Priests of Mars

De Les Archives Infinies
Aller à la navigation Aller à la recherche

Par Nico.

Avant-Propos

Et voila la Nico touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/

Scénario et mise en scène

Scénario et mise en scène : 4/5

Je vais faire court étant donné qu'Illuminati a dévoilé les 3/4 de la construction du roman.

Une expédition partant sur les traces d'une autre vieille de 3 000 ans ayant disparue, dans le but de retrouver un objet mystique à la puissance supposée immense...

Cette flotte de vaisseaux est très diversifiée. Il y a bien sur les commanditaires du Mechanicus sous les ordres du Magos Kotov et des divers autres postes propres aux "hommes" de Mars. Mais également l'équipage, très hétéroclite, d'un Rogue Trader, un régiment de Cadiens, des forçats du vaisseau principale et même une escouade de Black Templars accompagnée de leur Réclusiarque.

On voit bien la diversité de personnages de ce roman, tous sont intéressants, tous apportent un éclairage différent sur l'expédition elle même et surtout le Mechanicus.

Les liens entres les différents personnages sont bien construits, logiques et parfois même originaux...

... le thème d'une éventuelle idylle entre un humain et une Magos est brièvement évoqué. C'est court mais apporte quelques notions sur cette possibilité à laquelle on ne pense pas forcément.

Les "forçats" n'ont absolument aucun liens avec le reste des personnages du roman, et pourtant on sent bien qu'ils vont avoir un impact à l'avenir. De plus leurs passages sont intéressants.

L'histoire est lente à se mettre en place mais sans jamais rendre cela barbant, en effet pour une fois qu'un roman W40K ne fourre pas des combats tous plus héroïques les uns que les autres tous les 5 chapitres, ça change et permet de vraiment développer les nombreux personnages.

L'action ne démarre que dans les 100 dernières pages et est souvent très brève.

La partie sur la station orbitale abandonnée fait quand même réfléchir et met en place une certaine tension.

Ah et forcément il n'y pas que des humains dans le roman, il faut bien que des Xenos viennent mettre la pagaille dans cette petite expédition...

Style et écriture

Style et écriture : 4/5

Très fluide, agréable à lire, pas de répétitions trop persistantes. Du bon McNeill quoi.

Intérêt fluffique

Intérêt fluffique : 4/5

On en apprend beaucoup sur le Mechanicus, forcément avec tous ces personnages de Magos divers et variés. Que ce soit les calculateurs, les mécaniciens, les ingénieurs, le Secutor, etc.

Il y a une multitude d'hommes (et une femme) de Mars, on arrive à cerner leur mode de fonctionnement si particulier, non humain, où les statistiques priment sur le reste. Il n'y a pas de place au hasard.

Leur condescendance envers les pauvres humains non modifiés est bien évidemment présente, ils sont constamment jugés comme inférieurs, incapables de comprendre ou tout simplement considéré comme des outils.

D'ailleurs les parties sur les forçats permettent de voir l'envers du décors d'un vaisseau du Mechanicus. Il ne fonctionne pas qu'à base de machines et de combustibles, il faut également pour que tout fonctionne que des humains se tuent à la tâche. Littéralement.

C'est marrant de voir qu'au sein de l'Imperium de telles pratiques esclavagistes presque dignes des Eldars Noirs (les tortures en moins) soient considérées comme normales (du moins, pour le Mechanicus).

Il est à noter que l'on a aussi quelques élément sur les Black Templars (Reclusiarque, Champion de l'Empereur, leur Foi, etc), même s'ils sont peu présents dans ce premier tome.

Et des révélations ! Des révélations ! J'ai dû lire 3 fois la phrase sur l'identité du vaisseaux Speranza pour être sûr de bien comprendre ce que cela peut impliquer... Du lourd, du très lourd.

Et il y a de nombreuses pistes pour d'éventuels liens avec l'HH et plus précisément le tome Mechanicum du même auteurs. Simples clins d'oeil ou réelle signification fluffique ? Mystère... peut être que les deux autres tomes nous en apprendront un peu plus.

Appréciation personnelle

Appréciation personnelle : 4/ 5

J'ai vraiment accroché, pourtant je ne suis pas un fan de Mars. Le fait de ne pas avoir d'action mais des personnages vraiment travaillés est un gros plus pour moi (je zappe généralement très rapidement les combats "bolt-porn", peu intéressants).

On a vraiment une vision d'ensemble de comment se construit une expédition et de comment se déroule la vie à bord d'un immense vaisseau de l'Imperium. La multitude de protagonistes, et j'insiste sur le fait qu'ils soient tous plus ou moins développés et dignes d'intérêts, permet vraiment de diversifier les points de vues et de construire une histoire globale, fluide et captivante. Surtout que certains peu abordés vont forcément avoir un rôle plus important par la suite.

Les Cadiens qui ici ne font pas grand chose, ils sont en transit. Mais lorsque les vrais combats commenceront, ils répondront présent. Leurs principaux officiers ont un gros potentiel.

Le seul problème pour moi reste les derniers chapitres trop rapides, comme souvent chez la BL on a des fins de romans moins bien construites que le reste. Mais ceci est compensé par toutes les révélations à la fin du roman...

... certains personnages ne sont pas vraiment ce que l'on croit où se qu'ils prétendent être. Il reste encore beaucoup de choses à nous dévoiler. Heureusement que je n'ai pas une année à poireauter avant de connaître la suite !

Vu comment se passent les derniers chapitres il se peut qu'il y ait du gros changement pour la suite.

- Total : 16/20

Un vraiment bon roman qui doit sa qualité à la construction de ses personnages et les relations entre eux.

Je suis sur qu'un fun du Méchanicus mettra facilement 2 voir 3 points à ma notation. Je vous conseille de vous le procurer dès sa parution en VF ! (le plus tôt possible en 2014 si la BL est gentille...). Même si vous n'aimez pas ces moitiés de robots tout rouges.

Par Maestitia de l’équipe du Reclusiam

Avant-Propos

Vous pouvez retrouver cette excellent site ici https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team

Résumé

    — Où est-ce qu’ils nous emmènent ? demanda-t-il.
    — Où d’après toi ? Vers les plateformes d’embarcations. On nous a mis le collier et on est sur le chemin qui nous mènera droit dans le ventre de ce vaisseau pour récolter et transporter des caisses de munitions, ou quelles qu’autres tâches à la con, jusqu’à ce qu’on soit mort ou estropié.
    — Tu à l’air plutôt calme pourtant.
   L’homme haussa les épaules.
    — Je pense que c’est mon destin d’avoir de plus en plus d’emmerdes. Je pense que l’Empereur a un très mauvais sens de l’humour quand il s’agit de ma vie. Il m’a mis dans les pires situations qu’un homme puisse subir sans jamais m’enlever la vie. Et pourquoi ? Pour que j’aille dans des emmerdes encore plus profondes ? Putain, j’aimerais bien qu’il en finisse avec moi.
   Abrehem ressentit la profonde souffrance de cet homme avec un arrière-gout si horrible qu’il ne voulait plus y penser. Cela sonnait vrai.
    — Ces choses que tu as raconté au Commandant du régiment sont réellement arrivées, n’est-ce pas ? demanda Abrehem.
   L’homme acquiesça.
    — Et tous ces trucs sur Hydra Cordatus ? Tout était vrai ?
    — Oui, j’ai dit la vérité. Pour tout le bien que ça m’a fait, dit l’homme tendant une main menottée à Abrehem.
    — Garde Juluis Hawke, bienvenue en enfer.

Les Prêtres de Mars est le premier récit d’une trilogie basée sur la flotte d’expédition de Lexell Kotov, un Magos de Mars qui va tenter de retrouver la trace de Telok. Ayant disparu depuis plusieurs milliers d’années, ce dernier avait pour objectif de ramener avec lui un puissant artéfact du nom de Breath of Gods, le Souffle des Dieux.

C’est pour la gloire de l’Omnimessie et surtout pour redorer son blason sur Mars, que Kotov s’entoure de Rogue Traders (Libres Marchands), d’Astartes, de forces Cadiennes et même de Titans pour mener à bien cette mission risquée. Car le dernier endroit de la galaxie ou le Magos Telok et sa flotte ont été repérés est au-delà de l’Halo Scar, autrement dit, au-delà de l’Astronomican, le phare de Terra. C’est grâce à l’Arche de l’Omnimessie, vaisseau légendaire, qu’ils partiront à la recherche de Telok et de cet artéfact oublié.

Ici, pas question de siège à la Helsreach ou d’enquête comme dans Légion. Non, ici vous embarquerez dans une toute nouvelle histoire pleine de rebondissements et de nouveautés. Le roman est centré sur une expédition et uniquement cela. Oubliez le bolter et pénétrez dans les entrailles du Dieu Machine.

Avec ce roman, McNeill va nous faire voyager parmi la flotte de Kotov, donc du Mechanicum, accompagné de leur sombre mentalité, ainsi que leur intelligence qui reste malgré tout relative quand il s’agit de rapport humain. Néanmoins, une grande partie de l’histoire est racontée du point de vue des ouvriers de l’Arche, car ce vaisseau des temps immémoriaux a besoin d’hommes faits de chair et de sang pour traverser la galaxie. Abrehem, Hawke, Crusha et les autres, apportent le côté humain, tandis que les Cadians apporteront leur mentalité militaire mais pragmatique. A l’inverse le Chapitre des Black Templars viendra apposer sa marque de fabrique faite d’honneur et de sacrifice. Le tout mélangé avec l’intervention des marchands comme le Capitaine Roboute Surcouf dont l’objectif final restera mystérieux jusqu’à la fin du récit.

Ce cocktail de personnages venant d’horizons si différents rend le roman simplement excellent. L’auteur crée une équipe hétéroclite aux mentalités profondes car chaque personnage a sa psychologie poussée, et ce, même pour les personnages secondaires. L’auteur jonglera sans cesse avec ses protagonistes empêchant tout ennui même si les individus ne se croiseront pas tous nécessairement.

Je n’aurai pas pu attendre la traduction française, et je suis heureux d’avoir pu le découvrir en avance car ce tome est maîtrisé à la perfection. On est dedans du premier chapitre jusqu’au dernier. Et vous savez quoi ? La fin n’est même pas décevante. On aurait pu s’attendre à une fin en queue de poisson, mais pas du tout. Alors oui, beaucoup de questions restent sans réponse mais c’est bien pour cela qu’il y a plusieurs tomes ! Et c’est tant mieux.

Les descriptions sont parfaites, on est parmi les adeptes du Dieu Machine et c’est encore mieux que dans Mechanicum. Le rythme est parfait (pour une expédition) et les dialogues sont à savourer surtout quand il s’agit de Julius Hawke, personnage déjà présent dans Déluge d’Acier du même auteur comme l’auront noté les amateurs.

Mais je crois que ce que j’ai le plus aimé ce sont les péripéties auxquelles devra faire face la flotte de Kotov. C’est une expédition mais quelle expédition ! Ce livre se lit en une semaine, même si vous avez un agenda chargé, lorsque vous finissez un chapitre vous enchaînez directement avec le suivant. C’est là qu’on comprend tout le talent de l’auteur. Il sait nous séduire et nous appâter vers des situations de plus en plus captivantes.

Les néophytes le trouveront peut-être confus, voir fouillis. Révisez donc bien votre background de W40k avant de vous plonger dans cette aventure sans pareils mêlée de mystères, de secrets et de révélations.

Les plus

Rythme, personnages, histoire, rebondissements, tout est parfait.

Une expédition épique qui donne le ton pour le prochain tome.

Un duel entre un Black Templar et un Secutor succulent.

Descriptions, atmosphère, on est dedans de suite.

Les moins

Pas assez long.

Conclusion

Les Prêtres de Mars est pour moi le meilleur roman de Graham McNeill avec Fulgrim et Un Millier de Fils. On touche à un genre nouveau brillamment narré. J’ai peut-être omis certains défauts mais j’ai été transporté de bout en bout, et n’y ai vu que du bon. Pour moi, le sentiment de lire un film.

Par Priad de l’équipe du Reclusiam

Avant-Propos

Vous pouvez retrouver cette excellent site ici https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team

Résumé

Le Mechanicum a toujours eu une certaine importance dans les récits Warhammer et s’est vu depuis davantage mis en avant après que Graham McNeill l’ait rendu plus populaire grâce à son roman de l’Hérésie d’Horus nous plongeant dans les guerres intestines des forges de Mars. Il est donc devenu courant de saupoudrer ses histoires d’une petites dose de Mechanicum, voire d’Inquisition afin de varier un peu les situations. Avec Les Prêtres de Mars, Graham McNeill nous dédie une trilogie entière au Dieu Machine et nous offre un premier tome de très haute volée.

Au bout de quelques chapitres seulement, on se rend compte que le ton du livre sera aux complots et à la tromperie, les nombreux personnages du roman n’ayant pas les mêmes objectifs. Vous vous retrouverez donc embarqué sur le Speranza, un vaisseau si grand qu’il accueille en son sein plusieurs Titans et forges. C’est dans ce contexte pour le moins jamais vu que les différents protagonistes composant cette vaste aventure vous seront présentés, des prêtres de Mars au Space Marines (Black Templars), en passant par Roboute un libre marchand qui a fait affaire avec le Mechanicum.

Le roman ne se concentre pas sur un seul héros véritablement et vous permettra d’apprendre les motivations et enjeux des personnages impliqués dans cette expédition. Nous parlons bien ici d’expédition car voyager au delà de la frontière connue de la galaxie est une tâche dont peu d’hommes peuvent se vanter, surtout lorsque l’on suit les traces de Telok, un magos qui a disparu au-delà du halo.

Les Prêtres de Mars est le premier tome d’une trilogie que tous les fans de Mechanicum se doivent de lire. Avec son aisance habituelle, Graham Mcneill va ici vous plonger au sein de la flotte du Speranza, ainsi que de toute la vie qui anime ses ponts. S’en même déposer un pied sur une planète, l’auteur réussira à nous faire voyager dans les couloirs de ce vaisseau plutôt animé. La rencontre avec une station abandonnée clôturera ce roman d’excellence, posant toujours plus de questions.

Il est très difficile de parler de ce livre et de son histoire car ce sont les personnages d’une grande profondeur qui en font la force. Le mystère se trouve à chaque coin de page et l’on a du mal à s’identifier à un seul héros tant les jugements se veulent parfois erronés dès lors que Graham McNeill insère un nouvel élément dans la trame.

L’action ne sera pas le point central du récit mais l’auteur ne vous laissera pas souffler pour autant, décrivant des scènes d’une grande force par moments, comme lorsque le calme fait place à la tempête sur le Speranza après qu’un important feu se soit déclaré à son bord. Les choix de certains protagonistes vont être déterminant dans la suite de l’aventure qui s’annonce pour le moins incertaine. C’est d’ailleurs cette incertitude qui fut à mes yeux la seule faiblesse du roman, qui pour un premier tome pose bien trop d’interrogations sur le devenir de nos héros et la suite de leur périple.

Conclusion

Les Prêtres de Mars est une véritable perle s’inspirant de références de SF comme la série Hypérion de Dan Simmons ou encore du travail d’Isaac Asimov et de ses Robots. Je ne saurais que trop vous conseiller de vous plonger dans cette aventure palpitante qui promet encore beaucoup de surprises.