Shadow of the eight
Par Gilian
Avant-Propos
L’Ombre du Huitième est le 4eme volume de la série Cadia de Justin D. Hill. Série qui commence à être conséquente et qui commence à être reconnu avec la sortie de sa première figurine pour le jeu Warhammer 40K.
L’histoire du livre
Après la victoire du Roc aux Traitres, le 101eme régiment Cadien est affecté à la Folie de Cinabre, un monde qui bloque une des deux seules voies de repli des hérétiques qui se battent sur Joalara. Ce déploiement, loin du théâtre principal des opérations, sera l’occasion de faire une découverte pour le moins inattendue.
L’histoire avec un grand H
Partie 1 : La Folie de Cinabre :
Le seigneur général Bendikt, comme à son habitude, avait magnifiquement manœuvré et l’ennemi, après des mois de repli, avait finalement été obligé d’engager ces troupes d’élite. Bendikt attendait justement cela pour faire intervenir le 101e Cadien et emporter une victoire éclaire.
Malgré de lourdes pertes, les choses se sont plus ou moins passées selon les plans Impériaux. Cependant un évènement inattendu a totalement changé les enjeux de cette campagne.
Au sud du dispositif impérial, au moment où le Lieutenant Lesk allait donner le signal de la charge, un module d’atterrissage s’était posé et un Terminator du chaos s’est téléporté sur place. Heureusement, celui a été très rapidement neutralisé par une patrouille de Black Templars, ces derniers disparaissant aussi vite qu’ils étaient arrivées, ne laissant derrière eux qu’un cadavre. Accroché comme trophée au sommet de l’armure, Minka Lesk a pu récupérer un étendard Cadien, l’étendard du 8eme, le régiment de Creed…
Le 101e est rappelé sur El’Phanor après cette victoire, mais la nouvelle de la découverte se répand comme une trainée de poudre.
Partie 2 : El’Phanor
Le général Bendikt craint que le maitre de guerre Warmund ne lui ai toujours pas pardonné et que celui ne demande le démantèlement de son régiment. Il pense pouvoir faire pression sur Warmund grâce à la relique qu’il a ramené de la Folie de Cinabre. Espérant aussi avoir la permission de se lancer à la recherche du 8eme régiment et de Creed qu’il pense toujours être vivant.
Warmund accepte de ne pas dissoudre le 101e et même de le renforcer à effectif maximum, mais il devra passer une inspection et être déclarer apte à retourner au front avant de pouvoir quitté El’Phanor.
Bendikt doit se contenter de cette demi-victoire. Mais l’annonce de la mort de Drakul-zar change tout et le régiment est directement réaffecté à une mission de combat, Bendikt reçoit l’ordre de s’emparer du repos de Telken qui se trouve derrière les ligne ennemies et qui bloque la dernière voie de repli des Force des Flagellés qui sont en train de s’effondrer partout sur la ligne de front.
Partie 3-4-5 :Le repos de Telken :
Le général Bendikt est agréablement surpris de voir que Warmund lui a finalement pardonné et qu’il n’y avait rien de personnel (en apparence tout du moins) dans ses derniers ordres. Il est aussi secrètement content d’être affecté à un monde faisant partie des étoiles Férales parce que d’après les premiers résultats de l’enquête menée après la découverte de l’étendard du 8eme, c’est dans cette région qu’aurait opérer les hérétiques avant d’arriver à la folie de Cinabre.
Le débarquement et l’occupation de la capitale du repos de Telken se passe étonnement bien. Il n’y a aucune résistance, si ce n’est quelques groupes de Gagner qui sont relativement vite maitrisés. Il reste bien quelques civils mais il n’y a aucune trace des forces ennemies…
Pourtant il règne une atmosphère étrange et les impériaux restent tendus et sur leur garde.
Après avoir fini de sécuriser l’astroport et occupé les murs extérieurs de la ville, les Cadiens commencent à fouiller cette dernière. Après plusieurs jours sans rien trouver de significatif, ils finissent par découvrir une fosse commune remplis de cadavres de soldat du 8eme régiment Cadien ce qui conforte encore plus Bendikt dans son obsession d’être l’homme qui ramènera Creed a l’imperium.
Deux autres découvertes vont tout changé : Drakul-zar n’est pas mort mais seulement grièvement blessé et il est découvert cachéc’est quoi dans un puit d’une mine sous la ville. Il est capturé par les Impériaux et ramené au quartier général.
Mais en fouillant le puit, les Cadiens se rendent compte que des sous terrains traversent toute la ville de part en part et que fortifier les murs ne sert à rien vue que l’ennemie peut surgir de n’importe où.
C’est lorsque le prisonnier arrive au quartier général que le piège ennemi se déploie. Les cadavres du 8eme Cadiens n’étaient pas vraiment morts, c’étaient des membres des servants de Hel qui s’étaient mis en sommeil cataleptique grâce à la magie de leur chaman et qui comptaient infiltrer les rangs impériaux, mais la découverte de Drakul-Zar les a poussé à se révéler pour essayer de le tuer. Dans le même temps, le reste des forces hérétiques donne l’assaut au camps impérial.
Les combats sont rudes mais l’intervention rapide du psyker Primaris du régiment pour bloquer la magie du chaos et le génie tactique de Bendikt permettent de rétablir la situation. Même s’il y’a eu un long moment de flottement pendant lequel Bendikt était introuvable et ou tout a faillit basculer en faveur des hérétiques.
Après cette victoire, Drakul-Zar est envoyé a El’Phanor pour interrogatoire et le 101e profite du répit pour soigner ses plaies et enterrer ses morts.
Personnages
Seigneur Général – Isaia Bendikt : Toujours aussi brillant comme tacticien, il vole de victoire en victoire mais son moral ne suit pas. Contrairement a beaucoup de ces confrères il a du mal à envoyer ses hommes se faire tuer et chaque perte lui pèse affreusement. Il noie son chagrin dans l’alcool et il devient de plus en plus obnubilé par l’idée de retrouver Creed (ça rencontre avec le grand homme l’a vraiment marqué). Ses obsessions vont presque causer sa perte et celle du 101eme mais il va réussir à se reprendre brillamment et à rétablir la situation.
Colonel Baytov – Commandant de régiment : Il va prendre une balle dans la tête au tout début du roman alors qu’il s’apprête à lancer l’offensive. Du coup rien à signaler sur lui.
Mere – Aide de camp de Bendikt: Toujours fidèle au poste, il a de plus en plus tendance à faire tourner le quartier général sans forcément tout faire remonter vers le général Bendikt même si se dernier cherche toujours à s’occuper de tout. Il empêche surtout le général de totalement sombrer et est très heureux de le voir remonter la pente.
Prassan – Quartier-maître : L’ancien membre de l’escouade de Lesk a fini par faire son troue dans l’équipe de commandement du Quartier général. Il est devenu Quartier-Maître de groupe de combat du général Bendikt. Mais ce n’est pas une position enviable, le travail est monumental et il est toujours sous pression. Il en vient presque à regretter les tranchées…
Médecin-chef Banting : il n’a pas vraiment un grand rôle dans ce roman mais comme on le voit à chaque fois qu’un des soldats doit se faire recoudre ou découper, on le croise assez souvent.
Colonel Rath Sturm – Commandant de la 2nde Compagnie : Avant de parler du personnage, je me dois de parler du grade : Le grade de Colonel dans la garde impérial correspond à la personne qui dirige un régiment ou des troupe additionnel. Ici c’est la seconde option. Avec la remise à effectifs du régiment l’auteur en profite pour faire revenir Rath Sturm que l’on n’avait pas vue depuis l’évacuation de Cadia. Avant la chute de Cadia, il faisait partie du 94e Cadian les Brothers of Death, après la chute de Cadia il a été nommé colonel. Il revient ici à la tête d’une compagnie de Karskin affectés aux 101eme. Il va protéger le QG lors de l’infiltration chaotique et va s’en sortir vivant.
Capitaine Arminka Lesk – Commandante de la 7e Compagnie: Elle continue son parcourt sans faute dans la hiérarchie du régiment en devenant Capitaine après avoir découvert l'étendard du 8eme. Elle n'a aucun mal a prendre le commandement de ça compagnie parce qu'elle a une bonne réputation et qu'elle sait bien se battre. C'est encore elle qui fera prisonnier le commandant ennemi, on peut donc s'attendre a une promotion futur.
Lieutenant Sargora – Commandante du 1er Peloton : Affecté au 101eme Cadian, c’est en fait une Lieutenant de Catachan qui a un peu de mal avec la rigueur Cadienne mais qui est très vite intégrée grâce à ces qualités de combattante et de commandement.
Lieutenant Grüber – Commandant du 5ème Peloton il est en mal de reconnaissance. Il est le fils du général Maximus Octavian Grüber III, celui la même qui s’est courageusement opposé au maitre de chapitre des Sons of Malice après la chute de Cadia. Il veut se montrer digne de son père et surtout qu’on remarque ses efforts.
Jaromir – Soldat : il avait été blessé à la tête et a perdu beaucoup de ses souvenirs. Il a aussi parfois du mal à s’exprimer, mais il n’a rien oublié de son entrainement. Il va être grièvement blessé à la folie de Cinabre et la perte de son bras aurait dû marquer la fin de sa carrière mais Lesk, l’a promu dans son escouade de commandement et s’est arrangé pour lui faire implanter un augmentique.
Yedrin – Soldat : le petit dernier de la bande à Lesk ; promu en même temps que Blanchez, il ne va pas survivre aux combats Du repos de Telken et sa mort va peser sur le moral de Blanchez…
Major Luka, il est le commandant de la compagnie de Boucliers Blancs du 101e Cadian, les Boucliers Blancs sont les gardes en formation, ils deviendront des gardes à part entière après avoir tué leur premier ennemi. Luka va mourir sur Telken, tuer par le démon trois fois lié qui s’est introduit dans le QG.
Père Keremm et Confesseuse Talbeas : rien de spécial à dire sur ces deux personnages sinon que Hill joue beaucoup sur les différences entre le vieux Keremm complètement blaser par les combats et qu’il est très terre à terre. Talbeas, lui, est jeune nouvelle et pleine d’entrain.
Il y a beaucoup d’autres personnages secondaires du 101e mais qui n’ont pas d’impact direct sur l’histoire.
Drakul-zar
Le chef des flagellés, il a mené la guerre depuis la chute de Cadia mais ses récents échecs ont passablement affaibli sa position. Les flagellés sont poursuivis et exterminés par les servants de Hel et Drakul-Zar a été victime d’une tentative d’assassinat. Il a été contaminé avec une génotoxine mais à, par miracle, réussi à en réchapper. Il est maintenant prisonnier des impériaux et conduit sur El’Phanor.
La guerre dans l’Amas du Gibet :
La guerre continue dans l’Amas du Gibet, les trois forces en présence se livrent une guerre acharnée mais l’Imperium a semble-t-il définitivement pris le dessus.
Les Impériaux :
Le maitre de guerre Warmund a établi ses quartier sur El’Phanor qui est devenu la nouvelle Cadia et les victoires s’enchainent depuis le début du conflit. Les Cadiens ont commencer à reformer leur rang avec le retour toujours plus nombreux des forces Cadiennes dispersées dans l’imperium, le recrutement de descendant de Cadiens qui étaient loin de Cadia au moment de la destruction (les membres d’équipage de vaisseaux ou les colonies Cadienne implantées lors du démantèlement des régiments), et l’intégration de recrues d’autres planètes (après un examen minutieux de leur carrière).
Le Temple de l’empereur Saint
Les disciples du Goge Vandire, après avoir subi une cuisante défaite sur Potence, ont presque tous été exterminés à la bataille du Roc au traitre. Ils ne représentent plus une menace pour l’effort de guerre impérial. Ou du moins ils ne représentent plus une menace militaire, cependant, on parle d’un culte ayant réussi à se cacher pendant 6000 ans, il est donc difficile de les considérer comme définitivement vaincus.
Les Flagellés de Drakul-Zar
Alors que tout avait bien commencé pour Drakul-Zar, la chance a commencé à tourner après Potence. Cette première défaite a marqué un tournant dans la guerre et les défaites successives se sont poursuivies jusqu’aux défaites combinées de la Folie de Cinabre et de Joalara. Ces ultimes revers ont signé la fin des Flagellés et Drakul-Zar a failli être assassiné.
Une nouvelle menace ?
Drakul-Zar a échappé à ses assassins et est désormais prisonnier des impériaux mais les commanditaires à l’origine de son assassinat sont toujours libres, c’est une « confrérie » du chaos qui se nomme les servents de Hel. On a très peu d’information sur eux mais ils ont l’air d’avoir de très puissants sorciers et surtout, qu’ ils ont réussit a terroriser Drakul-Zar ce qui n’était pas une mince affaire.
Ils ont aussi créé un complot très élaboré pour attirer la flotte impériale sur le repos de Telken. Apparemment, ils espéraient pouvoir infiltrer El’Phanor en se faisant passer pour des Cadiens.
Conclusion :
Très bon livre ! Justin D. Hill a une façon particulière d’aborder la garde impériale. Il n’a pas, comme d’autres auteurs, décidé de faire une copie des Fantômes d’Abnett et il se débrouille plutôt bien. Même si j’ai craint que la série s’essouffle à cause d’une ou deux nouvelles de moins bonne qualité, je me rends compte qu’en fait Hill a besoin du format roman ou au moins novelas (avec une centaine de page) pour pouvoir s’exprimer pleinement. J’attends avec impatience la suite des aventures du 101eme Cadien.
Note mon seul regret et l’intervention des Black Templars… Il aurait pu choisir un autre chapitre…
Par Rhydysann
Avant-Propos
Et voila la Rhydysann touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/227451-rhydysann/
Intro
Me voilà repartie pour le retour d’un énième retour sur un manuscrit Cadien qui ne va pas marquer l’histoire de la BL. En bien ou en mal.
Certifié sans spoil Bonne lecture.
Scénario et mise en scène
- Scénario et mise en scène = 3/5
Si l’on excepte les 100 premières pages et le déclencheur de l'histoire, le scénario est plutôt correct.
Certes rien d’incroyable mais bien mieux que le tome précédent et il faut le spécifier. Je m’explique durant la première partie sobrement nommée Partie I (original) les cadiens de Bendikt sont sur un monde boueux ou une guerre de tranchées se déroule. Les cadiens arrivent et règle tout à leur manière, la même qu’un bidasse normal mais en 10 fois mieux. Malheureusement pour Minka, qui est devenue lieutenant depuis ces dernières aventures, ces hommes et elle tombent sur un Terminator du Chaos qui a pris la peine de se transporter sur le champ de bataille à cet endroit précis pour une raison qui m’échappe et qui ne sera bien évidemment jamais donné, les voix du chaos sont impénétrables.
Bien sur Lesk survie à la confrontation grâce à son armure en scenarium digne d’un Calgar et l’intervention d’un simple Black Templar qui en profite pour 1vs1 le Terminator (XD).
Une fois tout ce beau monde reparti laissant la jeune femme crachée sur le cadavre du titan mort cette dernière se rend compte que le Terminator porte le drapeau de la 8e... Portant l’étendard comme le saint Graal lors de l’assaut final pendant des heures, notre héroïne se fait appeler au bureau du proviseur Bendikt afin de rendre des comptes sur sa découverte.
Acclamé par les troupiers comme une héroïne, mais à peine considéré par un Bendikt devenu complètement barge à la vue de l’étendard telle une groupie hardcore de BTS à la vue de leurs idoles et traité par le commissaire en chef Shand comme un potentiel criminel elle est peu de temps après renvoyé dans son régiment.
Quelques jours plus tard nos braves soldats aux yeux violets partent se réapprovisionner sur la nouvelle forteresse cadienne, une planète terra former dont le sujet à été déjà été rapidement abordé dans le tome 2 et dont tout le monde a oublié l’existence.
Par une autre raison qui ne sera jamais expliquée Bendikt arrive à persuader le seigneur général que si le terminator a l’étendard de Creed c’est que Creed est en vie et combat quelque part dans un secteur pas trop loin et est donc lui et son régiment sont envoyés sur une planète glaciale.
Comment dire que l'idée est complètement conne (et je pèse mes mots). Le Terminator a bien pu je ne sais pas par tout hasard tuer creed ou son porteur récupérer l’étendard et partir. Quant au choix de la planète, Benedikt a dû faire tourner une roue de la fortune et est tombé sur ladite planète.
Minka quant à elle retrouve certains vieux camarades qui avait disparu tel que Sturm le Karskin, qui sera inutile tout le roman, et (Lesk) devient Capitaine de son contingent, qui est un changement qui n’aura aucun impact sur le roman.
Voilà pour le scénario, le reste à vous de découvrir, mon côté sadique ici qui ressort.
Plus sérieusement, ce livre est quand même à des années-lumière de son prédécesseur. Déjà et comme premier bon point l’histoire quoique stupide à souhait est beaucoup moins insipide. Comme à l'accoutumée, D. Hill prend le temps d’introduire le scénario.
Le scénario est aussi beaucoup moins boltpornesque que ce qu’il a pu faire à l’époque et laisse plus la place à l’immersion dans la vie d'une garde impériale autre que les combats de base.
Pour finir malgré le nombre de personnages conséquents j’en ai retenu quelques-uns et franchement c’est en soi un exploit.
Maintenant parlons des nombreux défauts. Déjà malheureusement le bouquin souffre des précédents tomes vus que c’est la suite directe. Aussi bien en termes d’histoire qu’en matière de personnages.
La continuité entre les caractères des personnages entre les livres est inexistante. Par exemple dans « Le roc aux traitres » l’héroïne principal était une femme invincible, qui pouvait tout supporter aussi bien souffrance interne qu’externe. Pas une larme et respectant peu les régiments auxiliaires. Ici c’est l’inverse pendant la moitié du roman elle passe son temps à pleurer ou à douter. Quant aux auxiliaires, elle les respecte.
Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres car le personnage de Bendikt reste et restera le personnage le plus ridicule de la série.
L’autre défaut du scénario est son rythme avec une première partie peu intéressante, une partie deux et trois très molles mais plutôt agréables à la lecture et une quatrième et dernière partie rush à la allée du style « bon voilà tes quelques combats arrêtent de me faire chier maintenant ».
C’est très décousu comme scénario en matière d’intensité.
Il y a aussi l’apparition comme dans « Le veneur de sorcière » de nombreux personnages secondaires avec le sous-péripéties qui ne sont tout simplement pas utilisées si ces derniers ne disparaissent juste tout simplement de l’histoire du claquement de doigts, et je ne parle pas de la mort du personnage juste qu’il n’en est plus fait mention. Franchement c’est quoi cette mode d’incorporer un grand nombre de héros si ce n’est pour tout simplement pas les utiliser.
Pour terminer et pour moi le plus gros défaut du livre, Minka Lesk, le personnage principal, souffre du syndrome de l’héroïne parfaite. Elle est toujours dans les bons coups, sauve depuis trois romans toutes les situations à quasiment seule, survie à tout, est ultra compétente et encore plus que les Cadiens qui sont encore une fois démontrés comme ultra compétent. C’est d’un ridicule !
Même sainte Célestine est une petite frappe comparée à elle !
Mais je pense que vu comment la série tourne cela sera la norme jusqu’à la fin et qu’elle sera à la fin finalement à remplacer Bendikt, ce qui est tant mieux d’un côté pour tout le monde, lecteur et personnage fictif.
Style et écriture
- Style et écriture = 3/5
Il revient au style de son premier livre ou le lecteur suivait plein de personnages différents à travers plein de petites scènes. Ce n’est pas trop mal de revenir à cette manière de faire même si cela marche moins bien car ici le scénario n’était pas convenu dès le départ. Cela donne aussi parfois l’impression que l’écrivain ne sait pas où il va, ce qui d’ailleurs ne m’étonnerait pas.
Sinon D. Hills est toujours aussi mauvais pour décrire une scène de combat intéressant mais hormis cela toutes les scènes de vies sont intéressantes et sympathiques à lire. Rien à voir avec un Abnett évidemment mais ce n'est pas mal. Notamment ce débarquement sur la planète glaciaire avec toute la logistique qu’il y a derrière.
Intérêt fluffique
- Intérêt fluffique = 3/5
Rien de bien intéressant. Toujours la démonstration de supériorité cadienne, blablabla regardez comment ils sont trop compétents, blablabla achetez mes figurines.
Si ce n’est qu’ici et j’apprécie dix ans se sont écoulés depuis la perte de Cadia et l’on voit poindre les premiers soldats qui se tournent vers l’avenir et la transmission de leur valeur.
Information intéressante un vieux général de la famille Creed est utilisée à des fins de propagande par l’imperium.
Appréciation personnelle
- Appréciation personnelle = 2/5
Il faut avouer qu’après ce qui a été produit par la série, j'ai commencé la lecture avec appréhension et un peu à reculons.
Honnêtement le livre n’est pas trop mal, un peu plus dans l’acabit du second bouquin que du troisième. Il arrive un peu à recoller au scénario global, à faire un peu apprécier certaines scènes et personnages, voir à tromper au début le lecteur :
Avec l’impression qu’au début ce soient des nécrons sous terre et non des hérétiques
Bien évidemment rien d’extraordinaire mais je n’attends plus rien de cette série donc tout livre lisible je prends.
Ce roman n’échappe pas à la médiocrité ambiante entourant les romans sur les anciens gardiens de l’œil de la terreur mais se place plutôt vers le haut du panier que le fond, qui lui est très profond.
Noté moyen.
Encourageant pour la suite de la série qui j’espère arrivera un jour à redresser la barre, même si j’en doute fortement.
Je conclurai cette critique en précisant que ma notation pour cette dernière est généreuse mais au vu des dernières productions il m’a bien fallu revoir mon barème.
- Note globale = Total des points 11/20
Les prochains romans Cadiens traduits seront surement « Longshot » et celui sur la fille de Creed.
Deux auteurs inconnus au bataillon pour ma part et qui j’espère remonteront le niveau bien bas.