The Carrion Lord of the Imperium
Par Gilian
Avant-propos
Petite surprise pour cette dernière nouvelle du recueil. J’attendais Aaron Dembski-Bowden pour une histoire sur les Blood Angels, pas forcément sur l’Empereur. Voyons ce qu’il nous a réservé.
L’histoire du livre
Diocletian Coros est l’un des Dix Mille : les Custodiens, gardes du corps génétiquement parfaits de l’Empereur de l’Humanité. Depuis les profondeurs du Palais Impérial, il observe la montée et la chute des demi-dieux vivants que sont les Primarques, la guerre secrète menée dans les ténèbres de la Toile, et la lente agonie d’un empire fondé sur le silence, le mensonge… et le sang.
À travers ses souvenirs, Diocletian retrace l’histoire tragique d’un idéal dévoré par ses propres enfants. Car l’Empereur n’a jamais été un père. Et ceux qui se proclament ses fils… l’ont trahi.
L’Histoire avec un grand H
Chapitre I : Le feu des dieux
Diocletian raconte le moment où l’Empereur a pris une décision impensable : plonger dans le Warp pour y puiser le pouvoir des « dieux » qui y règnent.
L’Empereur savait que les Dix Mille, ses Custodiens, ne suffiraient pas à conquérir la galaxie. Il devait créer quelque chose de plus grand : les Primarques.
Dans une salle souterraine, plusieurs Custodiens de la garde rapprochée (les Trois Cents) s’opposent à ce projet. Constantin, Amon, Ra, et d’autres expriment leur désaccord.
Diocletian, lui, reste silencieux. Lorsque l’Empereur lui demande son avis, il répond simplement :
« Je pense que, quoi que nous disions, vous le ferez quand même. »
Chapitre II : L’immortalité et la mort
Les Custodiens ne vieillissent presque pas. Leur mort est rare. Ils vivent dans l’ombre de l’Empereur.
Lorsque l’un d’eux, Xerxes, tombe au combat, ils sont démunis : ils n’ont pas de rites funéraires, car ils ne sont pas censés mourir.
Diocletian et Constantin discutent sur un champ de bataille en ruines. Constantin entonne une vieille lamentation tribale oubliée. Ensemble, ils comprennent qu’ils devront inventer leurs propres rituels. Ils ne sont pas que des gardiens : ils doivent aussi être les bâtisseurs d’un monde nouveau.
Chapitre III : Le rêve brisé
Quand Magnus le Rouge transperce le Palais en brisant le portail de la Toile, Diocletian est présent. Il court dans les laboratoires en ruine pour rejoindre l’Empereur.
La scène est apocalyptique : des démons jaillissent, les morts s’amoncellent.
L’Empereur ordonne à ses fidèles de pénétrer dans la Toile pour contenir l’invasion.
Diocletian rejoint Ra et Constantin dans le portail, aux côtés des Sœurs du Silence, dont Kaeria, sa plus proche alliée. Ensemble, ils plongent dans l’horreur. C’est le début de la guerre secrète dans la Toile.
Chapitre IV : La trahison des Primarques
Diocletian s’interroge : pourquoi les Primarques ont-ils sombré ?
Ce n’est pas qu’ils étaient incomplets. Au contraire : chacun portait en lui la totalité de la volonté de l’Empereur. Et c’est précisément ce qui les rendait incapables de coopérer.
Chacun était une copie de l’Empereur, voulant imposer sa propre vision.
Dans le présent, Guilliman se proclame maître de l’Imperium. Diocletian assiste à son discours. Il est prêt à le tuer. Il veut hurler la vérité : les Primarques n’ont jamais été les élus.
Ils ont échoué. L’Empereur n’a jamais misé sur eux comme il l’a fait sur les Dix Mille.
Mais il se retient. Il murmure seulement :
« Ils ne sont pas faits pour durer. »
Chapitre V : L’ultime question
Des siècles plus tard, Diocletian revêt à nouveau son armure dorée, pour la première fois depuis la fin de l’Hérésie.
Il traverse un Palais transformé en sanctuaire religieux. Les laboratoires sont devenus des monastères, les archives, des églises.
Il est vénéré comme un saint vivant — ce qu’il méprise.
Il fait deux arrêts :
– Le premier pour offrir son manteau à un enfant pauvre.
– Le second pour s’incliner devant la tombe profanée de Kaeria, brûlée par les fanatiques impériaux. Il ne reste que son épée.
Il descend encore plus profondément, jusqu’au sanctuaire interdit du Trône d’Or.
Là, il retrouve l’Empereur — ou du moins ce qu’il en reste : un cadavre vivant, maintenu par des machines et nourri de sacrifices d’âmes humaines.
Diocletian s’agenouille. Il pleure en silence. Il sent le poids de l’échec, de la guerre, des siècles de souffrance. Et il pose la seule question qui lui reste :
« Mon roi. Rêvez-vous ? »
Conclusion
Bonne nouvelle de conclusion pour ce dernier recueil du Siège de Terra.
On n’y apprend rien de vraiment nouveau : on savait déjà, ou on soupçonnait, que l’Empereur avait pactisé avec les puissances du Warp pour créer les Primarques.
Mais on découvre davantage le point de vue des Custodiens — ou du moins celui de Diocletian.
Je regrette un peu qu’on n’ait pas eu une nouvelle sur Valdor, mais je me contenterai de celle-ci.