From the Halls, the Silence

De Les Archives Infinies
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Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue:

Appelée au chevet du Prêcheur Tabin Garanthias, qui sent la mort arriver et souhaite faire une dernière confession avant rejoindre la droite de l’Empereur, l’Inquistrice Evenya Kaelstrop de l’Ordo Malleus parvient, après quelques difficultés1, à trouver la piaule du mourant. Cela est plutôt gentil de sa part, car, comme elle le fait remarquer à son hôte après être arrivée, ce n’est pas vraiment le boulot de la Sainte Inquisition d’écouter les auto-critiques des sujets impériaux, fussent-ils, comme pour notre ami Tabin, des saints en puissance. Mais Garanthias, après être passé par une phase de désorientation sévère relevant la gravité de son état2, a le bon goût de préciser que la confession qu’il a à faire est de celles qui intéressent les Ordos. Et notre homme sait de quoi il parle, ayant lui même servi comme acolyte inquisitorial au début de sa carrière.

Attaché à l’Inquisiteur Herod Nestyr de l’Ordo Malleus, dont toute trace a disparu de Winquipedia (le wiki spécialisé et ultra confidentiel de l’Inquisition), le Prêcheur accompagna son maître – dont il était le seul suivant, à croire que les restrictions budgétaires touchent aussi les hauts fonctionnaires impériaux – sur la planète de Solus afin d’investiguer sur des allégations anonymes de corruption de la famille régnante, les Strock. Une fois n’est pas coutume, Nestyr laissa son acolyte prendre connaissance du dossier afin qu’il se forge une opinion personnelle, donnant à Tabin une idée précise de l’affaire. À peine arrivés, les enquêteurs eurent la désagréable surprise d’être invités à dîner par une autre lignée locale influente, les Montfor, illustrant par là même que leur venue sur Solus n’avait pas été aussi discrète qu’ils souhaitaient qu’elle fût. Peu enclins à passer une soirée à discuter le bout de gras – qui est justement le plat typique de la planète, et une autre raison d’éviter les réceptions officielles de Solus – avec des hôtes à la réputation aussi sulfureuse que celle des Strock était immaculée, Nestyr et Tabin posèrent un lapin aux Montfor, et optèrent à la place pour un premier repérage de la demeure de leur suspect, la Gouverneur planétaire Garwinn Strock. Quand on sait que la bicoque en question s’appellait Malveil, et se situait dans la ville de Valgaast, on comprend rapidement que les choses vont mal se passer pour nos intrépides enquêteurs…

Les choses commencèrent en effet à tourner au vinaigre lorsque Nestyr, plus sensible, ou plus psychiquement affûté, que son sous-fifre, fût pris d’une crise d’angoisse au niveau du portail de la bâtisse. Revenu dans sa planque, il prit le parti de retourner seul à Malveil pour tenter d’y voir plus clair sur la nature du mal demeurant dans ces vieilles pierres, soupçonnant fortement une présence démoniaque de hanter la demeure. Et il ne parlait pas de Stéphane Plaza. Laissé seul comme un chihuahua dans le triplex de Paris Hilton, ou un enfant McCallister le lendemain d’un départ en vacances, Tab’ a attendu, attendu, mais Nestyr n’est jamais venu (il a pourtant sifflé tant qu’il a pu). Pour ne rien arranger, les affaires de son maître disparaissent subitement alors qu’il avait à son tour pris le chemin de Malveil (avant de réaliser que c’était complètement con de le faire à un moment où il ne pourrait pas dissimuler sa présence), et personne ne semble se souvenir que Nestyr ait été présent pour commencer…

Déterminé à retrouver la trace de son patron, Tabin finit par se rendre pour de bon à Malveil, où il réussit trois tests de Commandement successifs (un pour chaque signe flippant laissé par le démon domestique à son attention : un portail qui s’ouvre tout seul, la rosette, puis le manteau de Nestyr laissés en évidence sur son chemin) avant de craquer lamentablement et de s’enfuir en courant3. Cette fuite emmènera notre héros à quitter la planète, puis l’Ordo Malleus, sans tarder, et débuter une carrière dans le Ministorum à l’autre bout de la galaxie, sans jamais avoir la certitude que la présence maléfique de Malveil avait lâché sa piste pour de bon. D’ailleurs, la confession de Tabin n’est pas plutôt terminée que la porte du presbythère claque très fort, distrayant Kaelstrom juste assez longtemps pour que le vieil homme disparaisse corps et bien (il n’en avait qu’un : la rosette de Nestyr) à son tour dans un abominable hurlement d’effroi. À son retour dans la chambre du prêtre, plongée dans un silence de mort, l’Inquisitrice ne peut que constater la volatilisation de Tabin et de son badge de dresseur Pokémon, sans doute happés par un Fantominus made in Warp. Hello silence my old fiend…

1: Il est probable que le monde de Caligo, où se déroule notre histoire, n’est pas encore passé à la 5G. En même temps, attendre une connexion rapide dans une ville qui se nomme Stagnum, c’est peut-être faire preuve d’un trop grand optimisme.

2 : Comment expliquer sinon qu’il s’inquiète que l’Inquisitrice ait des doutes à son égard… Alors qu’il est la personne qui l’a faite venir. Les ravages de la vieillesse

3 : En même temps, au vu de la tournure prise par les événements, les seules choses qui pouvaient attendre Tabin à l’intérieur étaient soit un démon sadique et assoiffé de sang, soit un Inquisiteur ayant terminé un strip tease intégral. Aucune option n’était tentante.

Avis:

Annandale s’exerce à un nouveau type d’horreur avec ce From the Halls, the Silence (très bon titre d’ailleurs), et met en scène une présence démoniaque dont on ne saura finalement pas grand-chose, et que l’on ne verra jamais à l’oeuvre, dans une nouvelle empruntant à des classiques tels que Le Horla (l’antagoniste invisible et omnipotent). Et bien que le premier réflexe du lecteur habitué de la BL (le mien en tout cas) soit de regretter que la nature du persécuteur de Tabin ne soit pas explicitée, ce qui aurait été logique pour un récit prenant place dans un univers où les démons sont aussi précisément connus que Warhammer 40.000 (alors que les écrivains du 19ème siècle pouvaient s’en tirer avec une vague mention du diable), j’en suis venu à considérer avec un peu de recul que ce mystère sert le propos d’Annandale plus qu’il ne l’affaiblit. En tout état de cause, il donne envie de lire The House of Night and Chain, auquel From the Halls… est intimement lié, afin de savoir si le destin, sans aucun doute funeste, de l’Inquisiteur Nestyr est révélé, et d’en apprendre plus sur le mal qui rôde dans Malveil. Bref, une soumission solide de la part de David Annandale, et d’autant plus si on l’aborde avec des yeux « neufs ». À bas les augmétiques, pour une fois.

Fluff:

Inquisition (Personnages nommés) : Les Inquisiteurs de l'Ordo Malleus Evenya Kaelstrop et Herod Nestyr (disparu - et oublié... - sur Solus).

Par Red Qafe

Avant-Propos

Et voila la Red Qafe touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/236946-red-qafe/

Résumé

Un vieux prêtre sur son lit de mort à demandé à se confesser auprès d'un Inquisiteur de l'Ordo Malleus.

Il confie à l'Inquisitrice qui s'est rendue à son chevet qu'il était, dans sa jeunesse, l'acolyte d'un Inquisiteur à l'autre bout de la galaxie.

Ils devaient enquêter sur une accusation proférée anonymement à l'encontre d'une importante famille de Valgaast.


Mais alors qu'ils voulaient pénétrer incognito sur les terres de ladite famille, déguisés en ouvriers parmi la foule, l'Inquisiteur s'était senti mal. Ils étaient retournés à leur cachette.

L'Inquisiteur décida alors de mener son enquête seul, il partit une journée récolter des informations, et revint préparer ses armes en disant qu'il allait aller seul voir les terres de la famille suspecte.

Mais l'Inquisiteur ne reparut pas.


Après deux jours d'attente, l'acolyte décida d'aller chercher son maître, persuadé qu'il était retenu quelque part. Mais il commença par aller faire du repérage de jour, et à son retour, les affaires de son maître avaient disparu... Il se prépara alors et repartit vers les terres suspectes.


Le portail s'ouvrit mystérieusement devant lui. Puis il trouva, sur son chemin, l'insigne inquisitorial de son maître. Et un peu plus loin le manteau de son maître. Et derrière... Une forme sombre qui bougeait, un prédateur qui semait les affaires de l'Inquisiteur comme pour baliser une route menant sa proie directement à lui.


L'acolyte prit peur et s'enfuit. L'Inquisition ne se souvenait pas de son maître, et lui laissa la vie sauve après interrogatoire parce qu'il portait les marquages l'identifiant comme l'un de leurs serfs. Il traversa la galaxie, s'établit dans l'Ecclésiarchie, fit voeu de pauvreté et voua sa vie à faire le bien, autant que possible. Maintenant qu'il est sur son lit de mort, il se confesse donc à une Inquisitrice qui le prend pour un fou.


Mais un vent se lève, terrifiant le prêtre mourant. Un fracas retentit ailleurs dans le bâtiment, et l'Inquisitrice va voir, arme au poing. Lorsqu'elle revient, le prêtre a tout simplement disparu. Le servocrâne avec lequel elle enregistrait la confession est détruit, les bobines irrémédiablement endommagées. Même l'insigne inquisitorial du maître du prêtre a disparu. Comme si, après que l'Inquisiteur ait totalement disparu de l'existence, archives comprises, son acolyte avait fait de même...