Lesser evils

De Les Archives Infinies
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Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intro

Vous vous souvenez de The Rat Catchers Tail (H&B #2) ? C’était l’équivalent d’un épisode de Dora l’Exploratrice appliqué au monde de Warhammer : une découverte fade et hyper-prévisible du background skaven. Réjouissez-vous bonnes gens ! Grâce à Lesser Evils et au bon Tom Foster (ou Toby Frost, comme la BL l'appelle sur son site), 40K a maintenant son équivalent en terme de nouvelle « didactique ». Rassurez-vous : le résultat est tout aussi convenu et décevant que précédemment.

Intrigue:

Le pitch est, comme de juste, d’une simplicité élégante : une équipe de soldats des forces spéciales prend d’assaut un couvent de Sœurs de Bataille pour récupérer une novice identifiée comme Psyker latent. Évidemment, la sororité ne l’entend pas de cette oreille et l’extraction tourne rapidement au pugilat. N’ayant pas pensé à recharger son compteur de points de foi après la dernière soirée bingo, l’équipe locale se fait décimer dans les grandes longueurs, et les visiteurs repartent avec le gros lot.

Avis:

La première partie, plutôt orientée action donc, n’est pas franchement mauvaise, Foster ayant convenablement intégré les codes de narration la BL. La valeur ajoutée apportée par l’auteur est en revanche pratiquement nulle, les personnages qu’il met en scène restant tous sans exception soit des stéréotypes sans saveur (l’homme de main tourmenté par sa conscience, la chanoinesse fanatique au dernier degré, l’inquisiteur totalement dépourvu de scrupules), soit de simples ébauches d’individualités (nom + caractéristique différenciante : vieux/femme/ganger).

La deuxième partie de la nouvelle, qui voit le chef de l’équipe d’intervention faire son rapport à l’inquisiteur qu’il sert, tombe elle complètement à plat. Foster, comme Ford avant lui, nous vend une idée aussi vieille que l’Empereur (l’Inquisition sacrifiera volontiers des innocents pour arriver à ses fins) comme twist final, ce qui, évidemment, consternera l’immense majorité des lecteurs, qui s’attendait sans doute à un final un peu plus audacieux. Ce n’est pas comme si les séries Eisenhorn, Ravenor (et maintenant Bequin) n’avaient pas déjà exploré en détail et de manière bien plus intéressante les méthodes les moins honorables de l’Inquisition.

Décevant sur le fond et insipide sur la forme, Lesser Evils est donc une nouvelle tout à fait dispensable, qui ne risque d’intéresser que les inconditionnels de la page herbier de Taran (spiker, vous avez dit spiker ?).