Legion of the damned

De Les Archives Infinies
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Par PetitPierre

Avant-Propos

Et voila la PetitPierre touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/

Scénario et mise en scène

Scénario et mise en scène: 4/5

Alors, niveau scénario, c’est du « simple » tout en étant assez complexe. On retrouve notre 5eme compagnie des Excoriators en mission quasi suicidaire pour la défense d’un obscur monde funéraire. Certes il y a les reliques d’Umberto II, mais bon ... 100 SM face au Furiocauste, on sent que ça ne va pas le faire très longtemps.

Les persos sont méchamment bien décrit, avec comme tout le monde, une mention spéciale pour le héros, et ces fameuses sorties lorsqu’il s’adresse aux humains (même au capitaine de ses vaisseaux) « écoute-moi bien mortel !!! », c’est génial. Réussir à le rendre aussi humain, tout en étant si inhumain, c’est génial. Toute sa phase d’introspection à la première personne, donne un sacré coup de fouet à l’intrigue. On le sent divaguer et bien halluciner avec ce spectre suit le suit depuis son déshonneur. Surement un rapport avec La Damnation de la légion qui a donné son nom au roman.

Car malgré sa détermination à retrouver son honneur auprès de ses hommes, jamais il n’y arrive et serra toujours mal vu tout au long de la baston. Ses accrochages violents et même le duel avec son sergent sont justes délirant La baston est balaise soit dit en passant. On sent la violence de Khorn et ça ne fait pas semblant. Ya de la bestiole, du cultiste, des SMC, des gros monstres, des démons majeurs, ... pfiou, ya de quoi faire. L’ambiance Fort Alamo est super bien rendu, ou chaque parcelle de terrain est longuement défendue, mais rien à faire, il faut reculer. Des quartiers sont rasés, des rues sont bouchées, chaque mort, de chaque Excoriators, est une tragédie car un pan entier de défense vient de tomber. Les Sœurs de bataille aussi sont bien gérées, avec leur entêtement pour leur mission, et ensuite, leur action face à la marée rouge. De plus l’alternance de phase de bataille globale en vue tactique et de duels furieux est vraiment bien gérée, c’est intense, sans rentrer dans l’exagération. On prend plaisir à lire chaque passage.

Comme certain, le fait de ne pas voir la légion des Damnés intervenir donne du stress à la lecture. On se demande si à la page suivante ils ne vont pas arriver ... mais non ... peut-être au chapitre d’après alors ... Mais non ... C’est un tour de force je trouve. Une belle inspiration. En plus, chaque type de SM à doit à ses passages. Scout, Techmarine, Tactique, Devastator, ... tus sont super bien décrit avec leurs action respectives. Vraiment, très bon.

Mon seul regret, ne pas en lire plus sur ce qui se passe en orbite, mais ça, c’est mon côté fan de la Navy qui ressort !!! On me parle d’armada géante qui suit une comète, et la, ba, pas grand-chose à part un poil d’escarmouche avec une frégate.

Style et écriture

Style et écriture: 4/5

Rien à dire de ce côté. On n’est pas dans le grandiose, ni dans le simpliste. Les scènes sont prenantes, l’ambiance est posée. C’est directe, efficace. Juste ce qu’il faut de description et de vocabulaire technique. Ca évite de se noyer ou de devoir foncer sur le lexicanum pour piger ce qui se passe. Non, vraiment, j’ai beaucoup aimé découvrir le style brut et puissant de Sanders que je ne connaissais pas.

Ce petit gars mérite une mention spéciale pour sa manière de décrire ses protagonistes. E quelques phrases, quelques ligne, on est toute suit au clair avec les persos en action.

Intérêt fluffique

Intérêt Fluffique: 5/5

La, ça claque du boule en céramite bordel !!!

Ya de tout, et pour tous les gouts. Qu’on soit fan des SM, des SMC, des Démons, des vaisseaux, des systers, de l’Imperium ... c’est du grand. J’ai découvert avec joie les Excoriators, leurs rituels, l’assemblé des lames, leurs rapport à Dorn et à leurs sentiment de honte.

J’ai presque bien aimé tous ses petits Khorneux tout vénère et leurs cliques de démons, c’est classe !

Et en plus, on a aussi tout un tas de description d’arme, de machinerie, de bâtiment, et ca c’est cool. Bordel, il y a même un Pistolet bolter qui peut tirer en Automatique ... j’avais jamais lu ca de la vie ... même dans le JDR, aucun pistolet bolter ne tire en Auto ... par contre, il ne faut pas que mes joueurs lisent ce roman, ils vont tous vouloir se bricoler un Punisher ! Génial celui-là !!! Et quelle fin héroïque pour cette machine !

J’ai trouvé par contre un poil balaise la frégate en orbite qui arrive avec son simple canon de proue à faire gentiment le ménage parmi les vaisseaux adverses. 1 coup pour un croiseur ... faut pas abuser des stéroïdes quand même !!! Mais bon, hormis ce petit détail marrant, c’est top.

Et puis, chose que je n’avais lu, des SM qui succombent à la fureur de Khorne ! Bordel, ça ne fait pas semblant, obligé de buter son frère de bataille pour le libérer du chaos, c’est du lourd ! Et pareil, cette marré de mortel qui devient fol à l’approche de la comète de Keeler, ca envoi. Les petits scouts qui zigzag avec leurs motos, c’est génial. Donc en résumé, du lourd niveau Fluff.

Appréciation personnelle

Appréciation personnelle: 5/5

Eh bien voilà, je peux le dire, j’ai adoré. J’aurais aimé en voire et en apprendre un poil plus sur la Légion des Damnés, leur mode de fonctionnement, leurs « recrutement » ... mais bon, on s’en fou non, ça défonce ce roman. Sanders a été doué, très doué pour tenir en haleine son lectorat, juste en disposant de temps en temps des cartes de tarot et des apparitions fantomatiques. Et comme le dit Ghost, mention spéciale pour le coup de théâtre final avec l’épée ! Génial.

Note globale : 18/20 ! j'ai voté EXCELLENT

Par BlooDrunk

Avant-Propos

Et voila la BlooDrunk touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/

Scénario et mise en scène

Scénario et mise en scène: 4/5

Voilà un roman fort bien construit, la petite introduction lance bien l'intrigue et pose le cadre: ça va saigner! Et pas qu'un peu, l'histoire prends bien le temps de se mettre en place pour présenter ce Chapitre méconnu et un héros en pleine disgrâce, mais quand l'action commence c'est une vraie boucherie. Je n'ai pas ressentit de temps morts, les baisses de régimes sont bien dosées et permettent d'étoffer un background très diversifié. L'histoire en crescendo est très prenante et se dévore avec avidité, signe d'une très bonne mise en scène.

Les personnages (nombreux) sont très bien travaillés, même si certains sont un peu caricaturaux cela ne m'a pas tellement dérangé. Le héros est particulièrement bien traité, son déshonneur, ses doutes et sa détermination sont très bien décrits lors des passages introspectifs sur ses pensées au début des chapitres. Je le trouve très attachant et l'auteur à réussi un coup de maître: faire ressortir à la fois le coté humain et sur-humain d'un Astartes, un exercice d'équilibriste admirable.

Style et écriture

Style et écriture: 4/5

Je ne connaissais pas tellement cet auteur mais il m'a surpris, en bien. Son style même s'il n'égale pas les grands de la BL est tout de même très agréable, fluide et entraînant. Je n'ai pas remarqué de lourdeurs ou de facilités stylistiques, quelques rares imperfections dans certains dialogues mais rien de choquant pour moi.

Intérêt fluffique

Intérêt Fluffique: 5/5

Alors là c'est la fête, l'auteur nous gâte avec ce Chapitre méconnu des Excoriators, il construit leur identité de manière très étoffée, on déborde d'informations sur ces fils de Dorn. Le passage sur la Fête des Lames est également très instructif. Du background sur l'Ecclesiarchie est également très présent, décrivant la décadence de cette organisation pourrissante et dogmatique, au passage un Ordre de l'Adepta Sororitas est également abordé, brièvement. Cerise sur le gâteau: le fluff sur les adorateurs de Khorne! Cela se concentre sur une trentaine de pages mais c'est très plaisaint, la description des composants d'une Croisade de Sang est excellente. On y apprend les noms des nombreuses factions qui la compose: les régiments rebelles de la GI, les cultistes et mutants, les nombreux Chapitres renégats et évidement les archi-traîtres World Eaters. Le bestiaire démoniaque est également bien fournit.

Appréciation personnelle

Appréciation personnelle: 5/5

J'ais beaucoup aimé, un roman très plaisant qui à fait remonté dans mon estime cette série des Batailles de l'Astartes, et qui m'a fait découvrir un auteur de talent.

Alors certains lecteurs ont crié au viol à cause du manque de fluff sur la Légion des Damnés, le soit disant syndrome du "titre trompeur" mais à mon avis c'est un caprice de gamin, totalement injustifié. Comment voulez vous dévoiler des tonnes d'infos sur une légion censée être mystérieuse sans casser le mythe? Et puis il y à quand même quelques (petites) informations, sans parler de la surpuissance des légionnaires lorsqu'ils passent enfin à l'action. Personnellement j'ai beaucoup aimé, ils sont décrit de manière allégorique et mystérieuse, comme les fantômes protecteurs qu'ils sont. Le livre aurait été bien insipide sans cela...


Note globale: 18/20

Par Maestitia de l’équipe du Reclusiam

Avant-Propos

Vous pouvez retrouver cette excellent site ici https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team

Résumé

   Il inséra la pointe de son couteau de combat entre le couvercle et la base du sarcophage. Frère Omar fit un demi-cercle avec son arme et brisa le sceau de pressurisation. L’objet émit un son bruyant de soulagement alors que le Scout entreprit d’ouvrir la moitié supérieure du sarcophage. Pivotant, le couvercle rebondit sur ses imposantes charnières, révélant un intérieur complétement noir. Un intérieur vide.
   En regardant plus profondément à l’intérieur, Omar ne trouva rien de plus. Aucun reste d’Astartes ne reposait ici comme il l’aurait imaginé.
   Sur la face intérieure du couvercle, le Scout découvrit une simple plaque identifiant un code-gènes en symbole et en chiffre, un nom, un rang et une litanie de Compagnie :
   Frère Sergent Attica Centurius, Honorée première Compagnie : « In dedicato Imperatum ultra articulo mortis »
   Pour l’Empereur au-delà de la Mort.

Aïe, aïe, aïe. Comment ne pas vous décevoir sans vous mentir… Je vais vous partager l’introduction du roman et vous expliquerai après comment la Black Library nous a sorti une de ses carottes d’or.

Le Chapitre des Excoriators (deuxième fondation venant de la division des Imperial Fists) reçoit un message d’assistance impérative pour la protection du tombeau de Saint Umberto II, situé sur un Monde Cimetière nommé Certus Minor. Ce Monde est sur le point d’être la prochaine victime de la Croisade sanglante Cholerclaust menée par le Prince Démon de Khorne : The Pilgrim (Le Pèlerin). Malgré un nombre d’Astartes quasiment risible face à cette armada, le tout nouveau promu Capitaine de la 5ème Compagnie, Zachariah Kersh, décide de partir pour Certus Minor afin d’y ériger un dernier bastion de fortune en l’honneur de l’Empereur.

Voilà ce que nous dit la quatrième de couverture en version originale. Oui, car après avoir lu l’excellente nouvelle de Rob Sanders, Cœur de Fer, disponible dans le recueil L’Age des Ténèbres, j’ai décidé de voir ce qu’il avait écrit d’autre et je suis alors tombé sur La Légion des Damnés. Légion loyaliste des plus mystérieuses. Il ne m’a pas fallu longtemps pour me le commander.

Maintenant je tiens à vous dire de suite que cette fameuse Légion des Damnés ne fera son apparition que dans les dernières pages du dernier chapitre du livre. « Quel dommage, quelle honte, encore une siège et une fausse couverture ! » C’est ce que j’ai cru aussi. Mais non ! Du moins, pas tout à fait.

Ce roman est de loin l’un des meilleurs que j’ai lu de la Saga des Space Marine Battle ! Tout d’abord, Zachariah Kersh est un personnage qu’on aime de suite. Il vient juste de perdre son titre de ‘’Champion’’ pour devenir Capitaine. Or un homme de terrain comme Kersh aura toutes les peines du monde pour se mettre à la place d’un leader et réussir à convaincre ses frères de défendre un Monde perdu d’avance.

A côté de cela, on apprendra qu’il est torturé par des rêves étranges suite à une tragédie, mais je n’en dis pas plus. Ses rêves auront une importance non négligeable. Mais ce que j’ai le plus aimé dans ces rêves (ou plutôt cauchemars), c’est qu’ils sont écris à la première personne du singulier. Et le ‘’je’’ vous aspire avec une étonnante force dans la peau de Kersh. J’ai vraiment adoré les passages ou Sanders nous offre cette profondeur car ils sont assez récurrents et nous mettent de façon efficace dans la tête de cet Excoriator perturbé.

J’ai aussi aimé l’originalité de l’histoire, car la défense de Certus Minor n’est pas le centre de l’intrigue. La comète Keeler (qui porte un nom qui devrait vous dire quelques chose, sinon je vous renvoie ici bande de renégats) suit un parcours vers Terra elle-même. Et dans le sillon de celle-ci, la flotte des World Eaters. Les champions de Khorne suivent cet astre mystérieux et annihilent toutes les planètes qui se trouvent sur son chemin.

Un autre bon point pour Sanders, est sa vision de l’univers de Warhammer 40 000. Je crois que c’est le premier roman qui aborde les Space Marines et leurs actions avec un regard beaucoup plus Science-Fiction que Black Librarien si je puis m’exprimer en ces terme. J’ai ressenti le vrai, le sombre, le meurtrier univers de W40k à travers sa plume. Grâce à son approche S-F, Rob fera aussi bien voyager les fans de fluff que les amoureux de fictions. Et ce n’est pas donné à tous les auteurs. Car oui il y a du fluff, mais je vous stop encore une fois : rien à propos de la Légion des Damnés, et c’est tant mieux, car elle garde tout ses mystères, même si nous n’aurions pas dit non à quelques infos. Mais concernant les Excoriators, il y a de quoi se mettre sous la dent, comme j’aime souvent le dire.

Le rythme est totalement maîtrisé en ce qui me concerne et suivre les pérégrinations de Kersh et de son Apothicaire n’a rien de lassant. Les dialogues ne sont jamais inutiles et les descriptions ne comblent aucun vide. Il y a beaucoup de bonnes idées et de terribles scènes que je n’oublierais pas de sitôt car elles ont su s’imprégner d’originalité et de cette noirceur qu’est la guerre au 41ème millénaire.

En fin de compte les Space Marine Damnés sont vite oubliés, effacé par un roman captivant et des personnages bel et bien vivants.

Les plus

Une vision Science-Fiction, qui renouvelle un peu le genre et que j’ai adoré.

Un personnage principal étonnant avec des passages à la première personne vraiment agréables.

Un très bon rythme, des descriptions et une atmosphère de tensions palpables.

Une Feast of Blade (Fête des Lames) épique.

Les moins

La Black Library joue la carte de la carotte comme dans Prospero Brûle avec ce cover aguicheur et nous spoil cet excellent récit rien qu’à la lecture du titre.

Conclusion

Rob Sanders nous offre un très bon roman. Un super mélange de personnages charismatiques, de dilemmes, et de sombres réalités. Le fluff est là mais c’est celui des Excoriators que vous y trouverez.