Scions of the Storm

De Les Archives Infinies
Aller à la navigation Aller à la recherche

Par Gilian

L’histoire du livre

Si vous voulez savoir comment une engueulade paternelle peut finir par deux cents millions de morts cette nouvelle est pour vous.

L’histoire avec un grand H

La 47eme flottes expéditionnaire est en orbite autour de quarante-sept seize et un vif débat oppose Sor Talgron et Kor Phaeron pour savoir comment faire entrer la vérité imperial dans la tête de ces habitants.
Kor Phaeron veut tuer tous le monde mais Sor Talgron pense qu’on peut les sauver.
Erebus qui a toujours la solution a tout met fin au face a face en disant qu’il allait demander au primarque.
Le primarque justement, Lorgar n’est plus tout a fait le même depuis presque un mois, depuis son entrevue avec l’empereur en fait, il en est revenu décourager et détruit et personne ne l’a vue depuis.
En moins de temps qu’il n’en faut pour quitter le Fidelitas Lex, Lorgar a pris ça décision. C’est vrais qu’on pourrait prendre le temps de convertir la population mais comme l’empereur vient de lui passer un savon parce qu’il perdait du temps et n’avançait pas assez vite, on va tuer tout le monde ça sera moins long, et en plus comme Kor Phaeron a mentit …
Sor Talgron menant l’assaut après un bombardement orbital qui a quand même rater 2% de la population finit par arriver au dernier refuge des survivants et se rend compte de la méprise… Les locaux suivent les préceptes du Lectitio Divinatus et ce sont donc fait massacrer pour rien.
Prévenant les autorités compétentes à savoir Lorgar, Sor Talgron essaie de sauver la vie à la population restante. Mais c’est peine perdu, Lorgar toujours tres en colère contre l’Empereur a décidé de prier d’autre dieu et devant un pauvre Talgron qui ne peux rien faire fait massacrer le reste de la population.

Personnages

Lorgar : Il a tres mal vécus les remontrances de l’empereur et a déjà commencer à chercher une autre divinité digne de lui. C’est dommage dans cette nouvelle on le voit plus comme un fou que comme une personne déterminé.

Sor Talgron : capitaine de la 34eme compagnie, c’est la premiere nouvelle parlant de ce personnage qui deviendra un personnage important de la légion. Il est droit et noble et croit fermement en l’empereur dieu. Mais il est fidèle a son primarque avant tout et veux croire en Lorgar.

Autres

Fidelitas Lex vaisseau amiral de Lorgar

Les primarque :
La force du Loup est ça férocité
La force du Lion ça ténacité implacable
La force de Guilliman ça maîtrise de la stratégie et de la logistique
La force de Lorgar sa foi inflexible et ça devotion inébranlable.

Conclusion

Que dire de cette nouvelle, elle est un peu bancale ? D’après l’histoire officiel, Lorgar c’est fait convoqué par l’empereur parce qu’il perdait trop de temps et parce qu’il imposait le culte impérial. Et comme apparemment ça n’a pas suffit l’Empereur a fait détruire Monarchia devant toute la Légion. La nouvelle a l’air de se dérouler entre ces deux moments mais Lorgar a déjà commencer à changer de religion. Pareil le fait que 47-16 ait intercepté des messages radio parlant de l’empereur dieu je peux encore le comprendre mais que toute la population de la planète ait changé de religion en moins d’une génération c’est un peu fort (ils n’ont pas changé de religion ils ont intégrer le message imperial dans leur culte se qui peut être possible après tout une planète isolé depuis plusieurs milliers d’années qui entend une vois venu du fin fond de l’univers…).
Surement pas la meilleur nouvelle de ce livre mais ça reste assez bien écrit et ça introduit Sor Talgron donc ça fait le boulot.


Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

J+30 après Monarchia pour la 47ème Flotte d’Exploration impériale. Menée par Lorgar et ses Word Bearers, l’expédition a atteint un monde humain prestement renommé 47-16 par les scribes du bord. Envoyé à la surface de la planète pour prendre le pouls de la convertissabilité des autochtones, Kor Phaeron, Premier Capitaine de la Légion, a émis un jugement sans appel sur les ploucs en question à son retour en orbite : des païens indécrottables, dont on ne pourra jamais rien tirer. Sans savoir que le père adoptif et confident de Lolo, qui boude dans sa chambre depuis qu’il a reçu une paire de mandales paternelles sur Monarchia1, suit son propre agenda (HelloKitty), l’idéaliste Capitaine Sol Talgron s’oppose à l’approche génocidaire préconisée par Kor Phaeron, et le duel de regards qui s’ensuit n’est interrompu que par le susurrement d’Erebus, qui informe le conseil de guerre des Porteurs de Moe que le Primarque devra être consulté sur ce point. À peine le temps pour les Capitaines rassemblés de sortir de la pièce et de se diriger vers leurs quartiers respectifs que ce coquinou de Premier Chapelain re-convoque tout son monde, et explique à l’assemblée que Lorgar a donné son feu vert pour annihiler la civilisation en contrebas (qui pourtant avait accueilli plutôt favorablement le projet de rejoindre l’Imperium), sous prétexte que l’Empereur souhaite désormais que la 17ème Légion accélère son rythme de mise en conformité. Interloqué par cette décision, Sol Talgron se plie toutefois sans broncher à cette dernière, et s’en va préparer ses hommes au prochain assaut.


Après une journée de bombardements intensifs, ayant fait chuter la démographie de 47-16 de 98%, il est temps pour les Astartes d’aller finir le job de plus près, le temple-capitale de la planète étant protégé par un champ de force trop puissant pour que les macro-canons de la flotte puissent en venir à bout. Et c’est là que les ennuis commencent pour les Word Bearers, dont le zèle ardent n’est cependant pas tempéré de beaucoup de sens tactique, ce qui leur posera les problèmes que l’on sait pendant la Croisade des Ombres. Nous suivons donc Sol Talgron et sa Compagnie lors de leur approche de l’objectif, pendant que les autres forces d’assaut impériales convergent sur l’ultime bastion adverse dans la confusion la plus totale. Certains par Stormbirds, d’autres par Drop Pods, on voit également des tanks lourds et des Titans se joindre à la curée, pendant que la flotte impériale continue de bombarder la cité. La définition même d’un overkill, même si dans ce cas précis, ce sont les impériaux qui paient le plus lourd tribut. Les défenseurs peuvent en effet compter sur leur maitrise de la foudre et de la robotique pour mettre des bâtons dans les roues et des éclairs dans les joues des assaillants, leurs marcheurs de combat montés sur trépied se révélant aussi coriaces que mortels pour les Word Bearers et leurs alliés. Cela n’empêche pas Sol Talgron et ses compagnons de l’escouade de vétérans Helikon2 de se frayer un chemin jusqu’au périmètre extérieur du temple, notre héros se mangeant quelques décharges bien juteuses en chemin. Grâce à l’éclair de génie (haha) du Sergent Kal Badar, il parvient tout de même à pénétrer dans le saint des saints adverse, le sabotage de quelques uns des paratonnerres locaux affaiblissant momentanément le bouclier protecteur et permettant à nos héros de se jeter (littéralement) à l’intérieur...


...Une fois remis de leurs émotions, Sol et ses hommes se dirigent vers le cœur du complexe, s’arrêtant en chemin pour émettre des jugements peu aimables sur la statue géante du dieu de la foudre vénéré par les locaux. Dans l’espèce de pyramide centrale sont réfugiés les survivants de 47-16, qui occupent leurs dernières heures à vénérer leur déité païenne sous le commandement d’un prêtre rabougri. Cherchant à mettre fin au massacre de façon diplomatique, Sol Talgron engage la conversation avec ce dernier, et ne tarde pas à réaliser, copie du Lectitio Divinatus locale à l’appui, que la population de la planète vénérait bien l’Empereur, sous la forme d’un dieu des tempêtes. Après tout, le symbole de Pépé n’est-il pas un éclair ? Bon, ça ne pardonne pas l’utilisation par les auto-proclamés Descendants de la Tempête de robots autonomes, une faute lourde dans le règlement intérieur de l’Imperium, mais Sol est convaincu que le malentendu peut être réglé à l’amiable (enfin, un amiable ayant fait près de 200 millions de morts, tout de même), si l’aimable vieillard consent à le laisser expliquer la situation à ses collègues et à désactiver son bouclier. Ce dernier accepte, après avoir reçu la promesse de la part du Capitaine que ses derniers fidèles seront épargnés par les Word Bearers.


Au bout de quelques minutes d’attente la 1ère Compagnie de la Légion se téléporte en full armure Terminator dans le temple, suivie de Lorgar et d’Erebus. La simple vue du Primarque fait blémir l’ayatollah local, sans doute capable de percevoir la corruption grâce à ses super pouvoirs de personnage secondaire qui va mourir dans les minutes qui vont suivre sans pouvoir prévenir le héros. Ce dernier, transporté par la présence de l’Urizen, aussi appelé le Doré, aussi appelé l’Oint par ses fils (et Ouin Ouin par ses frères), sous ses abords débonnaires et prévenants, semble bien trop satisfait de lui-même pour tromper le lecteur sur la fin de la nouvelle. Et en effet. Après une courte promenade avec Sol Talgron, il ordonne à Erebus d’égorger le prêtre et à Kor Phaeron de descendre les Descendants, avant d’annoncer à notre héros, un peu ébêté, qu’il aura besoin de son absolue loyauté dans le futur, et qu’il est en train de finir un nouveau bouquin, beaucoup plus abouti que le Lectitio Divinatus, dont le titre de travail est le Livre de Lorgar (en toute simplicité). Il ne manque plus qu’un petit éclat de rire maléfique pour faire comprendre au vraiment très gentil Sol Talgron que son boss n’est plus le même. En tout état de cause, il est plus que probable que l’intègre Capitaine ne finisse pas l’Hérésie en un Sol morceau…


1: Au moment où Reynolds a écrit cette nouvelle, l’affaire n’avait pas encore été mise en scène comme l’humiliation publique et générale subie par la Légion dans son ensemble, sous la plume d’Aaron Dembski-Bowden ('Le Premier Hérétique'). De même, aucun Custodien ne viendra pointer le bout de son casque ici, ce qui aurait peut-être permis aux quaranteseptseiziens de mieux s’en tirer…


2: Appelée ainsi en hommage à l’instrument dont joue Lorgar dans la fanfare primarquielle.

Avis

Difficile de juger cette très ancienne nouvelle traitant des Word Bearers au moment de leur basculement du côté sombre du Warp sans la comparer à ce qui a suivi, et qui est à mes yeux de bien meilleure facture. Au-delà des éléments fluff qui ont été modifiés ou réécrits depuis, et desquels Anthony Reynolds n’est pas responsable1 , le récit du martyr de 47-16 n’apparaît pas comme particulièrement intéressant, à l’image de Sol Talgron, héros bien brave et bien honnête, qui passe son temps à tomber du ciel et des nues. Si la révélation finale permet au moins d’acter la déchéance consommée de Lorgar, elle se trouve amoindrie, comme le reste de la nouvelle, par des considérations logiques venant mettre à mal les efforts de l’auteur pour nous vendre du rêve et du mystère. Ainsi, j’ai du mal à m’expliquer comment une planète décrite comme ayant été isolée du reste de l’humanité pendant…un certain temps2 a réussi à récupérer une copie bootleg du Lectitio Divinatus, et à se convertir au culte de l’Empereur (en construisant des statues d’un kilomètre de haut pour marquer sa foi) dans l’intervalle de quelques décennies séparant l’écriture du bouquin et l’arrivée de Lorgar. Bref, ça tient globalement la route, et Reynolds se fend d’un petit coup de théâtre conclusif, ce qui est toujours appréciable, mais il ne s’agit pas d’aller trop dans les détails de ce Scions of the Storm si on veut que l’illusion opère.


1 : Bien qu’un esprit joueur pourrait lui sortir la phrase qu’il a mis dans la bouche de Kor Phaeron dans cette histoire : « l’ignorance n’excuse pas le blasphème ».


2 : Première phrase : « for countless millenia ». Deuxième phrase : « for over four thousand years ». À ce rythme, on en aurait fini sur un « depuis jeudi dernier » si cette nouvelle avait été un roman. C’est peut-être anodin pour l’histoire en elle-même, mais ça ne fait pas très sérieux.

Fluff

Word Bearers (Organisation) : Sor Talgron est le Capitaine de la 34ème Compagnie, qui participe à la Grande Croisade sur le croiseur Dominatus Sanctus. Argel Tal est le Capitaine de la 7ème Compagnie. Les Légionnaires passent plusieurs par jour en travaux d’illuminations.

Lorgar : Le Primarque exsude une aura de passion et de certitude, un bouclier de foi à la fois inspirant et terrifiant. Il a une armure grise et une robe de la couleur du sang coagulé. Surnommé l’Urizen, le Doré, l’Oint. Il a diffusé le Lectitio Divinatus à travers la galaxie pendant la Grande Croisade, contribuant à rallier certaines civilisations hummaines à l’Imperium avant même que ce denier ne redécouvre les planètes « converties ».

Primarques : Le plus grand atout de Leman Russ est sa férocité irrepressible, celui de Lion El’Jonson son inflexible tenacité, celui de Guilliman son génie logistique et stratégique, et celui de Lorgar sa foi.

47-16 : Premier monde conquis par les Word Bearers après Monarchia. Un peu moins de 200 millions d’habitants. Malgré la volonté de ses habitants de rejoindre l’Imperium, leur vénération d’un dieu des Tempêtes (l’Empereur) a mené les Word Bearers à exterminer sa population. La civilisation des Descendants de la Tempête était défendue par des robots intelligents capables d’envoyer des éclairs et d’immenses boucliers alimentés par les orages de la planète.