Redeemer

De Les Archives Infinies
(Redirigé depuis Rédempteur)
Aller à la navigation Aller à la recherche

Par Gilian

L’histoire du livre

Astorath se rend sur le monde d’Asque pour administrer la paix de l’âme au sergent Erasmus qui s’est laissé submerger par la rage noire.

L’histoire avec un grand H

Astorath entend les âmes torturées de ses frères chanter à travers le grand océan qu’est le Warp. Et quand un de ses frères succombe à la rage noire il se fait un devoir de venir mettre un terme à ses souffrances.

Avec l’ouverture de la cicatrix les voyages dans le Warp sont de plus en plus dangereux mais rien n’empêchera Astorath d’accomplir son devoir. Aujourd’hui il se rend sur Asque pour mettre un terme aux souffrances du sergent instructeur Erasmus qui a succombé à la rage noire au cours de la purge de la planète d’une présence démoniaque non identifiée.

Après avoir été mis au courant de la situation par les primaris qui accompagnaient le sergent, Astorath part administrer le salut de l’empereur à Erasmus. Ceci étant fait il part vers une autre zone de guerre où une autre victime de la rage noire l’attend.

Conclusion:

Nouvelle sortie dans Hammer et Eagle (et encore avant pour le BL célébration 2019).
Guy Haley avec cette nouvelle présente Astorath et en profite pour faire une petite introduction au livre qu’il est en train d’écrire sur ce héros haut en couleur (surtout le rouge et le noir^^): Astorath: Angel Of Mercy.

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue:

On a tous déjà été confronté à ce moment, plus ou moins long, pendant lequel une chanson – souvent débile, comme La Danse des Canards, T’Es Si Mignon ou Despacito – nous restait collée dans la tête malgré tous nos efforts pour forcer notre cerveau de passer à autre chose. Eh bien cette expérience abominable, c’est le quotidien d’Astorath l’Inflexible, Grand Chapelain des Blood Angels et Rédempteur des Égarés, dont il entend les fredaines pathétiques lui rabâcher les oreilles dès que l’un d’entre eux sombre totalement dans la Rage Noire. Il est alors de son devoir de rappliquer dare dare pour abréger les souffrances (les leurs et les siennes) à grands coups de hache, ce qui le conduit à passer sa vie dans l’espace, voyageant de zones de guerres en théâtres d’opérations dans son véhicule de fonction (l’Eminence Sanguis), accompagné de quelques fidèles acolytes. Aujourd’hui, direction Asque, d’où proviennent les échos lointains de Djadja joués à la flûte à bec par un Snotling asthmatique, ce qui est passablement désagréable, vous en conviendrez.

Laissant le fidèle Sergent Dolomen garder le vaisseau, comme il en a l’habitude1, Astorath part à la rencontre de l’escouade de Blood Angels affectés par le mâââl, escorté par le Prêtre Sanguinien Artemos et guidé par un trio de locaux, fortement impressionnés par la panoplie macabre de leur visiteur (qui fait moins le malin lorsque les ailes factices de son jet pack se prennent dans les branches sur le chemin, ceci dit). En chemin, les bouseux apprennent au Grand Chapelain que leur monde est victime depuis plusieurs décennies des attaques d’une race de Xenos peu sympathiques, baptisés les Silencieux par les pragmatiques Asquiens, et qui ont forcé ces derniers à abandonner leur cité ensoleillée pour se réfugier dans les forêts de champignons insalubres et humides recouvrant la majeure partie de la planète. Leurs appels à l’aide étant resté lettre morte pendant des décennies, l’ouverture de la Cicatrix n’aidant certainement pas, il leur a fallu prendre leur mal en patience et apprendre à vivre comme Yoda sur Dagobah, la Force en moins, le temps qu’une demi-escouade de Blood Angels soit dépêchée sur place pour botter le train aux Silencieux. Tout se passait très bien jusqu’à ce qu’un des Astartes ne pique une colère noire pour un motif indéterminé, et fausse compagnie à ses camarades pour aller baguenauder dans les sous-bois d’Asque.

Cette version est confirmée par le trio de Primaris qu’Astorath et Artemos rencontrent à leur retour de patrouille, et encore traumatisés par le pétage de plomb de leur mentor, le Sergent Erasmus, après que leurs hôtes leur aient apportés un steak d’ordes bien cuit au lieu de saignant. Détail important, Erasmus était un Space Marine de la vieille école, et pas un Primaris, dont la résistance à la Soif Rouge et à la Rage Noire relève encore de la théorie et des boniments de Belisarius Cawl. Ayant recueilli assez d’indices pour procéder à la traque et à la rédemption d’Erasmus, dont le séjour sur Asque sera le dernier échange culturel, Astorath se prépare à apporter la paix à la brebis énergétique égarée, siphonant un peu de rouge à la veine d’Artemos pour se donner du cœur à l’ouvrage, mais refusant catégoriquement que son acolyte vienne lui porter main forte dans sa mission sacrée. La confidentialité de la relation patient-thérapeute/confesseur/bourreau doit être respectée, que diable.

Après une petite partie de beat ‘em all sur le chemin de la ville abandonnée par les Asquais (les Silencieux trouvant malin de s’attaquer à Astorath à son passage, malgré leur corps de lâche et leur équipement rudimentaire), notre héros parvient enfin à localiser Erasmus, complètement enragé et donc persuadé de purger le Vengeful Spirit en lieu et place de son Primarque, alors qu’il massacre en fait la colonie de Silencieux ayant investi les habitations des colons après le départ de ces derniers. L’arrivée du Grand Chapelain fait définitivement pencher la balance en faveur de l’Imperium, et après que les derniers mobs aient été farmés, il est temps pour l’ultime séance de psychiatrie du Sergent Erasmus, administrée de main et de hache énergétique de maître par Astorath. Guidé par son amour fraternel et sa miséricorde absolue, le Rédempteur rédemptionne avec retenue, se contentant de saigner son patient pour saper sa force plutôt que de le décapiter sans sommation. Ah, il lui coupe une jambe aussi, mais seulement pour qu’Erasmus se tienne enfin tranquille, et qu’il puisse lui adresser une imposition des mains salutaire, permettant à l’égaré d’enfin refaire surface, et de mourir dans la lumière de Sanguinius et de l’Empereur. C’est presque une happy end, en fait. Ce problème résolu, et les glandes d’Erasmus récoltées, il est temps pour Astorath et Artemos de repartir sur les routes, la version de Bella exécutée au mirliton et à la scie musicale venant lui trotter dans la tête lui indiquant qu’un autre frère a besoin de ses bons offices…

1: La planque ultime pour un Blood Angels tout de même. M’est avis que Dolomen a dû faire une remarque désobligeante lors du dernier vernissage de Dante pour avoir été affecté à une mission aussi chiante.

Avis:

Guy Haley s’empare du personnage d’Astorath l’Inflexible (possiblement le Blood Angels doté du background au plus fort potentiel narratif) et nous sert une petite mise en situation dont il a le secret, soulignant à la fois les caractéristiques saillantes de son héros et levant le voile sur des aspects de sa personnalité et de son passé non abordés par les quelques paragraphes qui lui sont dédiés dans le Codex Blood Angels. Sur cette base éprouvée, Haley trouve également le moyen de faire le lien avec le lore avec un grand L (ce qui est approprié pour un personnage avec des grande ailes), en mentionnant l’ouverture de la Cicatrix et la dévastation de Baal, ainsi qu’en abordant la question fondamentale de la vulnérabilité potentielle des Primaris Blood Angels aux tares du matériel génétique de leur Primarque. Le résultat est très solide, à défaut d’être particulièrement original, et on se prend à espérer que la BL commissionne Haley pour d’autres travaux mettant l’Inspection Générale faite (sur)homme en vedette.

Fluff:

Astorath : Il est appelé par les Eldars la Fin des Chants (The Ender of Songs) en référence à sa capacité à entendre les plaintes des descendants de Sanguinius ayant succombé à la Rage Noire (qu’il perçoit comme des mélodies dissonantes et tragiques) où qu’il se trouve dans la galaxie, et à venir mettre fin à leurs souffrances (rq : c’est donc un Psyker en même temps qu’un Chapelain). Il est accompagné du Sergent Dolomen et du Prêtre Sanguinien Artemos, mais opère sinon en totale autonomie. Son vaisseau personnel est l’Eminence Sanguis, et il possède son propre sarcophage, un privilège accordé à seulement quelques Blood Angels de haut rang.

Asque : Monde imperial recouvert par des forêts de fungus, dont la population extrait des préparations chimiques (rq : des drogues récréatives peut-être ?) exportées dans le reste de l’Imperium. Asque a été attaqué peu après l’ouverture de la Cicatrix par une espèce de Xenos psycho-actif, des êtres humanoïdes émaciés et de petite taille, sans visage mis à part une gueule garnie de dents pointues. Ayant forcé la population locale à chercher refuge dans les forêts pour échapper aux agressions, ils furent éliminés par les Blood Angels après que les appels à l’aide d’Asque parvinrent au reste de l’Imperium.

Par Red Qafe

Avant-Propos

Et voila la Red Qafe touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/236946-red-qafe/

Intrigue

Une histoire concernant les Blood Angels et l'un de leurs Chapelain, Astorath, qui est chargé de parcourir la galaxie pour abattre certains des Blood Angels ayant succombé à la Rage Noire. Je maîtrise mal le sujet alors je me contenterai de dire que je crois avoir déjà lu cette histoire ailleurs.

Il est mentionné que les Blood Angels ont des unités mêlant Primaris et non-Primaris, et qu'ils espèrent que les Primaris ne souffrent pas de cette malédiction.