System Purge

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

Avant-propos

Cinquième nouvelle de ce recueil, et vu le titre et l’auteur, je penchais pour une histoire centrée sur le Mechanicus. La purge du système Sol mérite bien plus qu’une simple nouvelle de quelques pages… mais voyons ce qu’elle propose.

L’histoire du livre

Au cœur des ruines laissées par le Siège de Terra, une ancienne corruption rôde encore.
Alors que les forces impériales pansent à peine leurs blessures, une mission critique est lancée : purifier le spatioport de la Porte du Lion, désormais gangrené par un code corrompu aux origines mystérieuses.

L’Histoire avec un grand H

Dans les jours qui suivent la victoire des forces de l’Omnimessie lors du Siège de Terra, deux prêtres du Mechanicus — Magos Theokleia et son acolyte Pherezides-Qorph — survolent une zone ravagée par la guerre à bord d’un ornithoptère pour rejoindre le spatioport de la Porte du Lion.

Qorph est un jeune acolyte curieux, partiellement cybernétisé, fasciné par les théories non orthodoxes sur l’esprit-machine et la corruption métaphysique. Theokleia, sa supérieure, est une Magos froide, méthodique, presque entièrement mécanique, dotée d’une intelligence synthétique redoutable. Elle le réprimande lorsqu’il évoque des hypothèses dangereuses, notamment sur les metapsykinétiques — une forme de corruption mêlant code, matière et énergie du Warp.

À leur arrivée à la Porte du Lion, ils rencontrent Magos Rakhbani, qui leur confirme que le spatioport est ravagé par un mystérieux « code corrompu » introduit durant l’assaut des Iron Warriors. Theokleia et Qorph ont pour mission de nettoyer ce code afin de permettre à la flotte de Roboute Guilliman de débarquer.

Ils sont guidés dans les niveaux supérieurs par un Techmarine White Scar, le frère Tetzhou, surnommé Whispers to Iron. C’est un vétéran mutilé, reconstruit avec des implants rudimentaires, mais respecté pour sa proximité presque spirituelle avec les machines.

Durant leur ascension, une embuscade survient : un être cauchemardesque — mi-légionnaire déformé, mi-machine hérétique — surgit d’un ascenseur et blesse grièvement Qorph.
Tetzhou parvient à le détruire de justesse. Mais cet ennemi n’était pas un simple mutant corrompu : il semblait fusionner esprit du Warp, chair et code informatique.

Ils comprennent alors que leur véritable adversaire est une entité Obliterator, un être né de la fusion impie entre un ancien Astartes, des technologies perverties et un démon du Warp. Cette créature s’est enracinée dans le cœur du spatioport, cherchant à infecter toute la structure et à se connecter à la flotte impériale pour la subvertir à distance.

La situation devient critique. Tetzhou engage la créature dans une mêlée brutale, tandis que Qorph plonge dans le système de données de l’ennemi. Grâce à ses connaissances des théories interdites, il parvient à créer un antivirus métaphysique — un code vivant inspiré du Warp — capable d’infecter et de détruire le code de l’Obliterator.

Ce contre-code se propage rapidement, détruisant Rakhbani, les systèmes infectés, et l’Obliterator lui-même, qui explose dans une gerbe de matière, d’énergie et de cris warp. Le prix de la victoire est élevé : le cœur du spatioport est réduit à l’état de ruines électroniques.
Tetzhou sauve Qorph in extremis. Alors qu’ils fuient, Qorph, reconnaissant, propose de lui faire remplacer ses implants primitifs. Tetzhou refuse : ses blessures et son corps imparfait sont le rappel de son humanité, un garde-fou contre la tentation de devenir une machine pure.

Conclusion

Gav Thorpe a choisi de raconter la fin de l’histoire de Volk, le premier Obliterator, celui qui avait fusionné avec le démon Sa’ra’am avant de se lier au spatioport de la Porte du Lion.
L’idée de raconter cette histoire du point de vue du Mechanicus est excellente, car du point de vue de Volk, cela aurait été bien plus difficile à transmettre.

L’opposition de points de vue entre Qorph — qui reste « humain », avec le désir de découvrir et de comprendre — et Theokleia — chez qui il ne reste plus rien d’humain — montre bien l’évolution future du Mechanicus.
Même si l’histoire reste intéressante et bien écrite, c’est celle qui m’a le moins séduit pour l’instant.