Into Exile

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

L’histoire du livre

Les Imperial Fist sont venus sauver les meubles sur Mars et en profitent pour exfiltrer leurs derniers alliés.

L’histoire avec un grand H

Arkham Land est resté loyal à l’empereur mais il ne veut pas quitter Mars. Sigismund a dépêché personnellement un de ses guerriers pour aller le chercher. C’est le sergent Nicanor Tullus qui se voit chargé de cette mission.
Après avoir du usé de moyens de persuasion pour faire comprendre à Arkham qu’il ne pouvait pas rester sur Mars, ou du moins pas vivant, l’exfiltration commence.
Tullus devra donner sa vie en engageant en duel un robot de classe Vorax pour permettre à Arkham de s’évader mais sa mission est un succès.

Conclusion

Nouvelle parue dans le calendrier de l’avant 2016.
L’évacuation d’Arkham Land de Mars se passe assez rapidement mais ce n’est pas ce qui rend cette nouvelle intéressante. ADB a tenté le pari d’écrire une nouvelle que l’on peut lire dans les deux sens. Du chapitre 10 au chapitre 1 ou du chapitre 1 au chapitre 10. C’est assez réussi même si ce n’est pas parfait et l’exploit fait de cette nouvelle un incontournable de l’hérésie d’Horus.

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Sommité reconnue de son domaine d’expertise (la techno-archéologie), le Magos Arkhan Land coulait des jours heureux sur Mars à diriger des fouilles dans les niveaux inférieurs de la planète rouge et à remettre la main sur des gadgets funky de l’Âge d’Or de la technologie (on raconte même qu’il a un Tamagotchi), quand l’Hérésie s’invita sur le monde forge. Bien que considérant cette guerre idéologique comme parfaitement en-dessous de lui, le Didier Raoult de M31 se retrouva à son corps défendant au cœur d’une lutte d’influence entre loyalistes et renégats, chacun des deux camps voulant bénéficier de son génie dans le meilleur des cas, et en priver son adversaire dans le pire. C’est ainsi que Malcador chargea Rogal Dorn de « convaincre » Land d’accepter un poste sur Terra, mission barbante que le Primarque se dépêcha de refiler à Sigismund, qui fit de même jusqu’à ce qu’elle échût au Légionnaire Nicanor, dont le statut de simple bidasse ne lui permettait pas de se défausser du job sur quelqu’un d’autre. Il aurait dû prendre un stagiaire, moi je dis.


Envoyé sur une Mars contrôlée en majorité par les forces du Fabricator General Kelbor-Hal, Nicanor parvint à se frayer un chemin jusqu’au laboratoire d’Arkhan Land, qui après avoir fait sa diva, conclut à la vision d’un bolter braqué sur son gros nez qu’il était dans son intérêt de suivre son nouveau copain tout jaune jusqu’au vaisseau de réfugiés qu’il lui servirait de ticket de sortie de la planète. Bien entendu, le voyage ne pouvait ne pas se passer sans encombres (le simple complexe de supériorité chevillé au corps et le manque absolu de tact de Land menacent de faire dégénérer chaque conversation en pugilat), et les trois compañeros – Land emporte avec lui son singe mécanique de compagnie, Raghavan Sapien – ne tardent pas à découvrir qu’ils sont suivis…


…Leur stalker n’est autre qu’un automate Vorax, qui en a après les technomiches du technoarchélogiste, et n’accepte pas « non », ou même une rafale de bolts en pleine face, comme une réponse. Les nombreuses inimitiés que notre héros et sa grande gueule ont cultivé depuis des années rendent l’identification des commanditaires de cet assassinat impossible, mais il ne s’agit que d’un détail pour Nicanor, dont la mission reste de faire évacuer son colis en un seul morceau, quel qu’en soit le prix. Après avoir gagné un peu de temps en détruisant le pont où le Vorax avait lancé son attaque avec une charge melta, héritant au passage d’un criblage de chevrotine carabiné, le Space Marine choisit héroïquement de faire une Gandalf le Gris Jaune lorsque la machine tueuse les rattrapa à nouveau, à quelques centaines de mètres du Uber Pool réservé par ces radins d’Imperial Fists pour le transfert de Land.


Pas au mieux de sa forme et totalement surclassé par son adversaire mécanique, Nicanor réussit toutefois à tenir assez longtemps pour permettre à Arkhan Land et sa grosse pointe de vitesse de rejoindre bon port et prendre le chemin du monde Trône. Le rideau « tombe » (voir ci-dessous) sur le cadavre du brave Légionnaire reposant dans la poussière ocre de Mars, tandis que Land a un sursaut temporaire et passager d’humanité en pensant au sacrifice désintéressé de son protecteur.

Avis

On peut toujours compter sur Aaron Dembski-Bowden pour proposer quelque chose d’intéressant dans les nouvelles qu’il écrit pour la Black Library, et ce ‘Into Exile’ ne fait pas exception. Ici, notre homme s’aventure sur le terrain de la construction narrative, en optant pour une succession de vignettes (10 en tout) déroulant le récit de la fuite d’Arkhan Land, une des figures de l’Hérésie dont Dembski-Bowden s’est entiché, depuis Mars jusqu’à Terra, de manière antéchronologique. L’histoire s’ouvre donc avec le départ du Vorax des lieux du combat final avec Nicanor, et la navette spatiale prise par Land déjà partie en orbite. On remonte ensuite le temps, pour retracer l’histoire dont on connaît déjà la fin, mais qui se révèle être tout de même agréable à suivre et assez rythmée, malgré le manque de suspens qui est la conséquence logique de ce parti pris Memento-esque. Bref, un exercice de style des plus concluants de la part de la golden plume de la BL, qui mérite d’être lu (et pas seulement résumé).


On partait de très loin avec l'entrée précédente, mais la BL fait mieux que se rattraper en misant sur cette nouvelle, qui, si elle se bonifie également à la lecture si on connaît le lore de 30K et de 40K (ce qui est logique pour une franchise qui a été créée pour enrichir le fluff), présente la caractéristique d'être aussi intéressante sur la forme que sur le fond. Et si le dernier doit se mériter, la première est à la portée de tous, ce qui fait de 'Into Exile' un bon produit promotionnel à mes yeux, qui pourrait même aider à casser l'image de sous-littérature qui colle à la Black Library, en montrant que cette dernière compte parmi ses contributeurs des auteurs assez imaginatifs et doués pour proposer des histoires du calibre de celle-ci. Pas énormément, c'est vrai, mais il y en a.