Mindshackle

De Les Archives Infinies
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Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Littéralement revenue d’entre les morts après un congé sabbatique (un comble pour une puritaine de l’Ordo Hereticus) de près de deux siècles, l’Inquisitrice Katarinya Greyfax a été rattrapée par ses casseroles, et sommée de comparaître devant un tribunal inquisitorial pour lever les zones d’ombre entourant une de ses collègues, Helynna Valeria. Cette dernière a également disparu à la même époque que Katie, mais n’est jamais réapparue, elle. La rivalité qu’entretenaient les deux femmes fait de Greyfax une suspecte toute trouvée, d’autant plus que la cour a en sa possession une confession en bonne et due forme de cette dernière, dans laquelle elle revendique avoir exécuté Valoche. Ambiance. Greyfax, qui en a vu d’autres, se contente d’indiquer qu’elle a agi comme elle le devait, Valeria ayant succombé à une xenophilie patentée sur ses vieux jours. Il en faut toutefois plus pour convaincre l’auguste assemblée, bien au fait de la psychorigidité absolue de la prévenue, et de sa sale manie d’excommunier ses petits copains pour un oui ou pour un non. Qu’à cela ne tienne, Greyfax narre donc par le menu les circonstances ayant mené à la double disparition, il y a de cela bien longtemps.


L’histoire commence par un raid contre le vaisseau de Valeria, orchestré par sa rivale. Après avoir procédé à son arrestation, Greyfax a une discussion avec sa prisonnière, durant laquelle elle lui reproche une coupable correspondance avec un Xenos, crime passible d’incinération terminale à ses yeux. Pour preuve, elle a en sa possession le message très amical reçu par Valeria, remerciant l’Inquisitrice du cadeau qu’elle aurait fait à son hôte à l’occasion d’une visite récente. L’hôte en question n’étant rien de moins que cette canaille de Trazyn l’Infini, et le cadeau cinq régiments de Gardes de Catachan, on comprend que la puritaine Greyfax en ait gros. Valeria parvient pourtant à sauvegarder sa vie en exposant sa version des faits : ce que Trazyn, et son esprit dérangé, a pris pour une visite de courtoisie, était en fait une tentative d’assassinat. L’Inquisitrice de l’Ordo Xenos cherchait à récupérer des technologies capables de repousser une flotte ruche tyranide sur la planète musée du Traz, ce qu’elle réussit à faire au prix du sacrifice de tous ses Rambos de compagnie. En guise de cadeau de départ, le galant Necron (qui ne lui a pas tenu rigueur des onze destructions de son enveloppe corporelle subies lors de sa visite, quel gentlandroid) lui a laissé le message récupéré par Greyfax, ainsi qu’un pendentif de noctilithe – super goody, faut lui reconnaitre. Intriguée en même temps que révulsée (Katie est une Psyker) par les propriétés anti-psy de la babiole, notre héroïne décide de laisser à sa prisonnière le bénéfice du doute, et d’aller explorer Vladus Secondary où une réserve de pierre noire est supposée être stockée.


Bien entendu, tout ne se passe pas comme prévu, et Greyfax et son escorte (dont Valeria) tombent rapidement dans une embuscade orchestrée par ce diaaaable de Ngol Trazyn. Le Necron nerd (Nerdon ?) a en effet laissé partir l’Inquisitrice contre la promesse qu’elle lui ramène de nouvelles pièces (les Scions Tempestus qui servent Greyfax) ainsi qu’une remplaçante (Katie) pour occuper le diorama inquisitorial qu’il se réjouit d’avance d’installer sur Solemnace. Enragée par cette trahison, qu’elle aurait pourtant dû voir venir à des années lumières, Greyfax se venge de la perfide Valoche en lui envoyant un bolt bien senti dans le buffet, faute de pouvoir cibler Trazyn, protégé par les scarabées psychophages qu’il a glissé dans l’amulette laissée à Valeria, et que Katie a fait l’erreur de manipuler un peu trop tactilement. La maîtrise de la stase du Necron lui permet certes de geler la scène avant que les viscères ne commencent à voler, mais il est trop tard pour Valeria, qui ne pourra pas être réveillée sans mourir dans la milliseconde suivante. Trazyn est tristesse (il aimait bien Valoche, finalement), mais ce sont les risques du métier de collectionneur. L’histoire se termine avec la mise en vitrine de Greyfax et de son escorte, qui patienteront quelques siècles avant de revoir un champ de bataille…

Avis

Robert Rath creuse l’historique de l’une des nouvelles figures du background de 40K, tout en offrant un caméo à « son » personnage de Trazyn l’Infini, pour un résultat tout à fait honorable, même si assez convenu. Le fait que Greyfax n’ait rien accompli de particulièrement notable avant la chute de Cadia rend le récit de sa disparition assez dispensable, d’autant plus qu’elle n’a pas, contrairement à son antagoniste Necron, une personnalité particulièrement intéressante (moi voit, moi brûle). Connaissant l’amour de Rath pour les Easter eggs, il convient de garder cette petite nouvelle en tête pour la suite des événements, car il se pourrait que l’auteur y ait planté quelques indices qui éclaireront de futures révélations…