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Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Dramatis Personae :

Sanasay Bayla: Humain, plus grand mage de Ghyran
Sigmar : Dieu
Alarielle : Déesse
Teclis : Dieu
Nagash : Dieu
Le Nain Blanc : Duardin ?

Intrigue :

Sigmar erre seul dans Altheim, le parlement des Dieux, autrefois demeure des Dieux qui régnaient sur les Royaumes Mortels. Altheim est bâti sur le Mont Céleste, la plus grande montagne d’Azyr. Au centre de la cité, une tour de lumière s’élève au-delà des cieux, et à son sommet culmine la Cour des Dieux.

Dans cette cour se trouve un trône pour chaque Dieu : en os pour Nagash, en marbre blanc pour Tyrion, en argent pour Teclis, en pierre noire pour Malerion, en ambre ivrée pour Grimnir, en acier immaculé pour Grungni, en essence de cœur de sylve pour Alarielle et en or pour Sigmar. Tous les trônes sont tournés vers le Miroir de Bayla.

Sigmar attend… il attend la venue d’Alarielle, qu’il a invitée en ces lieux oubliés pour lui conter une histoire sans pareille. Il s’agit de l’histoire de Sanasay Bayla, le créateur du Miroir présent dans la Cour des Dieux. Alarielle se présente à Sigmar, et l’ancien mortel du monde-qui-fût, commence son histoire.

Sanasay Bayla était un mage de l’âge des Mythes. Pour être exact, il était le mage de ce temps. On le qualifiait de plus grand penseur de sa génération et de sorcier le plus puissant de tout Ghyran. Il maîtrisait cinq des huit vents de magie et son savoir comme sa richesse étaient conséquents.

Pourtant, malgré une vie paisible dans la cité d’Andramar auprès de sa femme et ses enfants, Sanasay n’est pas heureux mais tourmenté. Il cherchait un but, une raison à son existence, une cause pour laquelle employer ses vastes connaissances. Sa femme lui parle des Confins du Royaume de Ghyran, un mythe selon lui, et elle lui conseille de demander conseils aux Dieux.

Le mage se rend au Temple de Teclis le Sage en Andramar où le Dieu répond à son appel et lui confirme l’existence des Confins du Royaume. Une porte cachée dans les montagnes mène aux Confins, et il faut dans un premier temps trouver la clé permettant d’ouvrir cette porte. Teclis prévint également Sanasay que cette quête allait potentiellement le consumer, et qu’il serait peut-être plus sage de rester en Andramar.

Malgré les pleurs de sa femme et de ses enfants, notre héros se lançe en quête des Confins du Royaume. Il voyage pendant six ans et atteignit les Temples de Fer duardin du Vallon de Ferron en Chamon où il espére trouver la clé menant aux Confins. Malheureusement les duardins lui refusèrent l’accès et malgré ces prodigieux pouvoirs Sanasay ne parvint pas à percer les défenses des Temples de Fer.

Dépité il installe alors son campement et rumina son échec. Jusqu’à ce qu’un duardin à la barbe blanche et fumant une pipe en os se présente à lui. Le duardin, après avoir bu et mangé avec le mage, lui offrit sa clé permettant d’ouvrir la porte menant aux Confins.

Motivé quoique septique notre vaillant magicien repart en Ghyran et après trois ans de recherche trouve la fameuse porte tant convoitée. Il voyage plusieurs jours de plus, après avoir traversé la porte, et tombe nez à nez avec un loup aux dimensions impossibles. Sa tête fait par exemple la taille d’une cathédrale. Le loup était un gardien et Sanasay ne pouvait pas passer, les Confins lui était interdit à lui comme aux Dieux.

Sanasay tente de tuer le loup mais il parvient au mieux à le faire rire. Invulnérable le gardien ne peut être vaincu. Bien décidé à passer notre mage plein de ressources, tente le tout pour le tout et se suicide à l’aide d’un poison. Son objectif est de demander une audience à Nagash afin qu’il tue pour lui le loup. Sanasay arpente donc le bon royaume de Shyish, protégeant son fil de vie des attaques des moissonneurs bien décidés à le tuer pour de bon.

Il obtint son audience et l’aide de Nagash qui en échange de la mort, provisoire, du loup Afrener, exige du mage qu’il le serve cinq cents et cinq jours après sa mort.

De retour dans son corps Sanasay peut enfin pénétrer dans les Confins du Royaume où il rencontre une créature étrange vêtue de robes. La créature montre au mage un futur où il acquiert la vie éternelle et une puissance ultime. Mais Sanasay est troublé. Ou est sa femme et sa famille ? Il comprit alors ce qu’il cherchait, son but dans la vie. Sanasay ne souhaitait pas l’immortalité et le pouvoir mais juste devenir un bon père et un bon mari. Son immortalité passerait par sa famille.

Le magicien apaisé contemple alors les réussites de ses descendants jusqu’à ce que des guerres apocalyptiques réduisent à néant Andramar et son peuple. Sanasay en avait trop vu, aussi la créature, un démon de Tzeentch, tente de l’éliminer. Bien mal lui en pris car le plus grand mage de Ghyran n’a pas usurpé son titre et est immensément plus puissant que le démon.

Sanasay rentra finalement chez lui avec non pas un mais deux buts : vivre sa vie de mortel avec les siens et prévenir les Dieux de l’apocalypse à venir. A cette fin il leur offrit un miroir, à travers duquel ils pourront contempler le passé comme le futur.

Malheureusement les Dieux ne tinrent pas compte du cadeau de Bayla et le chaos vint, comme prévu, et l’Age des Mythes s’écroula.

Avis :

Une excellente nouvelle prenant à contre-pied les habitudes d’Age of Sigmar. Pour une fois c’est un mortel qui donne une leçon aux dieux. Nous sommes ici face à un récit reprenant les codes de la quête initiatique. La différence la plus notable résidant dans le statut de Sanasay, qui est dès le début de son aventure à l’apogée de son art. Le lecteur voyage et croise du beau monde à chaque page ou presque. Panthéon nous offre un aperçu de ce qu’était l’Age des Mythes. On y parle de dieux et de créatures mythiques, d’endroits légendaires et de cités mythologiques, mais toute cette grandiloquence un peu folle, coutumière d’Age of Sigmar, gagne une véritable cohérence suite aux voyages de Sanasay Bayla. Notre mage aussi puissant soit il n’est au final pas grand-chose, mais ça ne l’empêche pas d’être tout à fait à sa place dans le paysage hyperbolique d’Age of Sigmar.

Je ne peux que recommander cette nouvelle qui est pour le moment mon histoire préférée de tout ce que j’ai lu sur Age of Sigmar.