Illyrium

De Les Archives Infinies
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Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Le Macragge’s Honour est attaqué (sans doute un coup de ces fripons de Word Bearers), et pendant que ses camarades luttent héroïquement pour repousser les assaillants, il échoit au Sergent Ammon (rien à voir avec cet Amon ou cet Amon) d’aller jouer la nourrice auprès du Chambellan Tarasha Euten, dont les quartiers privés se trouvent en plein milieu de la zone de combat. Euten, aussi appelée M’am (rien à voir avec MoM) par le brave Ammon, est la mère adoptive de Guilliman, et il serait donc dommage qu’elle se fasse enlever ou pire par les hordes de ruffians errants dans les couloirs aseptisés du vaisseau amiral de la XIIIème Légion. Le Sergent arrive cependant trop tard sur les lieux pour pouvoir évacuer le précieux colis hors de ses appartements, déjà à moitié envahis par les flammes. Dans l’attente de l’arrivée des renforts promis par la hotline ultramarine, il se réfugie avec la frêle Euten, qui commence déjà à cracher ses poumons, dans une sorte de débarras où la vioque stocke sa collection de bibelots et de napperons, ainsi que les centaines de livres dédicacés que son fils adoptif lui a offert au cours des dernières décennies1.


Las d’entendre M’am veuve Guilliman se féliciter de sa mort prochaine (apparemment, être la mère adoptive d’un Primarque donne des envies suicidaires), Ammon détourne la conversation en interrogeant sa protégée sur l’histoire d’une des reliques gardées dans son cagibi. Il s’agit du Torque d’Ardan, dont l’histoire remonte aux premières armes de super Roro sur Macragge, alors qu’il n’était encore qu’un enfant prodige dont, je cite, la froideur et l’automatisme faisaient penser à ses parents qu’il était un HPI psychopathe. C’est pour tester la nature profonde de leur fiston que Konor et Euten décidèrent d’un commun accord de le mettre sur une mission particulière : la pacification de l’Illyrium.


Peuplé par des tribus rebelles à toute tentative d’alliance ou d’assimilation avec la « civilisation » représentée par le consulat, l’Illyrium constituait une épine dans le pied des autorités de Macragge City. Le jeune Roboute fut envoyé avec quelques cohortes mettre au pas ces voisins turbulents, et comme Konor avait golf ce jour-là, c’est à Euten que revint la tâche de superviser leur rejeton dans sa première action de mise en conformité, des décennies avant sa participation à la Grande Croisade. Ayant potassé son sujet en écumant toutes les bibliothèques de la capitale, Roboute savait que les tribus illyriennes tenaient particulièrement à un temple situé en périphérie de leur forteresse de Cassium. C’est donc là qu’il attaqua en force, massacrant prêtres et gardes avec une détermination qui manqua de faire défaillir la sensible Euten2. Ce n’était toutefois qu’un expédient pratique pour forcer les défenseurs à sortir de leurs murs, et à les contraindre à accepter le combat dans des conditions plus favorables. Une fois les deux armées face à face, un Guilliman désarmé sortit des lignes pour défier le chef adverse en combat singulier, sachant pertinemment que l’honneur des Illyriens les empêcheraient de le cribler de balles, comme ils avaient pourtant tout intérêt à le faire. Un illustre inconnu accepta de relever le défi, et le duel qui s’ensuivit se passa à peu près aussi bien qu’on pouvait s’y attendre. Troll dans l’âme, Guilliman ne leva pas la main sur son adversaire, mais sa maîtrise du kung fu macraggais lui permit de l’envoyer s’exploser le nez dans les rochers qui jonchaient le champ de bataille, humiliation terrible pour le fier chef tribal.


Lorsqu’il fut clair pour tout le monde que le combat ne pouvait pas être remporté par l’Illyrien, Roboute Guilliman fit preuve de son incomparable génie en épargnant la vie de son ennemi, et lui offrant le Torque d’Ardan en reconnaissance de sa bravoure. Relique confisquée en des temps très anciens par un Consul chapardeur (c’est un peu la Stone of Scone de Macragge), le Torque était un symbole d’unité pour les tribus d’Illyrium, et ce cadeau intéressé assura à Guilliman la fidélité (relative, comme démontré dans ‘Angels of Caliban’) des nobles barbares. Cette résolution économe en vies humaines de ce conflit larvé rassura également M’am sur la nature profonde de son fiston, qui n’était après tout pas dénué de sentiments. Pour une raison mystérieuse, le déroulé exact de cette campagne ne fut pas consigné par écrit, ce qui explique la surprise d’Ammon, qui se considérait pourtant comme un fan hardcore du Guillilore, à la conclusion de l’exposé du Chambellan3.


Plongée dans la vie pré-impériale de Roboute Guilliman, ‘Illyrium’ est plus intéressant par l’image qu’elle donne du surhomme en bleu à travers les yeux de sa mère adoptive (qui n’est pas loin de le considérer comme un sociopathe/lunatique/abruti avant qu’il ne démontre son « profond » humanisme) que par le récit de cet épisode mineur et guère surprenant de la geste du Primarque ultramarin. Ni Ammon ni Euten n’apparaissant plus par la suite dans le corpus hérétique, et l’importance de ces deux personnages dans cet événement cataclysmique étant très relative, on peut faire l’impasse sans problème.


On peut aussi remarquer que l’histoire se déroule suffisamment longtemps après le bref Imperium Secundus pour que la rencontre mémorable entre Euten et Konrad Curze soit déjà racontée dans les livres d’histoire (dixit Euten). Cela voudrait dire que cet épisode se passe après la conclusion de l’Hérésie d’Horus (qui après tout n’a duré que sept ans), et avant la mise en stase de Roboute Guilliman, période dont on ne sait pas grand-chose à l’heure où cette chronique est écrite. Darius Hinks s’est il volontairement embarqué en terrain inconnu, ou s’est-il emmêlé les pinceaux dans l’écriture d’une histoire très mineure ? Je vous laisse seuls juges…


La nouvelle se termine sur l’arrivée fracassante d’un groupe non-identifié dans les appartements d’Euten. Loyalistes ou hérétiques, le suspens reste entier, et le destin d’Ammon et de M’am avec lui…


1: Vous croyez vraiment que Roboute était du genre à faire un simple dessin pour la fête des mères ?


2: Qui se retrouva apparemment au cœur des combats, puisqu’elle put assister aux premières loges aux exploits sanglants de son rejeton. Elle ne devait pas être commode, même à l’époque…


3: Pour ceux que ça intéresse, le Torque entra finalement en possession d’Euten après que les tribus illyriennes aient été si complètement assimilées dans la culture impériale que cette relique tomba dans l’oubli.

Avis

On peut aussi remarquer que l’histoire se déroule suffisamment longtemps après le bref Imperium Secundus pour que la rencontre mémorable entre Euten et Konrad Curze soit déjà racontée dans les livres d’histoire (dixit Euten). Cela voudrait dire que cet épisode se passe après la conclusion de l’Hérésie d’Horus (qui après tout n’a duré que sept ans), et avant la mise en stase de Roboute Guilliman, période dont on ne sait pas grand-chose à l’heure où cette chronique est écrite. Darius Hinks s’est il volontairement embarqué en terrain inconnu, ou s’est-il emmêlé les pinceaux dans l’écriture d’une histoire très mineure ? Je vous laisse seuls juges…


La nouvelle se termine sur l’arrivée fracassante d’un groupe non-identifié dans les appartements d’Euten. Loyalistes ou hérétiques, le suspens reste entier, et le destin d’Ammon et de M’am avec lui…