Season of Shadows

De Les Archives Infinies
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Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

La saison du feu s’achève sur Armageddon, laissant la place à la plus sombre mais plus calme saison des ombres, pendant laquelle humains et Orks ont tout loisir de repartir au combat dans des conditions dignes. Quelque part dans les déserts de cendres qui forment une bonne partie de la surface émergée de la planète, un hôpital de campagne est sur le point d’être évacué et détruit par ses occupants, afin de priver les peaux vertes de la réserve de doliprane qu’ils convoitent tant. Sous le commandement du Frère d’Epée Brusc, soignants, patients et Gardes Impériaux prennent place à bord d’un convoi motorisé qui les ramènera, si l’Empereur le veut, jusqu’à la cité ruche la plus proche. Il faudra pour cela parcourir des centaines de kilomètres dans le no man’s land, et une rencontre fortuite avec un Kult de la Vitesse en maraude est une possibilité distincte.

Pendant que les véhicules impériaux filent vers leur destination, on en apprend un peu plus sur Brusc, qui fait difficilement son deuil de son ancien Novice devenu Initié devenu Bestie devenu cadavre, Osric. Il paraît même qu’il en a perdu son sens de l’humour, ce qui est doublement tragique pour un Black Templar car ce Chapitre ne compte pas des masses de gais lurons dans ses rangs pour commencer. Brusc est accompagné par un Initié fan de tunning du nom de Sunno, du Novice de ce dernier (Doneal), et d’un autre pioupiou (Marcomar) qu’il a charitablement recueilli après que son tuteur se soit fait refroidir par les Orks. Je ne sais pas vraiment pourquoi je m’étends sur ces personnages, qui ne serviront pas à grand-chose dans l’histoire, mais tant que j’y suis, citons par souci d’exhaustivité le Lieutenant Ghaskar, qui dirige le peloton de Gardes Jopali, et la Sœur Hospitalière Rosa, qui… a deux lignes de dialogue dans la nouvelle. Passons.

Comme on pouvait s’y attendre, la colonne blindée se fait attaquer par un gang de bikers Orks, donnant l’occasion aux Space Marines de démontrer leur fortitude énergétique, pendant que leurs alliés humains se contentent de mourir bêtement à l’arrière-plan. L’assaut ayant été temporairement repoussé, et une tempête (tardive pour la saison, saleté de changement climatique) menaçant de s’abattre sur l’expédition éprouvée, Brusc emmène ses charges dans une mine abandonnée à proximité de leur route, afin d’y attendre la fin du grain. Il ne faut pas longtemps aux Black Templars pour se rendre compte qu’une très sale atmosphère plane sur leur aire de camping, provoquant des tensions et des bagarres entre Jopali. Les phénomènes mystérieux (des murmures désincarnés et l’apparition d’une terrible… porte) et les cadavres mutilés se multipliant dans le périmètre, Brusc prend ses responsabilités et s’en va seul se plaindre auprès du voisin du dessous, qu’il devine être un démon.

Son flair de vieux briscard ne lui ayant pas fait défaut, le Frère d’Epée ne tarde pas à faire la connaissance d’un serpent tricéphale géant, confortablement lové autour d’un obélisque impie depuis un petit bout de temps (la première guerre mondiale, pour être précis). Taraudé par l’ennui, le démon s’amuse à rendre fou et/ou hérétique les mortels qui passent dans sa zone d’influence, et propose tout bonnement à Brusc de laisser derrière lui sa carrière honorable mais assez quelconque, il faut le reconnaître (six siècles de service et même pas Maréchal ? pas vraiment de quoi pavoiser) pour goûter aux joies du Warp. Douloureusement tenté, notre héros réussit toutefois son test de résolution, et crible le piédestal du crotale maléfique de bolts, ayant été persuadé par ce dernier qu’il était insensible à la saturation. Le monument impie finit par se fragmenter, ce qui a pour conséquence de libérer le démon (bien joué Brusc) et d’enfouir le Black Templar sous des tonnes de gravats. Qu’on se rassure, notre héros sera extirpé des décombres par ses camarades quelques temps plus tard, signant la fin de la nouvelle. Une fin heureuse, techniquement.

Avis

Coup de moins bien pour le Croisey Haley dans ce ‘Season of Shadows’, suite mollassonne et peu inspirée de ‘Only Blood’. On suit sans s’enthousiasmer la transhumance de quelques personnages peu enthousiasmants, qui se battent un peu contre les Orks, puis un peu contre les Démons, sans que cela ne semble servir à grand-chose dans le déroulé de l’intrigue. Une sortie de piste indigne pour le personnage de Papy Brusc, érigé au rang de personnage récurrent de la BL par Haley au début des années 2010. La vieillesse est définitivement un naufrage…

Par Ghost of Arkio

Avant-Propos

Et voila la Ghost of Arkio touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/

Intro

Cet eshort (78 slides/epub) appartient à la série 'Space Marine battles' et fut publié en Juillet 2014. Il fait suite à la nouvelle du même auteur : ONLY BLOOD.

Suite des aventures du petit groupe de BT dirigé par le frère d'épée (1rst comp) Brusc, ayant décidé de rompre avec ses ordres pour escorter un convoi de blessés à travers les "Ashes wastes" (déserts de poussières) et tenter de rejoindre Helsreach.

Résumé

Un convoi attaqué, évidemment

La Saison du Feu se termine, et avec elle les tempêtes de poussière et de cendre qui avaient protégé l'hospice militaire si longtemps. La 1ère attaque repoussée (cf. Only Blood), tout le monde se met maintenant à detester ce ciel bleu sans nuage et guette l'horizon. Le convoi se met en marche et rebelote = ils génèrent une telle montagne de poussière en bringue-ballant que c'est encore plus efficace que d'avertir tous les orks par radio.

Après fort Alamo, Mad Max=

- un nouveau flot de cultistes de la vitesse s'élance sur le convoi en beuglant et utilisant toutes les ruses = lancé de grenade, de missiles, de boyzs ou de kamikazes qui rigolent quand un pilote de camion tente des zigzags pour les faire tomber. Brusc saute de toit en toit (400 personnes pour 7 camions (haulers), ils doivent être costauds, ces trucks) et fait une boucherie au corps à corps au milieu des blessés et des morts qui ont à peine le temps de s'écarter = il se défoule surtout de la perte d'Osric.

- seule la prise de 2 camions ralentit l'ardeur des pillards orks et permet aux impériaux de s'enfuir.

Mais, un malheur n'arrivant jamais seul..

Tempête et carrière de pierre hantée

Fin de la saison de feu..? pas tout à fait puisqu'une nouvelle tempête se lève subitement de nulle part et les engloutit.

Dans ce maelstrom de parasites radar et la visibilité réduite à 20 mètres, le seul endroit abrité à proximité sur la carte est une carrière abandonnée, très très ancienne.. = remontant à la fondation des cités ruches.

L'entrée est un canyon étroit s’enfonçant suffisamment profondément, que Brusc est le 1er à explorer à pied au devant du convoi roulant au pas.

Et là,

1er avertissement = au milieu du bruit statique et enfermé dans les optiques de son armure, Brusc entend dans la tempête une sorte de murmure l'appeler par son nom. Mais très vite il se rend compte qu'il est seul à l'entendre et garde ses craintes pour lui.

2ème avertissement = le canyon est un cul de sac, où la cité industrielle est appuyée. Elle semble très ancienne, mais intacte comme un tombeau égyptien; avec un important matériel d'extraction apparemment jamais réclamé ni par l'administratum, ni par le mechanicum, ni pillé par les orks.

3ème avertissement = le convoi s'organise à la nuit tombée pour camper et établit des patrouilles nocturnes; mais personne n'arrive à vraiment dormir. Les jopal sont nerveux et la tension monte par petits détails ou sous-entendus dans l'architecture. Une présence leur tourne autour, puis...

La crypte

Un murmure dans le vent attire Brusc à nouveau sous la tempête, mais un cri lui fait comprendre la diversion =

Une patrouille a disparu sans aucune trace. Suivant son instinct, Brusc trouve une sorte de passage vers des niveaux où lui et Sunno finissent par trouver un cadavre rituellement mutilé.

Puis, tous remarquent une porte qui n'était pas là auparavant..

Un rectangle d'obscurité aux contours découpés comme au couteau.

Lorsqu'un long hurlement de souffrance s'en échappe, Brusc sait qu'il n'a plus le choix. Soit il affronte la chose maintenant soit la situation ne fera qu'empirer et la nuit sera leur dernière.

Il entre donc seul + poussé par le devoir que la raison.

Tandis qu'il descend dans un escalier vrillé aux marches non taillées pour des humains, on apprend qu'il a 600 ans, qu'il a combattu auprès de Macharius et qu'il a déjà affronté des démons. Mais surtout qu'il n'a rien d'autre que sa foi en l'Empereur et au destin pour faire peur au warp. Le tunnel se change par moment furtivement en gosier d'un monstre, pour se terminer finalement par une minuscule crypte contenant un obelisk noir en son centre. Les murs sont couverts de vielles fresques colorées et décrépies suggérant encore tout un bestiaire d'horreurs.

Le démon a la forme d'un serpent à tête de cadavre lové sur l'obelisk. il tente de corrompre Brusc et semble être le fantôme d'un astartes ou guerrier ayant connu l'Empereur sur Terra

Mais le mieux est qu'il parle de la venue passée d'Angron et du fait que l'Empereur a souvent changé d'avis autrefois sur le fait d'être adulé comme un dieu ou pas= pour lui ce sont les preuves que Brusc est entouré de mensonges. Bien sûr Brusc refuse de le croire, puis est confronté en acceléré à l'échec de sa carrière = son rejet de l'ambition et son acharnement à rester dans les rangs malgré sa valeur font de lui un no-one qui n'a rien accompli d’extraordinaire hormis survivre.

Brusc digère tout par un effort de volonté et c'est sa foi qui le sauve.. (ou son aveuglement.)

Un fin en ex aequo = parvenu à se libérer de l'emprise du démon, brusc parvient à briser le cristal noir = pas de chance, c'était la prison où le démon était enfermé pour une raison qui restera inconnue. Le démon s'enfuit tout content, en se moquant de Brusc. ...mais a libèré la place, quand-même (!)

Brusc s'évanouit, et ne se réveille qu'une fois extirpé d'un tombeau de débris. Rêve ou réalité? la tempête est partie et Brusc ne parle de rien. Sans doute n'a-t-il pas envie de se retrouver à défendre la pureté de son âme devant un chapelain. Tous quittent donc le canyon à bride abattue.

Appréciation personnelle

Bref,

Une bonne suite dans ce format très limité, avec un brusc en mode /chasseur de fantômes.

+1 pour la description des orks, marrant mais sans effet cartoon

+1 pour les 2 parties, la 2e en film d'angoisse et une histoire de démon sans exagération inutile. Le dialogue Brusc/démon est bien construit, et la morale pas si manichéenne.

Trop court malheureusement pour aboutir à par ex. un résultat digne du fantastique 'Hinzerhaus' d'Abnett.

13/20