God king

De Les Archives Infinies
(Redirigé depuis Le roi dieu)
Aller à la navigation Aller à la recherche

Par Rhydysann

Avant-Propos

Et voila la Rhydysann touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/227451-rhydysann/br />

Scénario et mise en scène

Scénario et mise en scène = 3/5

Voici donc le troisième et dernier roman venant conclure la série sur le personnage le plus important de l’univers WHB, et qui l’est tout autant dans AOS, Sigmar.

Un roman très important car celui-ci ne met pas en scène une seule légende mais deux ! Un combat Nagash versus Sigmar, de quoi mettre l’eau à la bouche pour certains fans du vieux monde. Quel dommage que celui-ci soit le moins bon de la trilogie…

En effet si le départ reste assez intéressant notamment avec la traque de Gereon et l’extermination des nordiques par Sigmar au sein même de leur terre. Mais également le fait que l’auteur montre ce qu’est devenue l’Empire dans le temps (des écoles sont créées par exemple) ce qui permet de voir une nette progression entre le premier tome et le dernier de l’évolution du peuple de Sigmar.

J’ai bien apprécié au tout début l’invasion lente et l’apparition des morts qui ce fait petit à petit avec notamment le plus fort de l’invasion faite dans le sud par Nagash lui-même. Le fait que Sigmar soit un peu mis en retrait pour faire briller d’autres personnages tel que la femme de Wolfgart le meilleur ami de Sigmar. Ou bien encore l’invasion de Marburg, avec sa princesse et un compte complotant contre le seigneur du lieu afin de l’assassiner au milieu des combats afin de créer un avenir radieux pour la ville. Ce qui finira par donner Marienburg.

Le reste l’est beaucoup moins. Si au début du roman Sigmar est un peu en retrait j’attendais quand même de voir la confrontation finale contre Nagash intéressante au moins. Surtout que tout le bouquin amène vers ce moment précis. Et j’ai été mais alors très déçu. Déjà la dernière bataille qui tient sur moins d’une centaine de pages est d’un brouillon, le rapport de forces étant incompréhensible. Je ne vous parle même pas de la stupidité tactique de Sigmar.

Les personnages autres que ceux cités plus haut sont soit peu exploités, tel Sigmar ou les vampires, ou bien sont oubliés et font une apparition finale complètement navrante. Par exemple les premiers flagellants avec à leur tête un des anciens compagnons de Sigmar qui arrive à la fin de bataille pour renverser son cours(ho magie !) alors que l’auteur n’a même pas daigné nous raconter ces péripéties du pourquoi du comment ce personnage fini ici et ainsi.

Parlons-en des vampires, si oui ceux-ci ne sont pas les personnages principaux de cette trilogie j’aurais aimé une meilleure présentation de ceux-ci. Je n’ai pas ressenti tout le charisme et la puissance que devrait dégager un tel monstre. Surement l’une des plus mauvaises intégrations des vampires au sein d’un roman de la BL que j’ai lue.

La reine Freya est pas mal dans le genre aussi, qui passe son temps à être gravement blessé mais à se relever comme si de rien n’était.

Pareil le fait que McNeill essaye de faire passer ce dernier affrontement pour désespérer mais bien évidemment aucun des personnages principaux ne meurt (ce qui n’était pas le cas dans les deux précèdent bouquins) enlève tout l’aspect dramatique de la situation.

Et bien sûr à la toute fin le versus entre les deux légendes est très mais alors très rapide. Digne d’un nanar. Nagash ne m’a paru que très peu mis en valeur contrairement à ce que Mike Lee avait réussi à faire avec le personnage. À l'exception d’une unique scène sa puissance étant relativement décevante.

Quant à la conclusion du roman (l’épilogue) c’est de la même veine, décevant.

Style et écriture

Style et écriture = 3/5

Si la plume de McNeill reste correcte l’auteur est néanmoins retombé dans ces travers, des batailles brouillonnes et qui m’ont fait décrocher de la lecture. Bien dommage.

L'auteur met en scène durant ce bouquin une multitude d'armes magiques et démontre leur puissance et la différence entre une arme magique de Cathay contre une arme magique elfique ou bien naine qui sont de bien meilleur facture.

Bien aime aussi l’épée de la reine Freya qui donne au porteur une force et concentration supérieure mais imbibe le porteur de pensée lubrique.

Intérêt fluffique

Intérêt fluffique = 4/5

Du fluff il y en a, comme la création du premier canon de l’Empire, l’évolution dudit Empire dans le temps, la création des premiers flagellants. Les prémices de la fondation de Marienburg ou bien encore tout simplement une des batailles les plus importantes pour l’empire de Sigmar.

Si je n’ai pas tout apprécié dans le roman et de comment cela a été présenté McNeill a fait un bon travail fluffique au niveau de la trilogie. Je n’ai d’ailleurs pas relevé de grosse incohérence avec le fluff des livres d’armées et de règles.

Appréciation personnelle

Appréciation personnelle = 2/5

Le moins bon des trois romans, peut-être que l’aspect Nagash/mort a joué. Etant donné que je n’apprécie vraiment que peu le nécromant, son intérêt étant vite limité à mes yeux (graou méchant habillé en noir, moi gouverner monde de mort). J’ai quand même trouvé qu’objectivement ce bouquin est une régression comparée à ces prédécesseurs. La qualité est bien plus inégale

Bouquin noté moyen.

Néanmoins dans son ensemble la trilogie est fort intéressante à lire car vraiment bourré de fluff et surtout met en scène une période intéressante du vieux monde bien avant l’Empire que l’on connaît tous.

Trilogie noté bonne.

J’enjoins donc à ceux qui veulent découvrir la création de l’Empire à lire cet omnibus.

- Note globale = Total des points 12/20

Par Nico.

Avant-Propos

Et voila la Nico touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/

Scénario et mise en scène

Scénario et mise en scène = 3/5

Les vampires et les morts vivants c'est pas ma tasse de thé, aussi j'ai mis un peu de temps pour rentrer dans le roman. Les derniers chapitres sont très bonz, on retrouve le McNeil épique et homérique des deux premiers tomes, avec des scènes de batailles dantesques et toujours aussi bien écrites, et des personnages nombreux et bien campés. Sinon la mise en route du roman est quand même un peu laborieuse.

Style et écriture

Style et écriture = 4/5

Cela reste du McNeill, donc un gage de qualité d'écriture, reste que j'ai été surpris par le rythme un peu lent de la première partie du roman.

Intérêt fluffique

Intérêt fluffique = 4/5

La rencontre entre Nagash et Sigmar fait bien sûr des étincelles. Les fans les plus hardcore y trouveront à boire et à manger.

Appréciation personnelle

Appréciation personnelle = 3/5

Malgré les lourdeurs du début on finit par se plonger dans ce récit qui est une suite logique à l'histoire de Sigmar, et donc indispensable.

Ma note globale sera donc de 14/20.

Bien en deça des deux premiers volets de cette série, qui étaient bien plus intéressants et dynamiques. Et puis on perçoit en filigrane l'influence lovecraftienne de McNeill (en effet il écrit aussi des romans lovecraftiens sur le Mythe de Cthulhu, romans malheureusement non traduits en France). Mais ce roman reste indispensable pour conclure cette trilogie passionnante au demeurant. A noter quand même que l'atmosphère globale du roman est très sombre et tragique, mais c'est à raison sans doute car l'Empire subit alors une invasion de l'armée des morts.