The Last Ascension of Dominic Seroff
Par Schattra
Avant-Propos
Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/
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Intrigue:
Eremus. Une planète poubelle (littéralement) comme l’Imperium en compte quelques centaines, un monde ruche en déréliction avancée n’accueillant que la lie des serviteurs de l’Empereur. Parmi ces derniers, nous faisons la connaissance d’un couple de vieille canaille, le Seigneur Commissaire Dominic Seroff et l’Inquisitrice Ingrid Schenk, unis par une détestation commune et sincère envers l’irréprochable Yarrick, responsable de la disgrâce de nos deux larrons. Dom’ a en effet eu la mauvaise idée de ne pas sentir le vent tourner autour du gouverneur Herman von Strab lorsque Ghazghkull, tel le facteur (X) qu’il est au fond de lui même, est venu sonner pour la deuxième fois à la porte d’Armageddon, et a gagné le droit de superviser le recrutement des forces armées d’Eremus (dont la valeur et le mérite approche celles de notre Burkina Faso) pour sa peine. Schenk a quant à elle été prise la main dans le sac à expérimenter avec une souche de la Peste de l’Incroyance dans la banlieue de Molossus et des conditions pas vraiment cliniques, par l’intraitable Commissaire, qui s’est découvert des prérogatives policières sur ce coup1, et a bouté la Ressuscitationniste hors de son laboratoire à ciel ouvert (façon de parler pour un monde ruche), direction Eremus également.
Alors que nos crapules portent un toast à la mauvaise santé de leur Némésis, en regardant les épaves recrachées par le point de Mandeville le plus proche s’écraser sur les spires décaties de leur planète d’adoption, ce qui passe pour un dîner aux chandelles sur Eremus j’imagine, une explosion particulièrement féroce vient rompre leur train-train habituel. Désabusés mais toujours prêts à faire leur devoir, Seroff et Schenk ne sont pas longs à prendre la direction de l’impact, qu’ils trouvent sujet à un émoi compréhensible mais très exagéré de la part des voisins, qui ont mis le feu au quartier dans leur panique et se comportent de manière très étrange. Ayant fait prisonnier un citoyen qui passait dans le coin, le Commissaire et l’Inquisitrice ont la surprise de le voir se changer en fleur de manière peu ragoûtante, puis en cendres de manière spontanée, sous leurs yeux incrédules. « Ce n’est certes pas un rhume des foins » étant le seul diagnostic que la docte Schenk est capable de poser suite à ce cas de biodégradation subit, décision est prise de retourner sur les lieux du crash, et d’installer le cordon sanitaire qui semble s’imposer à proximité de ce dernier.
Protégée par son scaphandre inquisitorial, Schenk arrive à approcher l’épicentre du problème d’assez près pour se rendre que ce n’est pas non plus la rhinite allergique qui est à blâmer sur ce théâtre, les diverses mutations affectant les quidams n’ayant pas eu l’intelligence d’aller voir ailleurs si l’Empereur y était ayant rapidement raison des nerfs de son escorte de Gardes Impériaux, tout comme de ses velléités d’étudier de plus près cette étrange épidémie, dans le but avoué de regagner la faveur de sa hiérarchie. Optant pour une application stratégique et immédiate du principe de précaution, Schenk se dirige donc aussi vite que sa chaudronnerie lui permet vers le piquet tenu par son compère, ce qui lui laisse largement assez de temps pour constater que la maladie, en plus d’être une zoonose indéniable, semble également avoir des propriétés naonoses, ce qui est à la fois tout à fait remarquable et terrifiant. En effet, ce sont bientôt des quartiers entiers d’Eremus qui commencent à muter, rendant la tenue d’un cordon sanitaire efficace aussi vaine qu’illusoire. Ayant opté pour la sécurité toute relative de leur HLM de fonction, Seroff et Schenke croient leur dernière heure arrivée lorsque leur loft décide d’embrasser une carrière de sauteur en hauteur, guère concluante il faut le reconnaître (en même temps, la coordination musculaire est complexe quand on est une tour de plastacier de 50 étages), et rapidement interrompue. Miraculeusement épargnés par l’effondrement consécutif à cette monumentale crise d’épilepsie, nos héros se réveillent dans la soute d’un vaisseau, où les attendait, avec la bonhommie légendaire qu’on lui connaît…
…Typhus en personne. Le patron du Terminus Est n’a en effet pas digéré, et sans doute donc vomi, puis ré-ingéré, l’utilisation déloyale que Schenk a fait de sa peste de l’incroyance, soumise à copyright opera galaxii, comme toutes ses autres créations, et est venu sur Eremus pour régler l’affaire à l’amiante (c’est mieux qu’à l’amiable). Voulant faire les choses bien, il s’est fendu d’une nouvelle infestation, dont Schenk et Seroff ont pu constater l’efficacité et l’inventivité au cours des dernières heures, dans le seul but de prouver à la malotrue qu’il est toujours la bosse du game. Ayant amplement démontré le bien-fondé de sa cause, il termine en ôtant à ses hôtes la gracieuse et graisseuse immunité dont il les avait fait bénéficier jusqu’ici, avec des effets rapides et indésirables pour la pauvre Ingrid. Et Dominic, me direz-vous ? Comment se termine sa dernière ascension (c’est son histoire après tout) ? Eh bien, tout aussi mal, mais pour des raisons bien différentes, notre Seigneur Commissaire décédant d’une hypertrophie astragalaire (la maladie des chevilles gonflées) subite en réalisant qu’il n’était que le side-kick de la nouvelle. Vanité, tout n’est que vanité.
1: J’ai un peu de mal à comprendre comment un Commissaire, fut-il aussi célèbre et influent que Seb la Pince, a pu avoir gain de cause contre un Inquisiteur chevronné rosetté, dont la mission suppose qu’il soit au-dessus de toute autorité, Pépé mis à part. Comme Annandale a consacré une abondante littérature à Yarrick, laissons-lui le bénéfice d’une explication crédible mais non décrite dans The Last Ascension…
Avis:
Située en plein coeur de l’Annandal-ivers, The Last Ascension… permet à son auteur de convoquer deux des figures du fluff avec lesquelles les pontes de la BL l’ont autorisé à jouer, dans un cross-over par antagonistes interposés (je me comprends, peut-être que vous aussi), qui s’avère être davantage un délire personnel d’Annandale qu’une soumission intéressante à un recueil de nouvelles d’horreur. On peut ainsi reprocher à David son approche finalement très basique et peu inspirée des codes de l’épouvante, dont l’intégration à l’intrigue est aussi naturelle et appropriée que celle de navets dans une tarte aux fraises, pour tirer une comparaison culinaire. En faisant de l’horreur le vecteur de la peste qui frappe Eremus, Annandale répond certes au cahier des charges qui lui a été soumis, mais aux dépends de la cohérence et de la dynamique de son intrigue, qui était pourtant assez bien partie jusqu’ici.
Comme souvent avec la prose de notre ami canadien, une bonne et généreuse idée de base finit par s’effondrer sous le poids de sa propre kioulitude, fragilisée qu’elle est par l’incapacité de l’auteur à apporter des réponses satisfaisantes aux questions qu’un développement incontrôlé ne manque pas de générer. Ici, c’est donc la manière dont la peste se répand d’un hôte à l’autre qui fait débat, Annandale que c’est l’horreur générée par la vision des mutations qui propage l’infection. OK. Mais comment le patient zéro a-t-il attrapé cette vilaine grippe, si tout ce qu’il y avait à voir initialement était les ruines d’un crash aérien (un spectacle très commun sur Eremus) ? Et comment diable expliquer de manière un tant soit peu robuste que l’infestation puisse se propager à des bâtiments1 ? Bref, une soumission encore trop limitée pour prétendre à autre chose qu’à l’habituelle mention passable pour le sieur Annandale. De mauvaise augure quand on sait que la BL lui a demandé de participer à l’écriture du récit collectif The Wicked and the Damned en ouverture de la gamme Warhammer Horror.
1 : Vous l’attendiez tous, par un magnifique TGCMLC (It’s the Chaos, stupid). Ça faisait longtemps tiens.
Fluff:
Eremus : Monde ruche en fin de vie, qui se cannibalise lui-même par manque de ressources. Population de 5 milliards, contre 50 milliards au moment de son apogée. La proximité d’une faille Warp provoque un afflux permanent de débris spatiaux en orbite de la planète, qui s’abattent sur cette dernière et provoquent de grands dégâts. Les régiments levés sur Eremus sont de la chair à canon, peu disciplinés et d’une faible valeur martiale. Les meilleurs sont les Baïonnettes d’Eremus, et sont passablement compétents.
Inquisition (faction) : Les Revivificators sont une faction inquisitoriale qui veut ressusciter l’enveloppe corporelle de l’Empereur et lui permettre interagir avec ses sujets.
Personnage nommé (Sebastian Yarrick) : A été formé par le Seigneur Commissaire Rasp, qu’il a plus tard exécuté après avoir été témoin de sa lâcheté. Un des autres élèves de Rasp était Dominic Seroff, qui a grimpé dans les échelons plus rapidement que Yarrick, et a utilisé son influence pour que Yarrick ne soit jamais nommé Seigneur Commissaire (rq : Yarrick s’en fout car il n’est pas carriériste). Il a interrompu les travaux clandestins de l’Inquisitrice Schenk sur le monde de Molossus, sur lequel elle avait introduit la Peste de l’Incroyance pour étudier ses conséquences sur les humains et tenter de l’utiliser pour ressusciter l’Empereur.
Par Red Qafe
Avant-Propos
Et voila la Red Qafe touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/236946-red-qafe/
Résumé
Dominic Seroff est un Commissaire impérial qui a été formé aux côtés de Sebastian Yarrick. Il avait gravi les échelons plus vite que le héros, avait tenté de ralentir ce dernier. Et était resté aux côtés de von Strab trop longtemps avant de s'en éloigner. Cela avait suffi à briser sa carrière. Il avait été envoyé sur une planète quasiment en ruines, Eremus. Il y a rencontré l'Inquisitrice Schenk. Celle ci faisait partie d'une faction nommée les Revivificateurs, qui veulent ramener l'Empereur à la vie. Pour cela, ils ont entre autres tenté de comprendre des maladies et virus, en les répandant directement dans la population impériale... Jusqu'à ce que Yarrick les arrête. Schenk et Seroff sont donc sur Eremus, un placard d'où ils ne sortiront jamais, leur carrière est finie. Seroff doit lever des Gardes mais la population ne pourra que servir de chair à canon. Schenk essaie encore de faire quelques expériences, mais les habitants de la planète ne sont déjà pas en bonne forme...
Bref, ils trinquent en regardant la planète se détruite petit à petit. Eremus n'a plus de ressources. Ses ruches sont en ruines, les bâtiments s'effondrent petit à petit, et des vaisseaux en miettes sortent régulièrement du point de Mandeville, ce qui fait que souvent des morceaux viennent s'écraser sur la planète, détruisant encore plus ce qu'il en reste. Mais un truc différent s'écrase quelque part sous leurs yeux. Ils décident d'aller voir ce dont il s'agit. Ils voient des gens fuir la zone de l'impact. L'un d'eux mute monstrueusement sous leurs yeux. Puis les bâtiments se mettent à muter à leur tour, dévoilant des gueules pleines de crocs et des tentacules, avalant d'autres personnes avant qu'elles ne mutent à leur tour. Schenk et Seroff veulent s'enfuir mais... Pas moyen de rejoindre l'astroport à temps, l'infection mutagène se propage trop vite. Ils finissent par s'enfermer dans la tour où Seroff a élu domicile, mais celle ci mute à son tour et semble s'élever, s'élever, s'élever...
Seroff se réveille dans ce qui semble être la soute d'un vaisseau, remplie d'odeurs nauséabondes. Schenk est à côté de lui et devant eux se tient... un Space Marine. Ils l'identifient vite : Typhus de la Death Guard. Celui-ci voulait retrouver Schenk pour la punir d'avoir joué avec SES virus et maladies sans son autorisation. En comprenant cela, Schenk mute à son tour, se transforme en horrible monstre. Seroff se rend alors compte qu'il n'a aucun espoir de s'en sortir. Et mute également.