The Beast Must Die

De Les Archives Infinies
(Redirigé depuis La bête doit mourir)
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Par Gilian

Avant-Propos

Deuxième livre de la série écrit par Gav Thorpe. Après deux livres de transition qui marquaient le tournant de la série, nous voilà de plein pied dans la deuxième partie de la saga avec l’attaque sur Ullanor. Gav Thorpe s’attaque à un mythe avec ce livre. Ullanor c’est la fin de la grande croisade et le début des événements qui vont mener à l’hérésie d’Horus. Alors bien sûr c’est un retour sur Ullanor 1500 ans plus tard mais les lecteurs vont avoir des attentes.

L’histoire du livre

L’heure de la contre attaque est venue. Jusqu’à présent, rien n’a réussi à arrêter l’attaque des Orks, mais cette fois l’Imperium envoie une flotte directement sur Ullanor, une flotte et une armée commandée par un primarque.

L’histoire avec un grand H

Jusqu’au dernier moment sur Terra, les Hauts Seigneurs essaient de contrecarrer l’attaque prévue sur Ullanor mais l’intervention de Vulkan, soutenu par Veritus, met fin à toute contestation et la flotte part enfin pour Ullanor.

Le trajet se passe sans encombres et l’attaque du système d’Ullanor se passe bien, trop bien même, la flotte ne perd que deux frégates et vingt Space Marines pour prendre le contrôle orbital.
Cela ne peux signifier qu’une chose, c’est un piège. Mais les impériaux n’ont pas le choix, ils sont venus tuer le chef Ork et ils doivent donner l’assaut.
Koorland et le QG impérial ne savent pas où trouver le chef ennemi sur la planète et pendant qu’ils cherchent une solution, Bohémond des Blacks Templars leur force la main en déclenchant un assaut orbital.
Finalement, Vulkan, un peu déçu que Koorland et le reste des maîtres de chapitre n’ont pas trouvé la solution seuls, leur dit ou se trouve le chef Ork. Il doit avoir construit son bastion sur le lieu du triomphe d’Ullanor, là où 1500 ans plus tôt Horus a vaincu les Orks.

L’assaut est donc lancé…

Alors que dans un premier temps l’assaut avait l’air de bien se passer, les forces impériales se rendent compte qu’elles sont tombées dans un piégé. Les Orks ont totalement transformé Ullanor en un immense piège. C’est un peu comme si la planète était devenue une « planète d’assaut » sur le modèle des lunes mais en bien plus grand.

Alors que Koorland applique la seule tactique que semble apprécier les Space Marines, c’est-à-dire foncer dans le tas dans un fer de lance rapide et destructeur, Esad Wire (l’assassin que Vangorich avait dépêché avec la flotte pour tenter d’assassiner le chef Ork) contacte les forces impériales pour les prévenir que c’est encore un piège et que foncer tête baissée ne servira à rien sinon à se faire anéantir.

Après un rapide état des lieux, Esad Wire propose un plan d’action, priver les Orks de leurs ressources en détruisant les réserves d’eau et de nourriture et forcer la bête à attaquer plutôt que d’aller la chercher.
Et, à la surprise générale, le plan marche et après un combat dantesque Vulkan finit par se suicider pour tuer la bête.
Pendant ce temps, les survivants de la flotte impériale (à peine cent Space Marines et un millier de gardes impériaux) en profitent pour fuir et retourner sur Terra.

Mais en arrivant sur Terra, une transmission est émise en boucle depuis la lune de combat toujours en orbite : « Mon nom est carnage, Mon nom est carnage, Mon nom est carnage »…

Personnages

Esad Wire : autrefois connu sous le nom de Krule la bête, c’est l’assassin le plus fidèle de Vangorich et ce dernier l’a envoyé tuer la bête au cas où les Space Marines échouent. Mais il n’a même pas pu l’approcher. Et au lieu de cela, il prévient les Space Marines du piège qui leur est tendu. C’est un peu son moment de gloire.

Vulkan : Tout le long du livre on le voit déçu par les Space Marines, il en attendait beaucoup plus. Pas au niveau des prouesses martiales mais au niveau de tout le reste. On voit aussi un personnage torturé par tout ce qu’il a vécu et par le fait d’être le dernier primarque vivant. Il voit les erreurs qui ont été commises et que cela n’a pas servi de leçon…

Les Orks

Les Orks ont commencé à se rassembler sur Ullanor il y a des décennies ,peut-être même plusieurs centaines d’années, leur expansion s’est faite dans l’indifférence générale parce que l’Imperium a baissé sa garde depuis trop longtemps. Et même ceux qui ont commencé à se douter de quelque chose ont préféré garder le secret pour en tirer avantage.
Mais au final, les Orks ont prospéré devenant de plus en plus puissants, de plus en plus intelligents… Ils ont même fini par créer une véritable société, bien sur basée sur la violence mais un véritable empire viable pas seulement une Waaagh qui avance jusqu’à sa destruction.

Conclusion

On voit tout de suite la différence d’approche de Vulkan entre Annandale et Thorpe. Là où Annandale est resté superficiel en poussant le personnage jusqu’à la caricature, Thorpe a essayé de lui donner de la profondeur.
Dans ce livre, chaque chapitre commence par une petite pensée de Vulkan, sur les événements présents, sur la purge, la grande croisade ou l’hérésie. Ce qui nous permet de mieux cerner le personnage.
Après le livre est une longue bataille de 250 pages où il ne se passe pas grand chose à part des combats. Et même si Thorpe essaie de rendre ça intéressant en nous montrant comment la Bête et les Orks sont malins, intelligents et puissants, ça finit quand même par traîner en longueur…
Au final, on apprend pas grand- chose et à part la mort de Vulkan, ça ne fait pas vraiment avancer l’intrigue.