Flesh and steel

De Les Archives Infinies
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Par Nico.

Avant-Propos

Et voila la Nico touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/

Résumé

La série Warhammer Crime a l’air de se passer tout le temps dans la même cité Ruche de Varangantua, nous sommes donc dans le même cadre que le roman Bloodlines. Chronologiquement nous devons être au même moment ou proche étant donné que l’on retrouve un personnage de policier déjà présent dans l’autre roman, mais c’est le seul lien que j’ai remarqué. Encore une fois il s’agit d’une enquête policière, on suit les péripéties du Probator Symeon Noctis devant élucider d’étranges morts liées à des serviteurs soit disant « dysfonctionnels », pour cela il est aidé par une envoyée du Mechanicus, la tech-priest Rho-1 Lux. Contrairement à Bloodlines où l’enquêteur est, disons, issu de la classe « moyenne » (il a quelques privilèges dû à son rang dans la police, notamment son logement relativement correcte), ici Noctis est le fils de la famille la plus riche de la ville, des constructeurs automobiles. Et cela apporte une approche différente de la vie dans une Ruche impériale, quand on est riche c’est de suite plus facile de vivre. C’est un rebelle, il a quitté sa famille et leur quartier d’ultra-riches, il veut donner un sens à sa vie et ne pas rester oisif dans le luxe à mépriser les classes inférieurs (les prolétaires quoi, la main d’œuvre de ces grosses familles capitalistes). Oui, le livre en profite pour critiquer le système capitaliste d’accumulation de richesses au détriment des humains, ces riches sont totalement déconnectés de la réalité et n’ont absolument aucune considération envers ceux qui ne sont pas de leur caste. On le ressent bien quand on visite cette zone ultra sécurisée des très riches, cela se rapproche d’une critique de notre vieille terre et de ses gros patrons d’entreprises méprisants les gens, ne les voyant que comme de la main d’œuvre malléable pour leur seul bénéfice. C’est rare de voir un peu de politique s’immiscer dans un livre BL, mais j’ai vraiment eu l’impression que Haley s’est inspiré de notre monde pour le critiquer et rendre par conséquent son récit plus pertinent. Ceci étant dit, Noctis est donc exilé, il n’est qu’un simple enquêteur et déteste qu’on lui rappelle ses origines riches… même s’il n’a pas renoncé à sa fortune, parce que bon le confort c’est quand même pratique. Nous avons donc un personnage à cheval entre deux mondes, celui des ultras riches et celui des gens normaux. Cela amène à plusieurs prises de conscience (il va notamment aider quelqu’un à un moment en lui donnant une énorme somme d’argent… en stipulant que pour lui ce ne serait même pas la somme dépensée en une soirée de beuverie dans les bars de riches). Il se rend bien compte que son argent l’aide énormément et lui donne des avantages. J’ai trouvé ceci très intéressant, le personnage se remet plusieurs fois en question, il a honte de sa famille et tente alors de se « racheter ».

Quant à Lux, il ne s’agit pas vraiment d’une tech-priest classique, elle fait parti d’une sorte de branche d’outsiders du Mechanicum, des gens convertis mais pas totalement issus de la formation classique et donc portés sur le tout méchanique. Ils sont mal vus par les « vrais » membres du Mechanicum, mais cela lui apporte un côté humain très sympathique et change des adeptes rigides et froids habituels. Leur duo fonctionne très bien, je l’ai trouvé bien amené, ils prennent le temps de se connaître, ils sont un peu sceptiques au début mais au fil de l’aventure leurs liens se renforcent et ils forment un très bon duo d’enquêteurs. J’ai apprécié leur relation et leurs interactions.

Pour en revenir au scénario en soi, il y a donc d’étranges meurtres commis par des serviteurs (normalement lobotomisés et donc incapables d’agirs par eux même) que l’on pense défaillants. Mais les deux enquêteurs trouvent cela assez étrange et trop simple comme explication, va alors se lancer la grande investigation pour desceller les véritables raisons derrières ces meurtres. Cela se suit bien, nous on aussi on réfléchit au pourquoi du comment, je ne vous donnerai pas la réponse bien évidemment sinon le scénario serait gâché. En tout cas, j’aime bien ces enquêtes policières des livres Crime, cela change des romans 40k habituels. C’est un plaisir de ne croiser aucun Marine ou Garde ou autres personnages que l’on côtoie d’habitude. Encore une fois nous avons une vraie immersion dans une Cité Ruche, c’est sale, c’est sombre, cela ne fait pas envie, en plus c’est la période des pluies qui ne cessent jamais ce qui ajoute un côté poisseux à l’ambiance. Je ne sais pas trop quoi dire de plus sans spoiler, quand il s'agit d'une enquête policière c'est compliqué de faire un retour exhaustif.

J’ai vraiment apprécié ce livre, je l’ai dévoré de bout en bout sans me lasser, je ne pensais vraiment pas accrocher à cette série Crime vu que j’ai tendance à ne pas être trop fan des séries/films policiers, mais là je trouve que cela s’adapte bien à l’univers 40K et surtout comme je le disais, cela change des romans habituels et apporte un peu de fraîcheur. Je le recommande ! J'ai hâte de lire les prochains Crime, pour le moment en ce qui me concerne c'est un sans faute.

Par Rhydyssan

Avant-Propos

Et voila la Black Librarium touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/

Résumé

Second roman estampillé crime sorti par la BL il a la dure tache d’être le successeur de « Lignées sanglante » qui est certainement à mes yeux l’un des meilleurs ones shot que la BL ait pu sortir à 40K.

On y retrouve les mémoires du probator Noctis Dymexion qui participe à une double enquête. La recherche d’une noble ayant disparu dans les bas-fonds ainsi que la mort d’un citoyen. Le souci concernant la mort de ce citoyen c’est que ce n’est pas un meurtre banal, le cadavre ayant été disposé entre la cité de Ville Fonte et le Mont d’acier. Et vous allez me dire mais que sont ces endroits ? Et bien c’est simple Ville Fonte est une cité ruche différente du premier bouquin mais se situant sur la même planète et le Mont d’acier est une enclave du mechanicum spéciale dans la fabrication de servitor notamment.

Et là viens tout l’intérêt du roman, le mechanicium !

Le mechanicum est un empire à part et l’enclave fonctionne comme une ambassade, c’est là même idée qu’avait déjà utilisé Wraith dans sa série des archives de Terra. La juridiction y est donc différente et les relations tendus entre l’Imperium et le Mechanicum.

Une femme, Lux Rho 1, va être dépêchée afin de collaborer avec le probator noctis pour résoudre l’affaire. Le lecteur va donc suivre l’évolution de cette enquête mais aussi des relations des deux personnages. Et vu que c’est un livre d’enquête je laisse le lecteur se faire une idée de la suite. Que dire sans spoiler, déjà pas mal de fluff sur le mechanicum. Sur la juridiction entre ces murs. L’on apprend par exemple que le mechanicum à sa propre police mais aussi sa propre équivalence aux adeptus arbites dont fait partie Rho Lux 1.

L’histoire tournant autour d’une affaire sur les servitors et le méchanicum lors de la lecture nous avons une bonne visite d’une usine de création de servitor, et l’inhumanité que cela représente. Le thème de la techno hérésie est lui aussi abordé.

Il y a aussi toujours beaucoup de fluff dans la vie au sein de la planète Varangantua et ce sur toutes les castes. Notamment sur la différence de vie entre les riches et ceux plus pauvres.

Niveau personnage le roman ne s’en sort pas trop mal avec un personnage principal que j’ai trouvé moins intéressant que son prédécesseur. Si ce dernier était un type plutôt banal, ici Noctis est un doré, un riche ayant quitté sa famille pour des raisons personnelles que nous apprendrons au fil de l’histoire. Le personnage assez hypocrite déteste les castes dirigeantes mais ne se cache pas de penser un peu comme eux et surtout d’utiliser leur argent. C’est en fait un peu un demi-connard ayant des sautes d’humeur. Tantôt le personnage est la bonté incarnée, tantôt bah c’est un connard fini. Il est alcoolique, dragueur mais aide les gens dans les besoins. Je trouve que l’instabilité émotionnelle du personnage est bien représentée.

Et il fait la paire avec Lux le personnage du mechanicum, qui est demi-robot demi-humaine. Elle a gardé une part de son humanité mais pourtant fait en sorte de rester toujours froide et distante. Plus le texte avancé plus son humanité sera révélée au jour. Malgré cela j’ai trouvé que le reste des personnages restés assez quelconque et c’est bien dommage.

Au niveau du scénario je l’ai trouvé bien moins ficelé que « Lignées sanglante ». Déjà le début est moins prenant mais surtout la fin à un peu fait un flop à mes yeux. L’un des coupables étant quasi identifié rapidement

L’auteur aurait pu faire l’effort de ne pas remettre la femme du riche qui fait la demande de recherche de la portée disparue comme coupable

Mais surtout j’avais trouvé Wraight plus pertinent dans le style d’écriture et dans l’intérêt de l’enquête. Là à la fin je me suis dit ok et c’est tout ? Un autre défaut ce sont ces puissants qui ont pour ma part beaucoup moins d’intérêt que ceux présenté par Wraight. Et surtout un thème à peine effleuré qui aurait eu le mérite d’être approfondi.

Le rôle des mères pondeuses au sein de la haute société

En bref les termes abordés sont intéressants, mais la mise en scène pas toujours au niveau que j’attendais.

Encore un excellent roman estampillé crime. Moins bon que le premier mais tout de même dans le haut de panier de la BL.

A savoir que l’auteur c’est laissé une grande porte ouverte afin d’écrire une suite aux aventures des personnages.

Concernant la série estampillé Crime je pense que c’est surement une des meilleures créations de GW de ces derniers temps. Ce nouveau bac à sable qu’est Varangantua a du potentiel et j’espère que la BL sera bien exploité le filon.