penser ainsi. En tout cas tout fan de char et de la première guerre et Seconde Guerre mondiale apprécieront l'action du bouquin. Enfin avant que l'histoire change pour une raison que je vous laisserai découvrir. Par contre une déception de ma part est le titre du livre, Shadowsword. Bien sûr nous allons suivre un Shadowsword mais pas tant que cela. Seulement pendant un tier du bouquin le reste ce sera du Baneblade. Alors pour ceux qui veulent voir du Shadowsword en action vous risquerez d'être un peu déçu


Puis comme l'a dit Emperor une fin très appréciable, noir comme certains aime dans 40K. Et surtout comme j'aime le préciser pas bâcler. La fin est bonne et pas bâclée comme cela peut arriver chez la BL.

Style et écriture

Style et écriture = 4/5


Style très fluide, aucune pause durant la lecture en ce disant « il a dite quoi là ? » ou « je n'ai rien pigé  ». L'histoire est captivante, les combats cool, les personnages beaucoup mieux fait que le précédent tome que demande de plus le peuple?

Seul léger problème les SM qui c'est vrai ne sont pas très bien introduit dans l'histoire et

les démons qui eux sont bien introduits mais qui ne marquent peut-être pas assez de terreur l'équipage du lux Imperator quand ils les voient. Alors oui ce sont tous des vétérans plutôt endurcis et qu'ils en ressortent indemnes ne me gêne pas trop mais leurs réactions sont trop légères la première fois qu'ils les voient. Je viens de finir aussi le credo Impérial d'Annandale il y a deux semaines(critique à venir sûrement) et c'est vrai que sa représentation des démons et l'impact psychologique qu'ont ceux-ci sur des hommes non préparés sont très bien décrits. Et on ne le retrouve pas ici dans le bouquin, très dommage.

Intérêt fluffique

Intérêt fluff = 4/5


Bon toute la société de deux mondes décrite, Parangon et Geratomro très bien décrite. Un lecteur après la lecture du livre aurait tout pour se créer le fluff de ces deux planètes. Du fluff sûr d'autres régiments dont celui du pilote qui a l'air de venir d'une planète pas très commode.

Du fluff appréciable sur les Baneblade et les Shaodwsword.

Du fluff sur l'imperium en général. Les régiments qui la composent, leurs relations, un peu sur la politique de l'imperium, leur loi martiale. Sur la vie des équipages de chars en dehors de leur gros joujou. D'ailleurs toute une partie du roman y est dédiée et très sympa à suivre. Bref pas mal de fluff mais je préfère vous laisser lire et ainsi découvrir un peu tout ce que regorge le bouquin en matière de fluff sur les chars Impériaux.

Et l’histoire de Bannick ce passe lors de la croisade de Macharius sa aurai été cool de le savoir quand même dans le premier tome plutôt que dans le second!

Appréciation personnelle

Appréciation personnelle = 4/5


Franchement le bouquin est vraiment meilleur que le premier tome. Le premier je l'avais je pense vraiment un peu surnoté(si je devais le renoter je lui mettrai un 14). Mais celui-ci dépasse en matière de qualité vraiment son prédécesseur. Presque peu de fautes de la part d'Haley, une plume plus que correct est une histoire captivante et fluide. Nous sommes loin d'un Bolt Porn débile, l'histoire change et se démarque de la plupart des autres par plein de petite chose qui mise bout à bout rend le roman meilleur que beaucoup d'autres bouquins 40K. Et clairement j'aimerai vraiment un troisième bouquin des aventures de Bannick, après les xenos, des révolutionnaires, du chaos j'aimerai biens le voir contre des tyranides. Qui sont des xenos mais très « spéciale ». Si je devais comparer ce bouquin à un autre ce serait double eagle d'Abnett, même niveau d'écriture mais ce sont des chars et pas des vaisseaux. Bref noté excellent, et pourtant je suis pas fan de char.


- Note globale = Total des points 17/20