Helborg

De Les Archives Infinies
Aller à la navigation Aller à la recherche

Par Rhydysann

Avant-Propos

Et voila la Rhydysann touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/227451-rhydysann/br />

Intro

Après la lecture du premier bouquin jappréhendais franchement la lecture du second que je pensais prendre un temps infini à lire, a tort. Contrairement à la plupart j'ai largement préféré celui-ci. Voici ma critique.

Scénario et mise en scène

Scénario et mise en scène = 4/5

Le roman reprend quelque temps après son prédécesseur. Ainsi nous allons suivre la lente décadence de la capitale Averheim vers la voix de la damnation mais aussi la quête de Schwarzhelm afin de se rattraper de ces erreurs en pourchassant son « frère » d’arme Helborg pour lui rendre son croc runique. Nous suivrons aussi d’ailleurs ce dernier lors de sa longue convalescence jusqu’à sa vengeance. Pour finir le livre intègre un nouveau personnage pas des moindres qui est Volkmar qui sous ordre de Karl Franz doit marcher sur l’Averland et ainsi la remettre dans le Giron Impérial.

Puis comme tout le monde ce doute à la fin gros bataille Empire VS Chaos et FIN.

Contrairement au premier tome j’ai adoré celui-ci. Notamment par les personnages. Ce fut un plaisir de voir que Wraigth arrive à développer correctement ces personnages d’un tome à l’autre. Je pense notamment au noble Rufus Leitdorf, une véritable ordure (violeur, égoïste et prêt à sacrifier ces hommes pour un rien dans le précédent roman) qui évolue de plus en plus au fil du livre tout en restant réaliste (ce n’est pas Gotrek quoi). Clairement mon coup de cœur du roman. On rajoute à cela plus de passage avec Helborg et son intendant Skaar qui sont mieux développés, pareil un Schwarzhelm qui évolue au fil du roman (je n’apprécie toujours pas le personnage par contre) et un Veirstohlen de plus en plus absent à mon plus grand bonheur et c’est presque nickel. Seul le soldat Bloch quoiqu’un peu mieux mis en scène ici est toujours un personnage d’un piètre intérêt à mes yeux. Son seul intérêt est que pour une fois on a un héros pas tout beau tout propre quoi.

De l’autre côté le chaos n’est pas oublié et les passages à travers les yeux des traitres et leurs développements sont particulièrement savoureux, ponctué d’une bonne dose de Volkmar l’ajout majeur du bouquin qui nous donne une bonne description du bonhomme bien badass mais encore traumatisé de sa défaite face à Archaon et il y a de quoi. Et j’oublie bien d’autres personnages secondaires qui ont tous leurs propres destins plus ou moins tragiques.

À cela s’ajoute un déroulement du scénario au petit oignon on est bien loin de certaines scènes misérables du premier roman. Il y a d’ailleurs plein de bonne idée comme les courtisanes par exemple et puis surtout tout se déroule petit à petit sans se presser jusqu’au grand final. Parlons d’ailleurs du grand final la bataille Chaos VS Empire. Lors de ma précédente critique j’avais clamé haut et fort que Wraight n’était pas fait pour écrire des romans avec des grandes batailles comme le bouquin Luthor Huss et Schwarzhelm me l’avait démontré. Notamment car tout est trop brouillon. Ici je retire ce que j’ai dit. À la fin il y a cent cinquante pages de bataille que j’ai dévorée. Malgré le fait que ce soit encore un peu brouillon pas le temps de s’ennuyer ici et tout est plus claire que lors de ces présents récits que j’ai lus. Il prend beaucoup plus de temps à décrire les combats d’ailleurs.

Si je devais citer un point négatif ce serait effectivement le manque de surprise, on sait par exemple comment va finir le scénario, que Helborg, Schwarzhelm et Volkmar ne vont pas mourir. Qu’il ne va pas y avoir de rebondissement à nous en décrocher la mâchoire comme il y avait pu avoir dans le diptyque de l’ambassadeur qui se calque un peu sur le même modèle avec une grande bataille avec le chaos à la fin (que je vous enjoins à lire si cela n’est pas déjà fait). Mais étant donné que cela était déjà le cas lors du précédent roman et bien cela ne change pas

Puis cela me reviens sur le coup mais aussi le fait que la reiksguard passe de cinquante hommes à trente puis quarante puis cinquante puis quarante au fil des pages. Sa pousse comme des champignons la Reiksguard il aurait pu faire un peu plus attention car c’est une erreur récurrente dans les deux ouvrages.

Style et écriture

Style et écriture = 4/5

C’est du Wraight, mais haut de panier. Bon développement de personnages entre deux tomes (c’est rare dans les bouquins de la BL quand même à pars chez Abnett par exemple et d’autres divers bouquins). Des bonnes descriptions, des dialogues qui sont bien écrit et surtout un énorme rattrapage/progrès dans la gestion des batailles et cela fait rudement plaisir.

Intérêt fluffique

Intérêt fluffique = 4/5

On assiste toujours à un grand moment de l’histoire de l’Averland. Sinon du fluff sur Volkmar, sa seule apparition dans un roman WHB VF je crois donc c’est peut-être le seul bouquin pour en apprendre sur ce sacré personnage. Il y a aussi une visite(nocturne) du palais impérial avec quelques descriptions.

Puis un point fluff développé sur le fait que certaines lignées d’hommes pourraient être insensible aux effets du chaos, point qui peut choquer certaines personnes mais que personnellement j’apprécie.

Appréciation personnelle

Appréciation personnelle = 5/5

Autant le premier roman m’avait clairement déçu au vu de vos critiques, le second rehausse clairement le niveau. C’est ce genre de bouquin que j’apprécie. Dommage que le premier tome ne soit pas de la même qualité, vraiment dommage cela aurait pu rejoindre mon cercle des séries WHB préférées.

J'enjoins quand même à lire le diptyque si vous avez le temps, car 1000 pages quand même, fait rare chez la BL en deux bouquins. Et c'est écrit petit quand même.

Noté Excellent.

- Note globale = Total des points 17/20


Par Nico.

Avant-Propos

Et voila la Nico touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/

Intro

J'ai enfin terminé le roman ce matin...

Pour faire bref, en guise d'introduction, il s'agit d'un bon roman.

Si le premier volet, Schwarzhelm, était flamboyant et exubérant, la seconde partie de ce diptyque s'avère crépusculaire et introspective. Le récit est un peu longuet, mais la bataille finale, qui s'étale quand même sur plus de 120 pages, est exceptionnelle.

Dans ce tome il faut noter aussi la présence d'une guest star de luxe : Le Grand Théogoniste Volkmar, dont la personnalité et la prestance écrase en partie celles de Hellborg et Schwarzhelm. Ce roman aurait presque pu porter son nom tellement il est présent dans cet ouvrage, apportant dans son sillage une autre vision, moins militaire et plus fanatique, des héros de l'Empire.

Quoiqu'il en soit tout ce beau monde se retrouve ensemble dans la baroud final et font plus que jamais preuve de la force et de leur puissance héroïque face à une situation des plus désespérée.

Scénario et mise en scène

Scénario et mise en scène = 2/5

Moins bigarrée que dans le premier volet, le synopsis est très linéaire et nous permet de suivre en parallèle plusieurs histoires mettant en scène les personnages forts du récit. Ces derniers se dévoilent dans toute leurs profondeurs psychologiques et gagnent en épaisseur. Mais cela manque d'actions sur les trois quart du roman car tout participe au mélodrame qui va se jouer à la fin. A noter quand même que certaines questions laissées en suspense dans le premier tome sont expliquées dans le détail.

Style et écriture

Style et écriture = 3/5

Si l'écriture de Chris Wraight reste la même, et sa traduction reste de bonnes qualité (malgré les nombreuses coquilles et fautes d'orthographes qui parsèment le récit), Helborg reste une histoire agréable à lire, sans ennui. Mais l'ensemble du texte aurait gagné à être raccourci d'une centaine de pages car certaines digressions n'apportent rien de précis si ce n'est à rajouter des couches supplémentaires à l'ambiance déjà sombre qui se dégage du roman.

Intérêt fluffique

Intérêt fluffique = 3/5

Après les révélations faites dans le premier volet, la surprise n'est plus là et l'on en apprend pas plus qu'il n'a été dit. Seul Volkmar tire son épingle du jeu, voire même tire la couverture de l'histoire à lui... Tellement ce personnage est charismatique et imposant.

Sinon le Chaos n'est pas en reste dans le récit, il est omniprésent et étouffant, dégageant une atmosphère claustrophobe et très pesante. Les fans y trouveront à boire (du sang) et à manger (de la chair corrompue). Et puis le dieu sombre du Chaos mis en vedette s'est Slaanesh et ses démons, il y a de quoi en profiter.

Appréciation personnelle

Appréciation personnelle = 3/5

Je ne vais pas dire que je me suis ennuyé à la lecture de ce second tome, loin de là, on apprend beaucoup de choses, mais le constat est là, ce fut un peu longuet. Pendant 400 pages l'auteur remet à plat ses personnages développés dans le premier volet, les approfondit, mais ces derniers ne se transcendent pas, ils ne font que gagner en épaisseur.

Heureusement la bataille finale d’Averheim arrive comme une récompense attendue, car elle est diablement bien mise en scène, fouillée et prenante, tout en s'étalant quand même sur plus de 100 pages. Une bataille apocalyptique et crépusculaire, imposant son auteur, Chris Wraight, comme un équivalent de Graham McNeill avec un sens de l'épique et des mises en scène d'affrontements de masse ou héroïques et individuelles d'anthologies.

Et quand en arrive à la dernière page du roman on reste agréablement surpris d'avoir lu une bonne histoire dans son ensemble, d'avoir été le témoin d'une page importante de l'histoire de l'Empire et du vieux monde.

Voilà, pour tout dire j'ai passé de très bons moment à la lecture de cette saga. Ma note globale de 11/20 pour ce deuxième tome peut sembler très moyenne, mais il faut lire les deux romans l'un après l'autre pour les apprécier à leur juste valeur, car ils sont complémentaires et indissociable l'un de l'autre, comme le yin et le yang. D'un côté la flamboyance, de l'autre le crépusculaire. Deux aspects totalement indispensables à la compréhension de l'univers Warhammer Battle qui oscille depuis le début de son histoire entre ces deux extrêmes.

En conclusion, Schwarzhelm et Helborg sont un diptyque très représentatif de l'ambiance de Warhammer, vue du côté de l'Empire et du Chaos s'entend, mais d'une lecture indispensable pour qui s'intéresse à cet univers qui, s'il peut paraître simpliste pour certains, n'en est pas moins d'une richesse inestimable.