Mercy of the Dragon

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

L’histoire du livre

L’étranger (l’empereur) arrive sur Nocturne pour rencontrer son fils perdu.

L’histoire avec un grand H

L’empereur et Vulkan ont une longue discussion sur les projets de l’empereur.
Vulkan n’est pas sûr d’avoir envie de quitter Nocturne, c’est un forgeron, un artisan pas un guerrier, il ne veut pas détruire et ne veut pas devenir un général.
Il demande à l’empereur de le convaincre de partir avec lui en lui parlant de son projet.
Alors l’empereur commence à lui expliquer sa vision de l’imperium de l’humanité, un empire immortel où les hommes domineront la galaxie, tout cela sous l’égide de la vérité impériale. Une société de lumière sans dieux ni magies où seules la technologie et la science permettent à l’homme d’évoluer.
Vulkan lui fait bien remarquer qu’il est un peu hypocrite parce qu’il utilise la magie lui-même mais l’empereur détourne la conversation en lui disant que c’est de la science. Après une brève description de css frères Vulkan est presque convaincu de partir avec l’empereur mais il lui pose une dernière question : il voit bien ce que peuvent lui apporter ses frères mais lui que peut-il bien leur apporter ?
L’empereur lui répond son humanité.

Conclusion

Nick Kyme continue sur sa lancée avec les Salamanders et Vulkan, et il se sort plutôt bien de ce petit exercice de style (comme pour la première nouvelles du recueil à savoir un récit avec des flashs back sauf que la les flash-back sont dans le futur^^). C’est une bonne présentation de Vulkan et aussi de l’empereur et de sa duplicité, qui est tellement sûr de lui qu’il avoue à Vulkan qu’il manipule les gens sans remords. Nick Kyme en fait peut être un peu trop quand Vulkan saute au devant des missiles pour sauver un bébé qui dormait au milieu du champ de bataille mais bon…

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Les réunions de famille ne sont pas toujours une partie de plaisir, c’est bien connu. Toutefois, les retrouvailles entre Vulkan et l’Empereur sur Nocturne se passèrent de manière que l’on peut qualifier de cordiale, surtout si on les compare à d’autres épisodes d’affiliés au premier regard tournées plus tard au cours de la Grande Croisade. Bien sûr, le fils adoptif de N’bel le forgeron a une âme paisible sous ses abords farouches, et il faudra une longue discussion (et une salamandre encore plus longue, mais c’est une autre histoire…) pour le convaincre de laisser tomber sa planète pourrie et sa salopette rapiécée pour prendre sa place aux côtés de son créateur dans la conquête de la galaxie. C’était à l’époque où Pépé prenait encore le temps de discuter avec ses fistons avant de les bombarder à la tête de leur Légion1… Et croyez-le ou non, mais un des critères majeurs ayant guidé la décision du colosse aux yeux de braise fut de savoir si ses nouveaux camarades de jeu allaient être gentils avec lui pouvaient apprendre quelque chose de sa part, lui qui se voyait davantage chaudronnier que chef de guerre. « Mais bien sûr gros bêta », lui répondit son papounet. « Attends un peu de rencontrer ce joyeux drille de Ferrus… ».


Flash forward quelques temps plus tard, au cours de la campagne de mise en conformité de Ranknar. Les indigènes ne se sont montrés sensibles ni aux talents oratoires, ni aux sculptures en ballons de l’Empereur (on ne peut pas être bon partout hein), et la guerre fait rage à la surface de la planète. Les défenseurs vont de défaites en défaites, leurs forteresses imprenables se faisant mettre minables en un temps ridicule et un déluge de flammes par un guerrier terrifiant, surnommé le Dragon par ses adversaires malheureux. Nous suivons le soldat Sarda et le prêtre Veddus alors qu’ils se rendent jusqu’à l’ultime bastion de la résistance : la Citadelle Rouge de Romistad. Le dernier carré des ranknariens dans la cité de Venikov s’est en effet terminé de manière abrupte et infernale, après que le Dragon ait décidé d’y allumer le feu.


À Romistad, la situation des défenseurs semble un chouilla moins désespérée, car ils ont à leur disposition non pas une, mais deux armes top secrètes moumoutes. Ceci dit, les impériaux ont de leur côté non pas deux, mais trois membres des Ramones (nouvelle période) : Peypey, Féroce Manosque, et bien sûr le Dragon, qui est bien sûr le nom de code trop trop secret de Vulkan. Bref, les carottes ne sont pas cuites, elles sont sur le point d’être carbonisées pour les irréductibles gaulois.


La stratégie de l’Empereur, qui consiste à lancer un Vulkan fou de rage (sans qu’on sache trop bien pourquoi d’ailleurs) sur l’ennemi en mangeant des chips avec Ferrus Manus à bonne distance des combats, rencontre toutefois ses limites lorsque les défenseurs abattent leur premier joker : un trio de bogatyrs, c’est-à-dire des golems de la taille d’un Titan, menant une sortie désespérée sur les lignes impériales. Ne pouvant pas laisser Vuvu se faire exploser sans intervenir, Pépé intervient gracieusement pour rétablir le déséquilibre en faveur de ses troupes, ce qui permet à l’irrascible Hulk, mit encore plus en rogne par la découverte de la source d’énergie des bogatyrs (des enfants sous hémodialyse) de charger seul la porte de la Citadelle Rouge, afin d’apprendre à ses occupants de quel boa il se chauffe…. Et c’est là qu’arrive la boulette.


Malgré ses puissants pouvoirs de guidage de missiles, l’Empereur n’est en effet pas foutu d’empêcher le dernier tir d’une salve tardive d’exploser pile sur la position de Vulkan, alors qu’il attendait que la gardienne vienne lui ouvrir. Pour sa défense, il y avait péril en demeure pour les impériaux, l’ultime botte secrète des défenseurs étant de déclencher une bombe virale, ce qui n’aurait pas été fair play. Fort heureusement, ‘tis but a scratch pour Papamanders, qui étrenne certainement ainsi sa perpétualité (reste à voir comment il a regénéré aussi vite ceci dit), et convainc les Ranknariens de déposer les armes après que ces derniers aient constaté que le féroce Dragon a fait obstacle de son corps pour protéger un frêle enfançon qui jouait à la marelle sur le champ de bataille. Le pouvoir de la gentillesse ! Bon, on ne dira rien sur les centaines de milliers de morts avant ça parce que ça serait un peu mesquin…


1: D’après la chronologie donnée par Laurie Goulding (et donc aussi officielle que possible), Vulkan a été le cinquième Primarque retrouvé. L’Empereur a commencé à s’en balec au douzième round (Mortarion).


Avis

Nick Kyme n’a pas écrit le roman Primarques de sa Légion de cœur (l’honneur en est revenu à David Annandale), mais il s’est tout de même payé le luxe de raconter en quelques pages comment la rencontre entre le père et le fils s’est déroulée… et je reste un peu dubitatif sur la valeur de cette offrande. Le problème tient en deux mots : character development. Mettre en scène des personnages aussi iconiques que l’Empereur et ses Primarques de fils nécessite en effet de connaître le riche background de ces figures majeures, mais également de les faire agir en gardant en tête leur stature d’êtres sur(sur)humains. Et si j’aborde ce sujet, c’est bien entendu que Nick Kyme s’est planté sur les deux tableaux. On a ainsi un Empereur qui minaude en faisant briller ses gantelets au soleil et balance des répliques dignes du Thesaurus, mais également un Vulkan utilisé à total contre-emploi avec son fluff établi (le Primarque qui se soucie des simples humains), puisqu’il passe la majorité de la campagne de Raknar à se comporter comme un proto-Angron, massacrant l’ennemi sans lui montrer aucune pitié1 , et sans que Kyme ne justifie d’aucune façon cette soudaine agressivité. Que Vulkan ait pété une durite après avoir vu comment ses adversaires faisaient avancer leurs golems de combat, ok, mais avant cela ? Ce n’est pas comme si le même Vulkan avait failli refusé la proposition de l’Empereur de rejoindre la Grande Croisade parce qu’il ne se sentait pas l’âme d’un guerrier littéralement deux paragraphes avant, hein.


On peut toutefois reconnaître à Kyme les efforts sincères qu’il a fait pour donner une culture un peu fouillée à Raknar et ses habitants/fidèles (car oui, c’est à la fois une planète et un dieu), ce qu’il ne s’est pas toujours motivé à faire dans sa production pour la Black Library. Ce n’est toutefois pas suffisant pour équilibrer l’ardoise, et ‘Mercy of the Dragon’ reste à mes yeux globalement raté.


1 : En témoigne le dialogue entre Sarda et Veddus au début de la nouvelle, qui permet d’établir que plus de cent mille hommes ont péri dans la défense de Venikov (sans compter les civils), avec Vulkan en allumeur en chef.


Fluff

Vulkan : Sa difference de caractère et de mentalité avec les autres Primarques (rq: il est humble et empathique envers les simples humains) est considérée par l’Empereur comme sa caractéristique principale, et « Sa plus grande réussite ». Il est néanmoins capable d’entrer dans des fureurs dignes de celles de Leman Russ.

L’Empereur : Il était au courant du statut obtenu par Ses fils (« rois, érudits, chefs de guerre, esclaves… ») sur leur planète d’adoption longtemps avant de les avoir localisés.

Par Red Qafe

Avant-Propos

Et voila la Red Qafe touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/236946-red-qafe/

Intrigue

Sur une planète s'est développée une sorte de culte religieux majeur lié au sang, le culte de Ranknar, et contrôlant ce monde. L'Imperium leur a proposé d'abandonner ce culte et de rejoindre la Vérité Impériale mais reçut une réponse négative. Donc la guerre. La ville de Venikov, surnommée le Bastion Sanglant, est tombée. Les survivants se replient sur la Citadelle Rouge de Romistad. Les forces impériales sont menées par l'Empereur en personne, avec à ses côtés Ferrus Manus, et sur son propre front se trouve Vulkan, le Dragon, qui a été retrouvé depuis peu, et qui engloutit l'ennemi sous le feu et sous son marteau.

Lors de la bataille de la Citadelle Rouge, l'ennemi sort l'une de ses dernières cartes : trois "bogatyrs", des sortes de Chevaliers, capables de provoquer des dégâts considérables dans les chars impériaux... Mais qui tombent sous les coups de Vulkan, les tirs de chars et même une attaque de l'Empereur en personne.


Vulkan semble alors pris d'une fureur sans égale, s'attaquant presque seul aux portes de la citadelle, réclamant que l'Empereur use de ses pouvoirs pour les ouvrir. Ferrus observe le corps d'un des Bogatyrs et comprend la raison de la fureur de son frère : ces machines sont animées grâce au sacrifice d'enfants, et à leur sang !

Vulkan s'engouffre dans la citadelle et y commence un massacre, tandis que Ferrus et ses troupes tentent de rejoindre les portes défoncées, lorsque l'ennemi dresse sa dernière arme : un missile contenant une charge virale ! L'artillerie impériale redouble ses tirs jusqu'à ce que Vulkan ordonne un cessez le feu... mais le dernier obus semble lui tomber directement dessus ! Ferrus, inquiet, accourt voir si son nouveau frère s'en est sorti. Et miraculeusement, Vulkan s'en est sorti. Mieux encore, il a protégé de son corps un enfant en bas âge qu'il a trouvé au cours de son combat. En voyant ce géant terrifiant qui a protégé un enfant que leur religion aurait sacrifiée sans ciller, les derniers défenseurs laissent tomber leurs armes.


Au cours de la nouvelle, on nous présente le point de vue de Sarda, un officier du culte. Ce dernier voit la déroute de son camp, voit le Dragon qui réduisit la majorité des prêtres du culte par le feu, qui détruisit les cités fortifiées par le feu. Le dernier prêtre qui décide d'un sacrifice pour animer les Bogatyrs. A la fin de l'histoire, Sarda, touché par la compassion de Vulkan, fait partie de ceux qui ont abandonné leurs armes. Acceptant sa défaite, vaincu, et touché par ce dragon qui a sauvé un enfant au milieu des combats. Il n'a que mépris pour le prêtre sanglant dont le corps pend désormais aux murs de la citadelle.


On nous présente également une discussion entre l'Empereur et Vulkan sur la planète du Primarque. Vulkan se présente comme un simple forgeron, l'Empereur lui explique qu'il est aussi un guerrier. Vulkan ne sait pas ce qu'il peut apporter à ses frères déjà retrouvés, l'Empereur lui répond : la compassion. (Je croyais que Vulkan avait posé un défi à l'Empereur, celui de chasser un dragon. Que l'Empereur en avait chassé un plus imposant que celui de Vulkan, mais qu'il l'avait abandonné pour empêcher ce dernier de tomber dans un gouffre de lave. Je ne sais pas si ce passage se trouve avant ou après ce défi)